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Nous voudrions rebondir sur l'excellent travail de Mr Michel This sur notre site le 20/09/16 (Une approche inhabituelle "neuroscientifique" du phénomène religieux ?) et remémoré le mois dernier.
Issu d'une famille un peu particulière d'origine protestante dont une partie a fuit la France aux guerres de religion, un grand-père juif, un frère musulman, un neveu orthodoxe, élevé en écoles religieuses catholiques et en pensionnat n'ayant pour seule compagnie que la lecture et après avoir fréquenté divers mouvements religieux, nous sommes fiers de notre athéisme mais toujours des questions nous hantent. Nous ressassons ce que nous avons cru comprendre.
Nous avions lu quelques phrases sur un des talmuds. Le jugement sur les païens est le même dans toutes les religions. Ceux qui n'ont pas la croyance dite universelle de leur entourage sont maudits et à éliminer selon le judaïsme et l'islam qui en est un pâle reflet.
Le catholicisme n'a rien à leur envier, pensez aux guerres de religions entre catholiques et protestants et aux massacres des albigeois, des cathares voire des juifs au nom d'un dieu d'amour... Rien que d'y penser, cela nous dégoute !
Le seul dieu à honorer serait Dame Nature. En effet, on ne peut qu'être interpelé par la nature elle-même et l'humain en particulier.
Si l'on s'intéresse tant soit peu à la génétique, on constate que le génome humain comporte tout ce qui serait relatif à l'homme depuis ses premiers débuts. Pourtant ce génome, différent à chaque individu, a des racines communes. Il y a là de quoi réfléchir !
Une chose s'impose à tout chercheur : celle d'un départ et qui pense départ pense sans toutefois le concevoir à une arrivée. La vie et la mort de toutes choses...
Une autre certitude pourrait nous amener à envisager une hypothèse : qu'en est-il de la mémoire ? Serait-elle aussi inscrite dans ce fameux génome ?
Certaines personnes seraient capables, sous hypnose ou non, de remonter dans le temps et de retrouver des souvenirs prénataux.
Sont-ce des souvenirs ou des reliquats d'éducation ? Difficile d'y répondre mais la question reste posée. Aucune religion ne mentionne ce fait hormis le bouddhisme. Si l'on considère le bouddhisme comme une religion à part entière et non comme une philosophie.
De même que certains n'hésitent pas à mentionner un "gène divin" ou gène spirituel. Pourquoi pas ? Même si cela nous choque, nous devons, par honnêteté, nous y arrêter un instant... Voir, à ce sujet, les "réchimot" dont parlent certains rabbins : http://rabbimeir.chez.com/ZOHAR%203.htm, peu intéressant pour le non-croyant...
Tout est dans l'homme, il n'y a rien à l'extérieur. Ce qui n'est pas en lui n'est qu'illusion et parfois même ce qui est en lui n'est qu'illusion aurait pu nous dire Bouddha...
Voyons l'homme se déplaçant sur une sphère dont la taille serait variante du point à l'infini. Son chemin croise des carrefours. Il a l'option de continuer en ligne droite ou de bifurquer selon son humeur du moment, voire de monter ou de descendre. Que fera-t-il ? Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rencontres !
La théorie des moteurs si chère à saint Thomas nous dit que pour faire quelque chose, il a fallut un précédent et qu'en remontant ainsi de suite, on arrive au moteur initial duquel tout découlerait et que les faibles en esprit logique nommeraient dieu mais qui n'est en réalité que la nature.
Observons ce que nous révèle notre passé : la peur de l'inconnu, notamment celle des éléments naturels a conduit nos ancêtres à déifier tous ce qu'ils ne comprenaient pas d'où le polythéisme.
Polythéisme basé sur le modèle familiale avec des familles de dieux se comportant comme les êtres humains.
Une multitude de dieux entraîne à avoir une pléthore de serviteurs qui vivent des sacrifices et dons de leurs fidèles. Seconde forme de parasitisme apparue avant la politique !
Puis un jour un prêtre lambda a réfléchit à la fameuse théorie du départ initial. Il s'est demandé pourquoi partager alors qu'il en reviendrait plus si l'on admet un dieu unique d'où la naissance d'un monothéisme, ce qui répondrait le mieux à la théorie du départ.
Les peuples de l'hémisphère Nord concevaient que la femme transmettait la vie. Ce qui avait entraîné le culte de la déesse-mère régit par les cycles lunaires avec le calendrier lunaire, le choix des arts...
En opposition, le Sud fortement influencé par le soleil l'a déifié comme dieu solaire et masculin avec calendrier solaire justifiant les cycles de la nature et des saisons et prônant la supériorité de l'homme sur la femme, justifiant et pérennisant ainsi les guerres tribales et les armes pour survivre. Avec la mort des autres opposée à la vie.
Nous ignorons réellement d'où vient la première idée du monothéisme mais, la religion abrahamique dont le but était d'unifier les différentes tribus constituant le peuple hébreu fut l'un des principaux vecteurs des premiers monothéismes, traduit par l'apparition d'un dieu éternel, égoïste, punitif...
Un dieu éternel, omni-potentiel, sans limites dans le temps ou l'espace. Inconcevable et inaccessible à l'esprit humain. Infini dans toutes les dimensions aussi bien en bien qu'en mal. Idée que l'on retrouve dans la notion de force avec son côté positif ou négatif de la saga "Star Wars" ou guerre des étoiles (1977).
Ce monothéisme a été suivit par celui de la chrétienté crée par un empereur romain pour fédérer les peuples sous le joug romain avec la conception d'un dieu amour.
Dieu qui aurait laissé liberté aux hommes d'y croire ou non mais qui a entraîné un nombre incalculable de morts. Chacun des monothéismes voulant s'imposer par rapport aux autres étant sûr de détenir la Vérité.
Et le troisième monothéisme qui a suivit et certainement plagié ses précédents, il a complètement ignoré la notion même d'amour ; prônant la haine à la différence. À aucun moment ni dans aucune des sourates de celui-ci n'apparaît le mot amour... Mais regorge de haine pour tout ce qui lui est étranger.
Monothéisme lui aussi créé dans un but unificateur allant même jusqu'à imposer une langue unique. Par ailleurs, comme chaque religion s'installe sur les bases du culte la précédant, ce monothéisme aurait pour départ un lieu de paganisme préislamique.
L'orientation vers la Mecque pour les prières ainsi que les pèlerinages et l'adoration d'une pierre ressemble fortement à une mono-idolâtrie !
Dans la bible, il y est rapporté que dieu aurait dit : "Faisons l'homme à notre image". Pluriel que la religion chrétienne semble avoir résolu avec les trois aspects d'un même dieu, la trinité. Trinité qui correspondrait aussi aux trois éléments connus à l'époque.
"Tu n'adoreras pas d'autres dieu que moi-même..." Cet autre passage de la bible semblerait inciter à penser que ce dieu "pluriel" reconnait, lui-même, l'existence des autres dieux. Retour à l'emploi du pluriel donc, polythéisme !
Ces monothéismes découlent du paganisme qu'ils condamnent mais dont on retrouve certaines traces notamment dans la trinité et les contres de fée de la chrétienté et dans l'idée des paradis. Les levers et couchers solaires seraient à l'origine de l'idée de réincarnation. Comme elle est impossible ici-bas, le paradis est devenu l'endroit idéal pour ce faire et permettrait de revoir les siens.
Une réflexion s'impose ici, un dieu d'amour qui, soi-disant, pardonnerait toutes les fautes ou erreurs des humains qu'il aurait racheté par son "sacrifice" implique que dans ce fameux paradis on reverrait ceux qui nous ont fait des crasses ou qui auraient servi le côté "richesses" de ce dieu omnipotent. Inintéressant !
Ce dieu étant hors de portée intellectuelle et hors normes, il serait impossible d'en concevoir une image ou représentation. Cependant, des représentations imagées ou statuaires serviraient de support pour des prières à son encontre mais les saints, anges, archanges ou autres génies avec leur hiérarchie nous rapprochent du paganisme. Comme l'adoration d'une pierre.
La conception de la survie autre que par la reproduction de l'espèce fait penser à une vie éternelle sans mort ni vieillesse mais avec naissance (?) qui semble nous indiquer que ce serait le côté féminin de dieu qui aurait "créé" l'être humain ou animal et la chaîne alimentaire. Où est l'amour dans le fait de supprimer ce que l'on absorbe, même si on le restitue sous une autre forme. À ce propos, si Dieu est partout, quand je vais aux toilettes me délivrer le souillé-je ? Ce qui amène une autre remarque, si ce dieu est partout, il aurait fallu qu'il se retire d'un endroit pour faire la création ou alors, il nous aurait créés en lui-même donc ; il n'est pas parfait. Nous refusons ce dieu imparfait donc inutile.
À ce sujet, une remarque est à faire ici : le nombre d'enfants prouverait la puissance du mâle qui les aurait conçus. Qu'en est-il de la liberté de la femme ? De ses choix dans une civilisation où il semblerait que l'anti-avortement se relève avec la réapparition des religions comme on le constate dans certains pays de l'Est et, plus près de nous, à Rome où la religion chrétienne veut interdire l'avortement ou se pose selon un frein puissant comme on peut le constater en Italie avec la position du pape et les difficultés auxquelles se heurtent les femmes désirant avorter.
Une philosophie dite païenne mentionne l'idée de Karma qui répond parfaitement à la continuité de la vie dans une roue des réincarnations sous une forme attribuée en fonction de notre vie actuelle. Forme attribuée par qui, on ne le sait mais pour pallier à toutes questions, ce serait nous-mêmes qui choisirions ladite "réincarnation". Connaissez-vous beaucoup de gens qui accepteraient l'infirmité physique ou mentale pour vivre, nous non. Hors le besoin de vivre conduit les gens à la peur de la mort donc à subir toutes sortes d'avanies pour rester vivants. Quant aux causes génétiques, elles justifient l'amour divin pour les maladies et autres malformations...
On retrouve cette idée dans la théorie de l'âme voire l'animisme qui attribue un esprit à toutes formes de vie, animale ou minérale et déifie les animaux, à ne pas confondre avec l'animalisme.
On retrouve tout le cortège du polythéisme qui n'est qu'une pâle imitation de la nature. Mais rassurez-vous, on ne peut, selon la loi d'évolution, redescendre de niveau dans la sphère évolutive, c'est-à-dire passer de l'état humain à celui animal ou pire minéral.
Ce qui tenterait de donner une claque à l'idée d'enfers et de paradis.
Une philosophie intéressante nous dit qu'il y aurait équilibre entre le bien et le mal traduit par le blanc qui, nous le savons maintenant, est la somme des couleurs et par le noir qui, lui, est l'absence de couleur. Elle précise que l'un comme l'autre ne peut exister sans une partie même infime de l'autre élément.
Voilà, après ce petit tour, je suis fier d'être athée et refuse l'idée d'un dieu autre que la nature chimique de l'évolution, un de ces dieux figés dans des systèmes religieux n'ayant aucuns accords entre eux. Un dieu figé qui aurait créé l'humain à son image dans un moment donné et à un stade d'évolution inachevé. C'est un dieu, imparfait, inutile que nous refusons n'ayant pas à attribuer nos erreurs à une autre source que soi-même. Exit le fatalisme et un dieu quelconque.
Remarque : Une civilisation qui ne respecterait pas ses anciens est appelée à disparaître et nous ne parlons pas, ici, du culte des ancêtres.
L'anti-avortement ayant pour but de fournir des croyants pour enrichir les églises. Le pape catholique étant un descendant des césars, dont l'un d'eux a créé le monothéisme chrétien, en a les mêmes pouvoirs et la même richesse. Que fait-il pour ses paroisses et en cas de malnutrition des peuples ?
Notre conclusion est : que dieu soit ou ne soit pas importe peu, ce qui est dangereux voire nuisible à l'être humain, ce sont les religions et leur leaders investi ou non d'un pouvoir "divin" Plus il y a de monde, plus il y a de parasites, de malades, de souffrances... dieu merci !