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Jéricho

ou : vers la fin de l’imposture

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par Agnos  -  01/03/2007

Voir le début de l'article : Jéricho ou : vers la fin de l’imposture



Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.



Mettre fin à "l'imposture" : stratégie

On vient de le voir, l’institution est condamnée et notamment à cause :
  • d’une doctrine dont il lui est devenu impossible de faire croire qu’elle avait une base historique sérieuse,

  • de l’inimaginable barbarie à laquelle elle s’est livrée durant son histoire, et cela en totale contradiction avec ses principes fondamentaux, ce qui la décrédibilise complètement,

  • du comportement en tout point critiquable et trop souvent criminel et condamnable de son personnel, dont on ne voit pas qui pourrait bien encore lui faire confiance,

  • de l’évolution des pays développés et bientôt des autres, vers des systèmes démocratiques dans lesquels l’homme est libre et n’a plus à se préoccuper des interdits de l’Église ou à craindre ses sanctions,

  • de l’accès de tous à la vérité, à l’authenticité historique, à une information libre et diversifiée, ce qui a mis un terme définitif à ces temps où les prêtres disaient ce qu’on devait croire de gré ou de force, aussi invraisemblable que cela soit…
Quels moyens devrait-on employer pour achever, (sans violence ni sang, cela va de soi), ce Léviathan qui causa tant de souffrances ? C’est ce que nous allons tenter de préciser.


1° Vérité et respect des lois, bases de toute stratégie

Cette calamité n’a duré si longtemps que parce qu’elle disposait des moyens de coercition qui lui permettaient d’imposer SA vérité et de sanctionner ceux qui la contestaient.

Mais nous pouvons maintenant jouer au jeu inverse qui consiste à exiger qu’en toutes circonstances on ne déroge plus aux obligations de respecter la vérité et la loi, ce qui implique :

- qu’on ne présente plus comme ayant la moindre vraisemblance, des faits hypothétiques ou des légendes dont on ne trouve, et pour cause, aucune confirmation dans l’Histoire. Ainsi devrait-on employer toutes les tournures qui rattachent les points principaux de la religion à la simple croyance et en aucune façon à une réalité fondée. Et dire par exemple : Selon les croyances des chrétiens…, d’après la tradition catholique…, le Golgotha, lieu où Jésus aurait été supplicié selon la religion…, etc., etc.

En somme, dès lors que l’information a un caractère général, c’est-à-dire s’adresse à tous la démarche devrait s’inspirer de celle de cet italien, Luigi Cascioli qui, en 2004, obtient des Juges qu’ils assignent en justice un prêtre (donc, l’Église) pour qu’il prouve l’existence de Jésus-Christ[14]. Le prêtre en question l’avait dénoncé pour avoir osé remettre en question l’existence historique du susdit !
(Voir l’adresse : http://www.africamaat.com/article.php3?id_article=561&artsuite=1 )

- qu’on ne minimise ni ne nie des faits avérés, pratique cléricale d’un négationnisme qui fut (et est encore, trop souvent) celui de l’Église pendant des siècles pour masquer ses abominations. Ceci concerne à l’évidence le clergé à tous les nivaux, mais aussi ces croyants qui pensent qu’ils défendent leur cause en niant les vérités qui lui sont défavorables. Et également ceux qui dans les médias, par flagornerie et pour ne pas choquer certaine clientèle, reprennent à leur compte les vieux mensonges, sans trop se soucier de la vérité.

- qu’on ne masque pas les faits criminels (pédophilie, entre autres) reprochés à des ecclésiastiques, parce qu’ils sont ecclésiastiques. On serait même tenté de dire : au contraire. Car voila des gens qui se mêlent de donner des leçons à tout le monde : la moindre des choses serait donc qu’ils soient eux-mêmes irréprochables. Il est donc légitime d’informer (dans les limites légales) de ces dérèglements coupables, de les stigmatiser, et de mettre en garde ceux qui sont menacés par de tels agissements.

En outre, dans la plupart des pays démocratiques, couvrir un crime revient à s’en rendre complice. Exigeons donc beaucoup plus de rigueur des instances judiciaires vis-à-vis de l’Église et que la hiérarchie rende compte devant la loi des maquillages, protection de coupables et autres opérations illicites qu’elle pratique pour protéger les pervers[15] dont les fait ont été portés à sa connaissance…

- qu’on ne tolère plus les incursions de la religion dans les domaines de la création, de l’art, du spectacle ou de la pub. Il y a des lois qui réglementent tous ces domaines et fort heureusement elles n’exigent pas que l’on respecte les interdits, tabous, sacrés et multiples bizarreries de toutes les sectes, religions et groupements plus ou moins fantaisistes.

Les œuvres littéraires, cinématographiques, picturales ou même publicitaires, ne sont donc pas chargées de véhiculer et de respecter des systèmes vieillots qui d’ailleurs font de moins en moins recette. Quand un spectacle ne vous plaît pas, messieurs qui voudriez imposer vos goûts, choisissez en un autre, ne mettez pas le feu à la salle où il est présenté ! A titre d’exemple, en Bretagne, nombre d’entre nous sont vite fatigués de ces sempiternels calvaires. Eh bien, ils vont à la plage ou manger des crêpes. Ils ne dynamitent pas ces bondieuseries contestables…

- enfin qu’on ne combatte plus des lois parfaitement régulières, des dispositions réglementaires normales ou certains principes fondamentaux de nos sociétés occidentales en employant des méthodes fascistes et des procédés de hooligans.

Les sociétés démocratiques, l’Église ne les a pas inventées mais n’a même pas encore compris (ou admis) comment cela fonctionnait. Rappelons-lui donc que ce sont des espaces où lorsqu’on veut changer ou modifier une loi il suffit de trouver une majorité pour y parvenir. Et pas une jungle où une poignée de fanatiques abrutis par leurs principes étriqués, font du tapage ou, plus grotesque encore, s’enchaînent[16] devant des cliniques qui pratiquent l’IVG, par exemple. Aux U.S., dans une belle et généreuse démonstration de charité chrétienne, des intégristes défilent avec des pancartes où l’on peut lire : "Laissez-les vivre", pancartes qu’ils brandissent avant d’aller tuer des médecins ou des patientes qui ne pratiquent pourtant que des actes d’une parfaite légalité…



Suite   >>>   2° La vérité base de toute réplique aux manquements… à la vérité




Notes

[14] On peut noter que l’Église a préféré le silence, plutôt que de relever le défi !

[15] Selon les instructions officielles de Rome et notamment de J-P II…

[16] Il y a quelques années, un *** notoire qui se complaisait dans le ridicule, avait cherché à se faire une réputation en pratiquant ce genre de démonstration lamentable !



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