Après lecture de votre « étude des phobies », je m’écarte un peu du sujet et vous livre les réflexions que celle-ci m’a occasionnées.
Je ne me permettrai pas de juger votre travail, je me contenterai d’en apprécier sa pertinence.
De nombreux points soulevés sont intéressants et correctement bien analysés. Peut-être m’y suis-je retrouvé ?
La xénophobie est entretenue par les Eglises et entraîne la peur de la différence, voire la haine de l’étranger.
L’âge et l’éducation conduisent à la libre pensée, au refus d’endoctrinement des grandes religions et par suite à l’athéisme.
Pour cela, il faut avoir vécu, donc avoir une expérience. Les voyages entraînent des contacts et un élargissement des vues. Pour cela, il me semble qu’il faille disposer de temps, voire d’une certaine aisance… Là, on sort des limites courantes de l’ensemble des sociétés d’où différenciation d’avec le commun, isolement grégaire de la part de celui-ci pour incompréhension de la non appartenance à la famille, la tribu ou au clan.
Vous prônez l’union libre, celle-ci a l’avantage de permettre une culture du plaisir par l’échange de partenaires d’où un enrichissement certain mais aussi, ne risque t-elle pas d’être un vecteur de transmission de maladies ou encore voire à une forme de prostitution non monnayée ?
La société l’a toujours refusée car elle n’est pas prête. En effet, peu d’homme accepterait d’élever une progéniture qui n’est pas sienne ou pour laquelle il aurait des doutes. On connaît la mère mais jamais le père avec certitude et de là à la mettre en cage, il n’y a qu’un pas qu’ont franchi certaines tribus, musulmanes, entre autres !
Les femmes semblent être dans le même cas et avoir du mal à accepter les enfants d’un autre lit de leur partenaire.
Je vous rejoins sur l’homosexualité aussi, qu’elle soit masculine ou féminine, elle limite la peur de l’inconnu de l’autre sexe. Elle reproduit un plaisir égoïste dans un monde conduit par la procréation, but de toutes sociétés pour s’étendre. Le plaisir sexuel n’est-il pas le pain des pauvres ? La libération de l’esprit des gens conduit à un élargissement de la vision étriquée des systèmes religieux. Depuis peu, l’on va vers une reconnaissance des couples homosexuels avec l’acceptation de mariage et du besoin combler le désir d’enfant de ceux-ci. Ne risque-t-on pas de perturber les futurs enfant par le déséquilibre qu’entraîne la mono parentalité ou l’unicité sexuelle des parents ?
À l’intention de monsieur Guy Patel, que je remercie pour son travail et aux bons soins de "atheisme.free" qui peuvent user de ce texte comme il leur conviendra.