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Les Enfers   -   8/8


Par Georges Timmermans  -  8 juin 2004




Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.



L'enfer des bibliothèques



Les Jésuites réservaient dans leurs bibliothèques un compartiment où l'on déposait les ouvrages "impurs" ou entachés d'hérésies ; le supérieur en gardait la clef et communiquait aux écrivains de son couvent les ouvrages utiles à consulter pour les besoins de la polémique journalière contre ce qu'ils considéraient être les ennemis de la religion ou de la compagnie.

Par extension, il y a des lieux où étaient, et peut-être encore, conservés des tableaux, dessins et sculptures, "entachés de cochoncetés". Seulement pour public averti (sic).




Conclusion


"Nier qu'il ait des peines et des récompenses après le trépas, c'est nier l'existence de Dieu ; puisqu'il existe, il doit être nécessairement juste. Mais comme personne n'a jamais pu connaître les châtiments que Dieu réserve aux coupables, ni le lieu qui les renferme, tous les tableaux qu'on nous en faits ne sont que le fruit d'une imagination plus ou moins déréglée."
(Jacques - Albin-Simon Collin de Plancy / 1794-1881 / Dictionnaire infernal)

Les différents récits de ce texte concernent les Enfers, de l'Amérique à l'Europe, et de l'Asie aux populations issues des steppes. Ce type de récit concernant l'au-delà est universel et concerne toute l'humanité.

Le père de Siddharta l'avait élevé de manière à ce qu'il ne connaisse rien de la vie du peuple et de tous les malheurs.
Un jour, Siddharta sortit de chez lui et vit un vieillard, un autre jour, un homme gravement malade, un autre jour, un cadavre. Il en fut profondément choqué et se demanda comment il pourrait vivre en connaissant ces horreurs. Il s'enfuit du palais et se coupa les cheveux. Suite à une longue quête, il vainquit Mara, le démon de l'illusion, et devint le Bouddha, l'éveillé.

"La nuit dernière, pendant que votre âme voyageait, passagère du voilier des songes, (le deuxième bardo) une ombre s'est sculptée à travers la blancheur de vos draperies..."

La porte du palais s'est ouverte et Mara s'est assis au pied de votre lit.


Georges Timmermans


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