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Psychanalyse de la religion


Les religions reflètent l’état de maturité de l’humanité


par Louis  -  27/07/2007




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Je n’ai que 15 ans mais je crois que ce que j’ai à dire est très intéressant. Les religions reflètent l’état de maturité de l’humanité.

Au début les religions vénéraient des déesses mères, ce qui correspond à l’attachement que les jeunes enfants ont pour leur mère qui est censée les protéger. Fort rapport à la mère qui se caractérise par une société matriarcale.

Ensuite, viennent les religions païennes qui correspondent à un jeune enfant. À ce stade, les enfants tentent de comprendre comment fonctionnent les choses d’où l’invention de plein de dieux associés à tout ce que les gens ne comprennent pas. La mère et le père sont alors perçus comme le ciel et la terre auquel sont associés les créateurs des dieux comme dans la mythologie antique.

Puis viennent les religions monothéistes qui correspondent à un fort rapport au père qui, pour ralentir les excès d’un enfant de 8 à 12 ans, doit inventer des règles pour le protéger de ses actions, car il ne peut pas comprendre que ce sera mauvais pour lui. Alors, on assiste à la création de l’enfer et du paradis pour motiver les gens à bien agir. D’ailleurs les monothéistes ne cessent de répéter que nous sommes les enfants de dieu. À cet âge, les enfants sont plutôt repoussés par le sexe opposé et ont tendance à trouver les gens qui pensent différemment sur n’importe quel sujet très cons d’où le sexisme et la xénophobie des religions.

Après vient l’adolescence, la personne se sépare de ses parents et devient de plus en plus autonome. C’est ce qu’on appelle la laïcité. Il forge ses propres valeurs et sa propre vision du monde et se rend compte que son père n’a pas toujours dit la vérité ou s’est trompé. C’est la révolution scientifique où l’homme découvre que ce que Dieu lui a dit est parfois faux ou erroné. Là, les monothéistes se sont mis dans l’impasse parce que Dieu est censé être parfait alors il ne peut s’être trompé. Par contre, il reste à la maison car il n’est pas autonome et c’est pourquoi la religion est encore présente dans la société. En ce sens, les intégristes sont comme des adolescents en adoration devant leurs parents et refusant de devoir s’en séparer ou d’avouer qu’ils aient pu se tromper. La plupart des sociétés occidentales sont plus ou moins avancées dans cette phase.

Enfin, c’est la prochaine étape des sociétés occidentales. Peu l’ont déjà fait mais certains individus l’ont fait. C’est la séparation des parents donc de la religion et la découverte de son propre potentiel, de ses désirs, de ce qu’il va faire en général. À cela plusieurs attitudes peuvent être adoptées; rester chez ses parents mais avoir sa vie propre ce qui correspondrait à une société qui est laïque mais majoritairement croyante et capable de remettre en contexte ce qu’il a appris de ses parents donc de garder le meilleur de la religion. Il peut garder un bon contact avec ses parents mais s’en séparer donc devenir déiste ou agnostique, ce qui correspondrait à une société sans religion dominante où chacun vit ses croyances comme il le veut. Il peut carrément rompre avec le père avec qui il a eu de mauvaises relations, ce qui correspond à de l’athéisme et une société majoritairement athée où les rares croyants sont mal vus. Il peut enfin entrer carrément en guerre avec le père parce qu’il considère que celui-ci l’a maltraité ou l’a violé ce qui correspond à de l’antithéisme, de l’anticléricalisme, voire même du satanisme. Les gens encore croyants dans une telle société seraient très mal vus et parfois même harcelés comme dans une chasse aux sorcières dirigée contre les religions.

Si quelqu’un qui travaille en psychologie où en psychanalyse je l’invite à améliorer ce que je dis et à en corriger les erreurs s’il y en a.


Louis



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