Athéisme : l'homme debout. Vivre sans Dieu et sans religion  >  Revue de Presse  >  Bouddhisme > 2004

Bouddhisme

2004

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le



Codes couleur :
En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras.
En mauve : commentaire ou appréciation particulière de "atheisme.free.fr"


Le dalaï-lama en Russie n’a pu rencontrer aucun officiel (AFP)
Le Monde - 3 décembre 2004 - (15 lignes)

Le chef spirituel des bouddhistes tibétains, en visite de trois jours en Kalmoukie, au nord-est du Caucase a été accueilli par des milliers de fidèles. Durant son voyage, il a évité tout sujet politique et n’a pu rencontrer aucun officiel. C’était "une condition essentielle imposée par Moscou". Le précédent voyage du dalaï-lama dans cette région où cohabitent bouddhistes, orthodoxes et musulmans, remontait à 1992. En effet, les russes "craignaient, en recevant le dalaï-lama, de mécontenter la Chine".


Le bouddhisme qui attire les Occidentaux est-il fidèle au bouddhisme d'origine ? (Jean-Paul Guetny)
Le Monde des Religions - Juillet-Août 2004 (2 pages)

Le bouddhisme a connu un fort développement dans les années soixante avec le "flower power". Si les premières relations avec le bouddhisme tibétain remontent à Marco Polo (XIIIe siècle), ce n'est qu'au XIXe siècle que sa connaissance par les occidentaux a pu bénéficier du déchiffrement du sanskrit. Au XXe siècle, il a bénéficié de récit de voyage (Alexandra David-Neel) et de l'intérêt que lui portaient certains mouvements ésotériques.

Pour Eric Rommeluère, qui enseigne le bouddhisme selon la tradition zen, la réponse à la question posée dans le titre de l'article est plutôt oui. Le bouddhisme tel que le pratiquent les écoles occidentales est certes différent de celui d'Orient, mais il en respecte les principes fondateurs : "le principe du non-soi : les existences n'existent pas de manière absolue, mais relative; le principe de l'impermanence : tout phénomène conditionné est transitoire; le principe de l'angoisse ou dukka : il existe une angoisse existentielle qui est la face cachée de nos processus mentaux ordinaires et qui se manifeste à nous sous la forme de la souffrance et du mal-être; le principe du dénouement ou nirvana : il est possible de dissoudre cette angoisse".

Pour Dennis Gira qui enseigne également le bouddhisme, la réponse est plutôt non. Il insiste sur le rôle des écritures, au moins aussi important, selon lui que ce qu'enseignent les maîtres du bouddhisme. "... la discipline morale est un des éléments essentiels de la voie du Bouddha. Il s'agit d'un ensemble de préceptes, très proches des commandements de la tradition judéo-chrétienne - mis à part ceux qui concernent Dieu -, qui aident l'homme à intégrer à sa vie quotidienne la sagesse acquise grâce à la discipline mentale. Ignorer les préceptes, c'est s'écarter de l'Eveil". Pour lui, un bouddhisme sans contrainte, qui ignore l'exigence intellectuelle et dans lequel les "textes" restent à la marge, s'éloigne du bouddhisme des origines.


L'esprit en Eveil. Le Dalaï-Lama et les scientifiques (Serge Lafitte)
Le Monde des Religions - Juillet-Août 2004 (2 pages)

Depuis une vingtaine d'années, le Dalaï-Lama dialogue avec les scientifiques. Les onzièmes rencontres ont eu lieu en septembre 2003 à Boston et ont eu un énorme succès. Le thème général était "Explorer l'esprit" autour de trois sujets : l'attention, les émotions et l'imagerie mentale.

Les organisateurs souhaitaient faire connaître à la communauté scientifique "les connaissances théoriques et pratiques du bouddhisme dans le domaine de la maîtrise et de la gestion de l'activité mentale". La véritable méditation bouddhiste est bien plus que l'exercice de relaxation, comme on le conçoit souvent en Occident. D'ailleurs, "les tests effectués ont montré la capacité très supérieure à la moyenne, des méditants confirmés à réguler leur activité mentale".

Le Dalaï-Lama, qui juge cette collaboration avec les scientifiques très utile pour la société, affirme que le bouddhisme est prêt à évoluer si la science contredit certaines de ses conceptions.


Le dalaï-lama fait salle comble à Bercy pendant une semaine (Henri Tincq)
Le Monde - 12 et 13 octobre 2003 - (1 page)

Après plusieurs passages en France depuis 1991, le chef spirituel du bouddhisme tibétain a vue grand en choisissant Bercy pour dispenser sa philosophie. Il profite d'un élan de sympathie des français "pour les valeurs du bouddhisme qui apparaissent d'autant plus positives que l'image des religions monothéistes, identifiées à tort ou à raison à l'extrémisme et à la violence, se dégrade."
Si les sympathisants sont nombreux (5 millions), les pratiquants sont toutefois estimés à 600 000 dont 450 000 d'origine asiatique. Le bouddhisme déduit davantage les cadres, les professions libérales, les professions médicales, les enseignants. Il se veut être "le modèle de l'antifondamentalisme."





Athéisme : l'homme debout. Vivre sans Dieu et sans religion   Accueil Revue de presse    Haut de page    Contact   Copyright ©