Il sera de toute façon indispensable de créer une instance, un groupement, une association, qui observera la normalité du comportement de l’organisation religieuse souvent peu respectueuse de la laïcité, de décider dans quels cas il est nécessaire de réagir, ainsi que des actions à entreprendre et des moyens utiles pour faire rentrer les choses dans l’ordre.
On devine que cette structure devra être légère : il ne s’agira pas de "Greenpeace" ou d’ "Amnesty international" qui doivent organiser des opérations de grande ampleur ou utiliser de nombreux effectifs pour effectuer d’innombrables enquêtes.
La structure en question pourrait être un "Observatoire Laïque", par exemple, avec quelques compétences indispensables : historiens, philosophes, juristes, journalistes, informaticiens, capables de réagir à bon escient aux dérives de la catholicité, de décider des répliques appropriées, de faire jouer les moyens : tribunaux, médias, Internet, pub, etc., qui paraîtront les plus aptes à atteindre le résultat recherché et d’agir, cela va de soi, dans le cadre d’une parfaite légalité.
La mise en œuvre d’une telle structure, la définition du type de responsabilité dont elle dépendrait et donc des contrôles auxquels elle serait soumise, de ses moyens, de son financement, etc., pourraient être l’objet de discussions via Internet, sur un site et/ou un blog crées dans ce but, on y reviendra plus loin, où s’effectueraient les échanges destinés à créer une telle organisation.
Il est vraisemblable que l’action de salubrité laïque que nous proposons devrait rencontrer l’assentiment de la plupart des groupes athées, libre-penseurs, francs-maçons, etc., ce qui, pour peu qu’ils apportent leur soutien, au moins de principe, au projet, pourrait fournir de meilleures chances de succès à l’entreprise.
Pour ce qui est du financement, il devrait être raisonnable : un local, un P.C. et Internet, quelques dépenses d’administration courante, etc. Ces charges pourraient être couvertes en partie par ceux des organismes dont nous venons de parler qui l’accepteraient, mais aussi par la participation de sympathisants qui voudraient bien y contribuer.
On peut aussi espérer que les intervenants pourraient, pour la plupart d’entre eux, être des bénévoles, ce qui est assez souvent le cas dans ce type d’activité. D’ailleurs si ces actions prenaient de l’ampleur, ceux qui y participeraient pourraient y trouver en retour une certaine notoriété, la reconnaissance de leurs talents, une meilleure audience auprès du public, toutes choses qui ne seraient pas dénués d’intérêt pour eux !
Enfin, en supposant qu’un blog, par exemple, dédié à ces actions devienne un lieu vivant et fréquenté sur le Net, il pourrait être possible d’en tirer quelques recettes publicitaires qui compléteraient opportunément les moyens qui ont été évoqués.
Internet, enfin…
En fait toute cette démarche pourrait se résumer en une simple équation :
Liberté de penser + Internet = Fin de l’Eglise catholique
Internet, c’est, au bout des doigts, toute l’Histoire, toute l’information, toute l’actualité.
Dés lors les tromperies qui ont berné le monde pendant des siècles perdent définitivement leur efficacité. Et toutes ces affabulations, légendes et inventions plus ou moins fantaisistes qui n’ont que trop duré n’ont plus, grâce à ces moyens, qu’une espérance de vie extrêmement réduite…
Mais Internet c’est aussi un milieu d’échange, de confrontation, d’émulation.
Dans ce projet il devrait servir à plusieurs niveaux :
d’abord comme un lieu où serait élaborés la structure, les objectifs, les moyens à mettre en place pour mener les opérations destinées à remettre la laïcité sur ses pieds,
ensuite comme reflet et suivi de ces opérations,
enfin comme une sorte de forum où se rencontreraient les sympathisants, où ils auraient la possibilité d’apporter leurs contributions et également de formuler leurs critiques.
Ces contributions pourraient d’ailleurs s’entendre dans un sens large et comporter des analyses historiques, des critiques de points contestables ou ridicules de la religion, des éléments jugés humoristiques, des mises en lumière de pratiques de l’Église contraires à sa propre morale, etc.
Enfin, qui empêcherait que dans des œuvres de fiction orientées, on réécrive des épisodes de la Bible ou des évangiles, la vie de quelques personnages de la mythologie chrétienne, de saints qui furent loin de l’être, de saintes hystériques, l’histoire vraie de Bernadette Soubirous et autres sujets ou chacun pourrait faire preuve d’autant d’imagination, de création et de fantaisie que les promoteurs d’origine !