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De l’importance d’une éducation nouvelle
contre l’ignorance et l’obscurantisme

Volet 1 : Communautarismes et religions

Page 3/3 - Chapitre 3 : Société consumériste néolibérale de profit

par J.M Rohrbach  -  19/12/2007

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Chapitre 3 : Société consumériste néolibérale de profit

Chacun devrait maintenant savoir la formidable importance pour le proche avenir d’une éducation mondialement responsable. En effet, si les générations futures se comportent comme leurs ascendants, c.à.d sans respect aucun pour les éléments, le vivant dans son ensemble, si les religions, l’éducation, les décideurs ne parviennent pas à admettre et faire admettre le danger de la faillite éducative mondiale, de la surpopulation, de la surproduction, du surarmement invraisemblable, quel futur ?
Les décideurs parviennent-ils à freiner la course aux profits et au collapsus ? à combler aussi l’immense fossé qui éloigne davantage chaque jour les plus pauvres des plus riches ? Les plus conscients des plus inconscients ?

Les idéologies marxistes, pas plus que les religions, n’ont finalement rien apporté. Mais, par ailleurs, en quoi une vendeuse à Berlin "anciennement Est", se sent-elle plus libre actuellement que lorsque elle travaillait en DDR ? Allons donc lui demander… Il semble qu’elle vive moins bien, rit moins, a plus de soucis. N’en déplaise à la propagande politico-médiatico-commerciale que nous absorbons quotidiennement sans même nous en rendre compte depuis tant d’années.
Que reste-il des utopies ? Des idéologies, des idéaux ?– A prendre littéralement dans le sens vers l’idéal –. Pas grand-chose, mais la compétition à outrance, le profit maximum individuel, la recherche de l’extrême, la manipulation d’autrui, surtout des faibles et ignorants qui, déboussolés plus que jamais, croient en n’importe quoi. Soit à la religion, à l’astrologie, au dernier Tchong-shy-kuang tendance, au pouvoir de l’argent, à leur ego surdimensionné etc.

L’être humain moyen est devenu une sorte de fourmi ouvrière hyper consommatrice dont l’existence est programmée du début à la fin dans une illusion de liberté. Son libre arbitre, son temps, son salaire sont quasi confisqués au plus grand profit d’une infime minorité d’individus qui, contrairement au monde subtil de la fourmilière, sont grandement parasitaires et inutiles (voir spéculateurs). Sauf pour les lecteurs (trices) de Gala et des bulletins boursiers bien entendu. Les peuples en sont tellement abrutis, que ce système d’illusion manipulé par les décideurs les plus riches fonctionne et se perfectionne sans cesse.

Les médias généraux dit d’information, sont actuellement d’une telle médiocrité, que les journalistes, (plutôt les journaleux,) ne reflètent que la pensée homogénéisée unique de quelques trusts d’agences propriétés de gros financiers. La manipulation des faits, les mensonges sont la norme à presque tous niveaux journalistiques comme politiques.

La responsabilisation, l’apprentissage des connaissances encyclopédiques, les différentes sciences, même vulgarisées, la qualité de la vie, la méditation non commercialisée, les films sans violence, ne forment réunis qu’une part infime du contenu des médias. Par contre "the image" l’image, le superficiel, la bêtise, la tendance la pub débilitante, la compétition négative et la violence s’étalent partout. Du pain et des jeux. La plèbe est contente.

Et ça marche. Des situations parfaitement inacceptables et causes de grandes révoltes populaires dans le passé récent ici même en Europe de l’ouest, passent actuellement parfaitement inaperçues.

Je cite en exemple :
- Les taux record de chômage nationaux (Chiffres officiels manipulés)
- Les conditions de vie au travail allant se dégradant
- L’explosion des emplois précaires
- La baisse des salaires moyens et des salaires les plus bas
- La hausse vertigineuse des salaires les plus hauts (inégalités : record historique) – L’apparition à grande échelle des working poor, salariés plein temps, vivants au-dessous du minimum vital admis
- La manipulation comme méthode de gouvernement mondial
-.La manipulation commerciale et financière (omniprésence de la spéculation ni taxée, ni imposée)
- L’explosion de pub omnisciente et agressive dans tous les foyers privés
-.La détérioration, de la biosphère
- La faillite de l’éducation
- La non perspective d’un futur valable.
Excusez la longueur de cette liste, très succincte pourtant. Je passe sur la multiplication des pays à risque majeur possesseurs de LA bombe A, H, ou autre.
Quelle époque formidable ! Nous vivons une grande première.
Pour la première fois, en effet, l’homme se trouve confronté aux limites de sa planète. Avec du non renouvelable, du fini, toute la planète conquise et sur- armée. Et pas d’autres monde de rechange à l’horizon intergalactique.

Quel est donc le problème ? Celui qui commence à faire si peur pour l’avenir de nos enfants et de l’ensemble de la vie tout court ?
Le problème est identifié, bien connu, il se nomme Humain. L’homme son comportement irréfléchi, violent, super prédateur, ne maîtrisant ni ses actes ni sa démographie complètement démente.
L’homme qui depuis sa séparation idéologique, (à défaut de pouvoir être biologique) des autres animaux il y a seulement un à deux millions d’années, (une broutille en temps biologique), s’est inventé une origine divine et utilise la chance d’avoir une intelligence plus développée, une conscience, pour détruire en quelques années ce que la nature… (Donc dieu, pourquoi pas,) aura mis des milliards d’années à créer.
Faut-il être fier d’appartenir à la même espèce grouillante et bornée que ces gens dont la majorité dite silencieuse se caractérisent surtout par sa propension à la méchanceté et la nuisance ? Les religions du livre n’ont rien changé à cela.
Bien au contraire. Elles ont par contre inventé la Faute première indélébile et un enfer sorti du cerveau de malades mentaux.
Personnellement, je suis plutôt déçu de l’ensemble de l’espèce à laquelle j’appartiens, passablement révolté par la plupart de mes semblables, dont justement, je ne me sens après tout pas si semblable.
En tellement de situations mes pensées, mes actes divergent de la norme commune de cette société. Et les vôtres ?
Il s’agit bien d’une autre conception de la vie à valoriser, d’une autre réalité.

Mais, combien d’indignés par nos crimes et horreurs sur cent personnes…Combien de brutes, de Ducons, de psychopathes, de frustrés aimant nuire et faire souffrir parmi nous.
Peut-on être raisonnablement optimiste ?
Lorsque l’on songe qu’il n’en faut parfois qu’un seul. Voyez Cortèz, Pizzaro, Napoléon, Custer, Hitler, Staline, Amin Dada, Hussein, H. Kissinger, Pinochet, ou le chasseur d’à côté… (j’habite en pleine campagne, je sais de quoi je parle)
Imaginez-vous les dégâts, sachant qu’ils sont plusieurs milliards lâchés dans le monde. C’est autre chose que L’unique mort dû chaque année dans le monde par morsure de requin. Vous en voyez l’impact chaque jour un peu plus. Car ils sont malheureusement chaque jour un peu plus nombreux. C’est mathématique. C’est démographique.

Une espèce dite intelligente qui ne sais pas même éduquer ses petits dans le sens de sa propre conservation, comme il se doit normalement, a-t-elle un avenir ?
Lequel ? Les dinosauriens ont durés environ cent cinquante millions d’années, durerons nous, les Homos (Sapiens = sagesse) ! Un million ? Deux au moins ?
Tout porte à croire que non, Alors vite, il n’y a qu’un moyen de surseoir au désastre. EVOLUER très rapidement.
En prenant le problème de l’éducation des masses à bras le corps en le révolutionnant mondialement. En jetant à bas les vieilles religions obscurantistes, les traditions dégradantes voir sanguinaires, en empêchant les malhonnêtes, les fous, (Voir le livre : ces malades qui nous gouvernent) les prédateurs de tous horizons de tenir partout les pouvoirs.

Il nous faudrait de nouveaux Jésus, de nouveaux, Krisnamurti, des Bouddhas en masse pour nous rééduquer.

Une nouvelle chance pour une nouvelle humanité ? Là peut-être.

Que l’humain est donc lourd, que son poids pèse, écrase, que son intelligence est obtuse.
Savez-vous que nous commençons seulement à comprendre la complexité incroyable du vivant. L’extraordinaire miracle de la vie que représente ne serais-ce que la multiplication des cellules, l’ARN l’ADN les gènes etc. Je n’ose parler de l’incroyable défi pour les sciences que représente l’étude complète…d’une simple drosophile (mouche). Que dire de l’étude des capacités incroyables du cerveau humain. Le beau jour quand il saura l’utiliser pleinement et à bon escient…On en est encore bien loin.
Tout le vivant quel qu’en soit la forme est en soi déjà un miracle et mériterai un minimum de respect. Ce respect s’acquière dès l’enfance avec un peu de chance, par l’éducation globale et non violente.
L’intelligence, c’est peut-être se rendre compte que nous faisons partie d’un TOUT.
La capacité de nuisance énorme que nous vaut notre "évolution" technologique et que nous dirigeons contre les autres forme de vie confondues de la planète, équivaut peut-être à un comportement immature, quasi freudien de meurtre du père, de la mère sans cesse répété, sans cesse plus efficace.
Suicidaire.
Personnellement, je vais continuer à éviter de faire souffrir, même les insectes, et dénoncer les actes de cruauté et d’imbécile méchanceté quotidienne. Travail à plein temps si il en est.
Cancéreux des poumons, (je n’ai jamais fumé), au stade 4, et après deux cycles de chimiothérapies ratées j’espère avoir encore le temps de sortir un texte sur chacun des thèmes suivants : éloge de la douceur, de la lenteur, du plaisir, de la raison, de la connaissance encyclopédique, de l’amour, de l’hédonisme. De l’éthologie aussi.
10 juillet, je tousse beaucoup ai quelque peine à respirer le "crabe" est reparti à l’attaque Je recommence encore une chimiothérapie la semaine prochaine, Youpi !

22 juillet. Le temps est au beau. J’échange beaucoup avec les gens, de façon débridée, souvent dans la rue, cela fait du bien. Oui, il existe beaucoup de gens de gens bien tout autours de nous.

Posons leur donc la question suivante :

1) Quelle proportion de l’humanité pensez-vous est constituée d’ :
Individus prédateurs en puissance ? C. a. d. Les "méchants", les brutes ? (en %) sur 50 personnes de tous genres et sexes prises isolément entre Genève et Thonon.
Voici ce que cela donne :

Entre 10-25%
Entre 25-40% : 1 réponse
Entre 40-60% : 16 réponses
Entre 60-75% : 18 réponses
Plus de 75% : 15 réponses

Etonnant. Les gens en général sont-ils aussi pessimistes que moi quand à la nature humaine ? Certes, 50 individus, ce n’est pas représentatif, mais tout de même, cela donne à penser.

Une majorité de "méchants" potentiels, (voir le livre de Pasini "La méchanceté") voila donc qui expliquerais de façon toute simple l’attirance de l’homme pour la violence, l’agression, la compétition négative.

Il est intéressant de noter que mes amis croyants musulmans comme chrétiens, à qui j’ai soumis ces pages, les ont trouvées simplement assez intéressantes et ne sont pas entrés en matière. Un musulman universitaire m’a répondu qu’il ne pouvait bien entendu pas être d’accord avec mon texte, mais il me rappelle que l’islam de sa famille et donc le sien, ne stipule que : -Ne fait pas à ton voisin ce que tu ne veux pas que l’on te fasse-. Ce qui est d’une sagesse indiscutable (Sauf que "voisin" est plutôt réductible).
Par contre cela commence mal, car imputer l’invention de cette phrase soit au Coran ou à la Bible est déjà un non-sens total. L’idée que cette phrase véhicule remonte logiquement à un comportement basique de socialisation propre à tout préalable de constitution de groupe stable, Sans cette règle initiale, aucun groupe de mammifères, puis d’hominidés et enfin d’humains n’eu pu continuer de vivre en groupe.
Prenez la peine de vous pencher sur les multiples études modernes, matière : les sciences du comportement, (Ethologie si vous en avez entendu parler…). Vous y constaterez que logiquement le donnant-donnant, le, "si tu me mords je te mords" etc. A l’origine de cette phrase dite… religieuse est observable au sein de n’importe quelle bande de chiens ou de singes errants.
Mais encore faut-il être capable de le voir.
De plus, cette phrase : "Ne fais pas…" etc. la plus importante, semble t’il, puisque mise en avant, ne fait qu’une ligne. Pourquoi donc les livres "saints" ont-ils entre 350 et 600 pages d’aventures et d’axiomes visiblement plus terrestres que divin en sus.
Parle donc Dieu ! Le monde en aurait besoin. Puisque tu sembles parfois si bavard. (Dans les déserts il est vrai… et toujours à un illuminé ou manipulateur.)
Mais alors, nous les croyants aux livres sacrés, serions – nous des milliards dans le faux ? Impossible !

Tout a fait possible. Même très courant dans l’humanité. Les exemples ne manquent pas. Il a fallu Copernic, Bruno, Galilée, D’Alembert, Freud (et Hubble) d’autres aussi, seuls contre tous, pour émerger enfin un peu des ténèbres des religions et traditions et croyances invraisemblables, partagées par quasi toute l’humanité pendant des millénaires.

La curiosité, ouverture d’esprit, la réflexion, la méditation, le rejet des dogmes, poncifs et idées préconçues sont des valeurs parmi les moins partagées au monde.
Pour moi, je tente de combattre ma propre méchanceté, ma propre part de crétinerie en développant par la réflexion et la méditation mon esprit vers plus de compréhension, de bonté. C’est un combat, un combat très intéressant, mais très difficile, Surtout sous chimiothérapie car il s’agit de se nourrir, s’abreuver à toute source permettant de s’élever. Dans la direction que j’ai choisie et par là, fuir toute source de contamination pouvant me porter à la méchanceté. La philosophie athée m’aide, puisque je n’ai plus la chance infantile, (mais tellement confortable) de croire au père Noël. (Dieu).
Mais attention ! Surtout ne croyez pas qu’il s’agisse là d’humanisme.
L’humanisme comme son nom l’indique met l’Humain au centre de sa réflexion
Sans prendre en compte les règnes animaux et végétaux, or, j’accuse cet humanisme d’être totalement égocentrique, de même essence, de même motivations qui ont amené l’humain à inventer ses totems, ses dieux.
L’humanisme est co-responsable, complice des crimes commis contre les autres êtres vivants.
Il faudrait faire, comme le dit si bien Michel Serres dans l’ouvrage "Le contrat naturel", reprendre le contrat social de Rousseau (réglant les rapports entre les humains, mais qui de toute façon ne fonctionne pas…) et en faire un vrai contrat avec la nature comme partenaire. (Mais fonctionnera t’il mieux ?).


A continuer


J.M Rohrbach



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