Si Dieu existe,

il n'est pas parfait (2ème Partie)

par Anonne Ymousse - 25/11/2016

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Un jour, Dieu m'a demandé si je croyais en lui. Non ! répondis-je. Aussitôt il s'évanouit. (Moi-même, octobre 2016)

Imaginez que vous fabriquez un robot et que celui-ci se met à vous louer et à vous encenser jusqu'à la nausée oubliant la fonction pour laquelle il a été conçu. Nommez ce bug "Religion" et débarrassez-vous illico de cet objet encombrant. (Moi-même, octobre 2016)

Où commence l'infini ? (Moi-même, octobre 2016)

Dieu est omnipotent, omniscient, omnibus - il transporte les foules -, omniprésent dans les discours mais brille par son absence. Invoquez-le et vous n'aurez en réponse que son dédain. Si vous être à la montagne, ne vous méprenez pas, c'est soit l'écho, soit un plaisantin. (Moi-même, octobre 2016)

Pas plus tard que tout à l'heure je croise Satan qui était aux anges. Devant mon étonnement il m'apprend que Dieu, dépressif, après avoir réalisé que "son" humanité allait droit dans le mur, s'est suicidé (si, il peut le faire). Étant l'unique héritier il partait accrocher une pancarte à l'entrée du Paradis : "Changement de Propriétaire". (Moi-même, octobre 2016)

Un Rien vaut mieux que Dieu tu l'auras. (Moi-même, octobre 2016)

Un croyant ne peut rien affirmer sinon il serait un sachant. Partant de ce constat nul croyant n'a le droit d'imposer sa religion par la force. (Moi-même, novembre 2016)

Si l'univers résulte d'une collaboration entre un maître d'ouvrage et un maître d'oeuvre, on peut saluer la performance. Surtout vu de France où les conflits d'intérêt sont permanents ! (Moi-même, novembre 2016)

Quiconque raconte avoir été entretenu par Dieu en privé ne peut être qu'un mythomane. Quand on prête tous les pouvoirs possibles et inimaginables à Dieu, penser que celui-ci ne s'adresse qu'à un seul individu pour délivrer un message à l'humanité entière relève de l'absurdité. (Moi-même, novembre 2016)

Allah est grand, dit le Coran. Pourtant il ne mesure qu'un pouce, Inch Allah. (Moi-même, novembre 2016)

Ne croyez pas tout ce que l'on vous dit. Soyez vous-même. Vivez pleinement dans le respect mutuel. (Version 2.0 de tout ouvrage à caractère religieux)

Aparté

J'ai mis des citations personnelles de mon cru sans vérifier sur Internet si, par pure coïncidence, j'aurais plagié des auteurs. Désolé si c'est le cas ; je crois toujours être original jusqu'au moment où, par exemple, en recherchant un pseudonyme au hasard, je m'aperçois que l'idée a déjà été prise.

Liminaire

Pour ceux qui ont du mal à franchir le pas vers l'athéisme et qui ont encore du mal à se passer de Dieu, notamment après la lecture attentive de la première partie, je leur propose juste de changer d'ouvrage de référence : passer à la Bible 2.0 (ouvrage décliné en Coran2.0 etc.). L'avantage de cet ouvrage est de tenir dans un texto. Donc plus facile à transporter et à diffuser.

Préambule

Dans la première partie, j'ai habillé Dieu pour l'hiver en l'affublant de qualificatifs mérités subséquemment à son attitude en désaccord avec son statut sacré.

Si Dieu existe, il n'est pas parfait (2ème Partie)

Bon, revenons à nos moutons. C'est à dire à Dieu, s'il veut bien que je le traite de mouton. Après tout, c'est lui qui a commencé.

Le Dieu religieux est dit omnipotent, omniscient et, sous-entendu, omniprésent. A savoir qu'il est non seulement à l'origine de tout mais qu'il surveille tout. Ainsi, même une cellule vivante de n'importe quel organisme ne peut échapper à son contrôle. Aucun vide ne peut être toléré à son pouvoir. Ainsi est-il dans chaque cellule de notre être (les cancéreux ne lui disent pas merci). Comment, à ce moment-là, imaginer avoir notre propre libre arbitre et ne pas subir son joug ? Comment peut-on critiquer nos actions qui seraient d'essence divine ? En quoi notre âme, prisonnière de la matière par le corps, peut-elle être responsable de nos actes ? C'est une excellente question. Merci de me l'auto-soumettre.

En fait, la religion opère un petit tour de passe-passe, ni vu ni connu j't'embrouille, en décrétant que Dieu est "impeccamineux" (non coupable, propre sur lui, lavé de tout soupçon, impec - quoi !), incapable (!?) par essence divine de faire le mal, sauf quand on le pousse à bout... Donc, en résumé : tout ce qui est bien est forcément d'origine Divine (sinon sous son influence), tout ce qui est mal ne peut que résulter du libre arbitre de l'individu doté d'une âme mais mal inspiré. Expirez. Expiez !

Voilà. En gros on nait COUPABLE, gros pécheur, gros naze devant l'Éternel car lui, il a toutes les bonnes qualités et nous les tares ! Merci du cadeau.

De plus, il est très difficile d'être logique avec le Dieu imaginé par le religieux vu qu'il est impossible de le définir de manière formelle. Et pour cause ! le "personnage" évolue selon l'époque, les moeurs, les religions et la météo. Dès qu'un qualificatif vertueux est inventé, Dieu en est affublé illico prestissimo. Le croyant "croit" et peu importe ce qu'il croit. D'ailleurs il y a rarement une interro écrite... sauf malheureusement devant un inquisiteur où là le croyant ne sait plus trop ce qu'il doit répondre, encore moins où il habite.

Je fais donc ici une remarque importante à mes yeux : le Dieu décrit par les religions est fantasmé, idéalisé à l'extrême car doté de qualités considérées "que" positives et en rien cela ne pourrait correspondre avec un "vrai" Dieu ne pouvant nullement posséder des attributs humains - qui plus est - sélectifs. S'il est le "Tout", "Rien" ne peut le qualifier. Par exemple, on dit "Dieu est Grand". Ce qui est complètement ridicule. Déjà c'est réducteur. Il devrait être immense et au moins "Le plus grand". Oui mais grand par rapport à qui ? A nous ? A d'autres dieux ? De même craindre la "colère" de Dieu, cela insinue qu'il est colérique. En quoi est-ce une vertu ? Comment, s'y retrouver lorsqu'on entend "Dieu est Amour". Et moi alors, ai-je le droit de me mettre en colère si c'est par amour ?

Par ailleurs, les religions monothéistes ont imposé l'idée d'un Dieu unique qui concentre toutes les prérogatives en opposition aux religions polythéistes qui ont distribué des rôles à toute une hiérarchie de Dieux. Hiérarchie qu'on retrouve ironiquement dans les religions monothéistes en attribuant des fonctions (et des pouvoirs ?) à Jésus, à la Vierge Marie, aux anges, aux Prophètes et autres Saints capables d'intercéder pour les humains !

L'idée d'un partage de pouvoir n'est pas absurde en soi. Non pas hiérarchiquement, mais par une organisation identique à une structure multicellulaire spirituelle (l'union fait la force, comme dirait l'autre.). Cette idée n'a pratiquement jamais effleuré l'esprit des religieux qui veulent à tout prix "personnifier" le (ou les) Dieu(x). Mais bon, je m'égare saint Lazare.

D'un point de vue plus général, nous ne pouvons pas dire que l'univers est lui-même parfait. Il est complexe, certes, mais nous n'avons aucun modèle sous la main pour comparer. Nous pouvons dire d'une montagne qu'elle est belle mais cela ne restera jamais qu'un avis personnel. Il est compréhensible de s'émerveiller devant le spectacle de la nature mais l'idée même de perfection n'est pas adaptée. Le monde est ce qu'il est. Point. Ce sont les déistes qui utilisent le terme de parfait car pour eux, Dieu ne peut pas produire de la "merde". Mais ils se contredisent eux-mêmes en affirmant que l'humain n'est pas parfait ! Et pourquoi donc l'humain serait-il alors la seule exception ? Hein, je vous le demande !

Encore plus fort : si l'humain est doué du libre arbitrage, Dieu ne peut pas prévoir le futur ! Il perd de facto son statut divin en recourant à la divination !!!

Ceci sera ma conclusion.

Athée souhait !

Anonne Ymousse

Si Dieu existe, il n'est pas parfait (1ère Partie)

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