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Quelques chiffres symboliques


par Gral  -  04/12/2009




Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.




Quelques chiffres symboliques

Introduction

C’est toujours avec le plaisir du pléonasme que nous nous efforcerons d’enfoncer une porte ouverte en apportant une pierre de plus à notre édifice sur les mensonges souvent par omission de l’Église catholique romaine.
Nous essayerons de faire court et parler un peu de symbolique en essayant de réunir nos notes pour vous :


Les chiffres

Le chiffre 0 (zéro) :

– 0 ce chiffre représente le vide ou le néant (Babylone ; trois siècles avant JC) mais aussi l’œuf cosmique (maya) avec tout son potentiel, servait comme séparateur entre le positif et le négatif. Connu des grecs et des romains comme le vide, il n’apparaîtra comme nombre en mathématique qu’avec les chiffres arabes (VII° ou VIII° siècle et deviendra le départ de toute échelle de mesure et le passage en fin et début de cycle.
Nous trouvons aussi l’Ouroboros ou serpent qui se mord la queue mais ce symbole rejoindrait plutôt celui de la roue de vie, la vie la mort dans un cycle perpétuel pour les païens.
Le nombre 0 était inconnu des grecs et des romains donc de l’Église catholique romaine et de sa fameuse transmission du "savoir" en faisant de ce chiffre un nombre comme chez les Mayas.
Comme nombre, le zéro n’existera pas en tant que néant créateur pour les religions révélées…
Ce chiffre pourrait être associé à la lame sans chiffre, celle du mat ou du fou au tarot divinatoire (tarot de Marseille (1), cet arcane représenterait le potentiel du tout en début de jeu. Notifions ici que cette lame peut aussi porter le numéro 22, puisqu’elle est dénuée de Numéro, lors de certains tirages de cartes. Elle est hors jeu, hors humanité. Elle est le début et la fin. Dans ce cas, elle devient la fin de toutes choses. Son intérêt, qui pourrait sembler important pour certains, est qu’elle sous-tend un acquis et un potentiel dû à celui-ci pour repartir.


Le chiffre 1 :

– 1 représente l’unité ; c’est le potentiel, le devenir, le départ, le mouvement…
Il représente la stabilité parfaite, l’équilibre avant le mouvement. La figure géométrique associée au chiffre 1 serait un point de départ, l’origine de tout.
C’est la vertèbre sacrée dite sacrum ou rachis sacré.
Cette lame, le bateleur ou le magicien selon les tarots il est le tout relié et prêt à créer le chemin de vie de toute la nature donc de l’être humain.
Le chiffre un était associé au dieu soleil, dieu unique et créateur pour sa chaleur.


Le chiffre 2 :

– 2, lui, c’est la dualité ; l’ambivalence, l’union et la séparation. Le jour et la nuit. C’est deux fois l’unité ou l’ensemble de deux unités : un plus un (2).

L’union des deux unités génère souvent une troisième unité.
La figure géométrique associée au chiffre 2 serait la ligne entre deux points ;
C’est la lame représentant la papesse, c’est la femme mure qui transmet sa sagesse et son savoir.
Deux représentait le soleil (chaleur et vie) et la terre (nourriture).


Le chiffre 3 :

– 3, c’est la stabilité totale. C’est la famille –la mère, le père et le fils– tout au moins, c’est ce qui correspondait à la symbolique trinitaire de nombreuses religions dites "païennes" avant l’apparition de la trinité chrétienne… cela leur permettait d’expliquer la création car souvent, la pierre d’achoppement est la séparation de l’unité en dualité que personne ne saurait expliquer autrement qu’en pensant à une unité créatrice. D’où un dieu qui prendra trois aspects dans la trilogie catholique romaine : le père, le fils et le saint esprit… Alors que le bouddhisme considère que la nature a toujours existé sous la forme masculin-féminin et que la création viendrait de l’union de ces deux forces opposées, antagonistes ou parallèles, ignorant la théorie du moteur initial justifiant un dieu créateur ayant toujours existé sans trouver son origine dans le néant.
La figure géométrique associée au chiffre 3 serait le triangle lorsque l’on joint les trois points par un trait. Cette figure peut être inscriptible dans un cercle elle assure la stabilité (pensez aux trois pieds d’un tabouret ou les trois pieds de la table du Bateleur, carte N°1 au tarot de Marseille).
Pour notre tarot divinatoire, elle représente L’impératrice et signifierait la mère quand l’enfant est suffisamment âgé pour comprendre ses leçons. Elle est l’esprit et le soutien de la famille.

Attardons-nous un instant sur le chiffre 3 et ses dérivés :
Le chiffre 3 avait une grande importance chez les peuples eurasiens et en particulier chez les celtes qui avaient déjà une famille de dieu, le père, la mère et le fils, ce qui leur avait permis d’accepter l’idée galvaudée par la religion post-romaine d’un dieu tripartite. Chez ces peuples, le chiffre 3 représentait les trois éléments : le feu, la terre et l’eau, les avis sont très partagés sur les différentes significations. C’est aussi le soleil la terre et la lune (3). Des hypothèses semblent confirmer que le triskel représentait le dieu Baal, dieu solaire de la nature : printemps, été et hiver dans un cycle éternel. Ce dieu a été diabolisé par la religion d’Israël puis par la religion catholique romaine suite aux sacrifices qui sembleraient lui avoir été faits. Voir l’excellent article de Wikipedia sur ce sujet : http://fr.wikipedia.org/wiki/Baal

Nous retrouvons aussi une symbolique chez les druides sous la forme du triskel : trois jambes liées par le haut de la cuisse qui seraient les trois jambes de l’homme mais en réalité ce serait les deux jambes de l’homme et son tronc que la symbolique du graphisme a converti en trois jambes (triquètre signifie trois pointes). On retrouve cette représentation de trois jambes avec une tête au centre sur les armes de la Sicile sous le nom de : "Trinakria". C’est aussi le symbole des armes de l’île de Mann depuis le XIII° siècle.
Chez les celtes, les trois jambes étaient trois spirales ouvertes –trois neuf si on le regarde la pointe en haut et trois six si on le regarde la pointe dirige vers le bas. Ceci donnerait 666, le chiffre de la bête et l’on comprend mieux la haine de l’Église catholique romaine envers la femme. La dite Église n’ayant gardé qu’un triangle, celui du haut, donc l’homme qu’elle a traduit par son dieu multiple sous ses trois aspects : le père, le fils et l’esprit. Un dieu qui aurait créé l’homme à son image. Le contraire semble plus probant… Elle a omis la partie féminine du symbole détruisant ainsi la notion d’équilibre naturel que transmettait la gnose initiale. Car il faut préciser qu’une des symboliques du triskel était la nature féminine de la femme sous ses trois formes : mère, épouse et fille.
Le triskel représente l’univers sous sa forme naturelle. Le trifolium ou trèfle est chez les Irlandais depuis saint Patrick.
Il a souvent été représenté avec trois faux ou trois croissants de lune…

Ce chiffre a donné le triangle quand on joint les trois points qui le composent formant le symbole phallique, la pointe dirigée vers le haut ou la coupe, la pointe en bas qui symbolise la femme. Nous retrouvons aussi le symbole de la coupe et de la lance (ou pointe de lance) soit la femme et l’homme aussi chez les celtes. Le triangle est la première figure à déterminer un espace (triquètre = à trois pointes en botanique).
L’héraldisme ancien commence par le port des couleurs primaires puis suivant les unions, le bouclier, dit écu, se couvre de demi, de quart etc. (les japonais nous content quatre couleurs les noblesses des quatre citadelles). Avant L’héraldisme, il semblerait que les formes géométriques aient été peu utilisées. Les représentations symboliques des dieux et événements se faisaient par des animaux, des humains à tête animale ou un corps animal doté d’une tête humaine, ainsi que par les configurations astrologiques. IE les mythologies égyptienne et grecque...

Une figure de trois triangles en triangle enchevêtrés en triangle représenterait l’initiation.
C’est aussi la représentation religieuse du KKK (Ku Klux Klan).

Poursuivons notre petit topo en mentionnant un autre aspect symbolique, celui du graal qui a été cité essentiellement dans l’odyssée arthurienne.
Le graal représente la coupe qui aurait recueilli le sang du christ (le fils dans la trilogie divine de L’Église citée supra). Pour nous, l’aspect féminin de la coupe représente la femme et l’amour chevaleresque de cette époque au travers des épopées et ceux-ci complétés par celui masculin de l’épée des chevaliers. L’équilibre est ainsi conservé.

L’Église catholique a atrophié le symbole féminin et n’a gardé que la pointe de la lance de Longinus et les trois clous ( ?) qui auraient fixé son dieu sur la croix. Ce serait une aberration dans une religion masculine faite par des hommes pour des hommes donc phallique, la croix de son dieu dressée, les clous, la lance… avec interdiction de se servir du phallus autrement que pour procréer. Alors que les jeux dits sexuels servaient dans toutes les religions païennes pour l’initiation, la découverte et la connaissance de l’autre ou la procréation (féconder les femmes).
Remarque : nous ne parlerons ni des trois piliers (ou colonne) du Temple ni des trois fonctions duméziliennes ni des trois piliers des sefirots de la kabbale hébraïque ;


Le chiffre 4 :

4– Ce chiffre représente l’humain dressé sur ses jambes serrées, les bras étendus à l’horizontal de chaque côté symbolisant le haut, le bas les côtés ou les quatre directions du monde (N, S, E, O), la croix du christ… la croix inclinée reposante sur deux extrémités, dite de saint André, est aussi le X qui signifiait le don des dieux chez les celtes du nord…
C’est la figure géométrique sacrée du carré souvent inscrit dans un cercle. Le parallélogramme régulier à quatre côtés est lui-aussi inscriptible dans un cercle.
Il représente les quatre éléments l’air, l’eau, la terre et le feu.
La lame désignant le quatre est celle de l’empereur. Elle représente l’adulte qui va guider l’adolescent au sortir de la jeunesse pour en faire un homme, il est la force et l’autorité, la puissance…

Ce chiffre qui est le double du chiffre deux est hautement symbolique et chargé de magie. Il est aussi la somme de trois plus un. (Rappel).


Le chiffre 5 :

5– au départ, c’était les cinq doigts de la main. Il symbolise aussi l’humain avec sa tête, ses bras et ses jambes ainsi que le microcosme. La croix et la rose en son centre, 4 + 1, déterminent l’espace donc le volume.
C’est le nombre de vertèbres dorsales. Il est aussi les yeux, la bouche et les oreilles. Les cinq sens : la vue, l’odorat, le goût, l’ouïe, le toucher. C’est le nombre d’ouvertures du visage humain.
Le jeu de dame comprend pour chaque camp quatre séries de cinq pions.
Le chiffre cinq souvent traduit par l’étoile régulière à cinq branches ou encore pentagramme, est inscriptible dans un cercle et devient ainsi un pentacle. C’est donc un chiffre hautement chargé en symboles et en magie.
L’étoile à cinq branches représentait la nature et la féminité chez les païens quand elle était représentée la pointe en haut. Elle fut diabolisée par l’Eglise catholique romaine avec sa pointe en bas qui semblait schématiser une tête de diable avec ses deux cornes (4).
C’est l’étoile de Palestine. On la retrouve sur le drapeau marocain ainsi que pour nos décorations de Noël. C’est aussi les cinq piliers de l’islam.
La lame du tarot correspondante est celle du pape. C’est le début du second cycle dit physique (5), cycle qui sera un complément physique.


Le chiffre 6 :

6– cinq doigts plus la main qui les porte. Ou encore six points souvent associés en deux groupes de trois ou deux triangles. L’étoile de David ou seau de Salomon que tout le monde connaît et qui figure sur le drapeau israélite est la représentation des deux triangles équilatéraux inversés, l’un avec la pointe vers le haut, l’autre, la pointe vers le bas, cette figure étant inscriptible dans un cercle si les deux triangles qui la composent sont équilatéraux et de même dimension.
Lire à ce sujet l’article sur wikipédia : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89toile_de_David

Il a été dit et écrit tellement de choses sur l’étoile de David ou sceau de Salomon, qu’il est difficile de trier le vrai du faux (voir : http://www.bibleetnombres.online.fr/dvdstar.htm)
Au tarot, elle est l’amoureux, le besoin de fusion, la première déchirure avant de continuer son chemin dans la vie ou, d’un autre point de vue, le rapprochement et la séparation de deux triangles. Pour parfaire la description de cet arcane, nous dirons que l’amoureux hésite entre une femme âgée, est-ce sa mère ?, qu’il devra quitter pour choisir une femme jeune. La flèche de Cupidon orientée vers l’avenir semble répondre à cette question.


Reprenons l’interprétation qui justifie notre travail :
Le triangle avec pointe en haut symbolise l’homme sous son aspect phallique, l’autre, pointe en bas, celui de la femme sous sa forme de réceptacle ou de coupe.
La gnose connaissait bien cette dualité masculin/féminin qui mène le monde. Le symbole est d’ailleurs bien antérieur au judaïsme. Il symbolisait aussi le chiffre sept, les six pointes ou directions et le centre soient les sept jours de la semaine.

Le double triangle inversé représente donc les deux types de force opposables et indissociables du masculin et du féminin.
C'est ainsi que chez les bouddhistes, on retrouve ces triangles dont celui pointe en haut est le Lingam, l’autre, pointe en bas, est le Yona, et le double triangle ou étoile de David l'unification des deux principes.
Cette structure serait aussi présente chez les Francs-maçons sous la forme du compas et de l'équerre inversée (avec une approche fort identique).
L’étoile à six branches sous sa forme hexagonale régulière introduit le chiffre sept : six pointes, une par jour, et le centre pour le septième jour.


Le chiffre 7 :

7– est un nombre sacré avant tout, il représente la totalité, c’est le chiffre de la divinité. Il est hautement chargé de symboles et de magie sous son association des chiffres quatre et trois. C’est le nombre de vertèbres cervicales. On le retrouve pour le nombre des notes depuis le début du XIème siècle ainsi que pour le nombre des plexus ou chakras qui, selon les traditions, fut de : 5, 6, et 7. C’est aussi un nombre sacré du naturel : les sept collines de Rome, de Paris. Les sept astres du zodiaque, sept couleurs, sept péchés, sept plaies de l’Égypte, Les sept péchés capitaux : l’acédie, etc. les sept sacrements…
Il est le nombre d’ouverture de la tête humaine en comptant les yeux.
L’heptagone régulier inscriptible est souvent représenté sous forme d’étoile à sept branches mais rarement en association d’un carré et d’un triangle équilatéral inscrits dans un cercle.
Il y a le jeu des sept familles.
Cette lame est celle du chariot, elle est le déplacement incohérent sur le chemin de la vie ou l’homme, qui semble en équilibre, ne sait pas encore où aller mais il y va tant que faire se peut.


Le chiffre 8 :

8– est une fin parfaite en soi et prépare le départ d’un nouveau cycle. Rappelons rapidement qu’il est la somme de deux quatre ; de cinq et trois, du sept et du un ;… il est aussi un chiffre sacré. C’est le nombre d’ouvertures de l’homme.
Le 8 couché ou est le symbole de l’infini.
En géométrie, l’étoile à huit branches ou octogone, représente deux carrés égaux dont l’un est pivoté de 45° par rapport au centre de l’autre et représente les quatre directions et leurs bissectrices. C’est la déesse Ishtar, l’amour, la fertilité, la naissance, la mort à Babylone. C’est l’étoile de Vénus ou étoile du berger et ses huit ans de cycle.
Cette étoile entrelacée représente souvent le soleil dans les religions indoeuropéennes.
Elle est souvent associée dans l’art religieux chrétien à l’étoile de Bethleem et au Christ. En architecture, elle représenterait le Temple et il existe plusieurs églises construites sous une forme octogonale au sol. La masquée Al-Aqsa, les huit anges qui soutiennent le trône de Dieu.
C’est le chemin octuple du bouddhisme (symbole inversé chez les nazis !), c’est le lotus aux huit pétales…
La plupart des jeux de cartes sont composés de quatre séries de huit cartes (IE : belote). Le jeu d’échec comprend dans chaque camp deux séries de huit pièces.
C’est la lame de la justice au tarot. C’est la rupture assez violente avec le passé (épée) et la fin du deuxième cycle physique qui projette l’ado dans le monde avec les illusions (yeux bandés) et les tricheries (le coude sur le fléau de la balance).


Le chiffre 9 :

Le chiffre neuf se traduit par huit plus un. C’est souvent trois triangles équilatéraux décalés de 40° en géométrie sous forme d’étoile à neuf pointes ou d’ennéagone quand c’est un polygone. Il symbolise le renouveau, le départ pour le troisième et dernier cycle physique…
C’est aussi le chiffre six doublement inversé (voir supra) après une symétrie verticale et une horizontale.
Il correspond aux neuf fruits de l’esprit.
Il représente un nouveau départ dans l’évolution, après le second cycle physique, l’adolescent entre dans un cycle d’initiation et d’apprentissage vers la perfection.
C’est l’ermite au tarot, vieil homme qui tient une lanterne pour éclairer ce qui lui reste de chemin ou qui cherche quelque chose, il est atrophié d’un auriculaire. C’est une quête incomplète ou entachée. Il regarde vers le passé, autour de lui et non en lui.


Le chiffre 10 :

Son origine est les dix doigts des deux mains. Il existe sous plusieurs formes : deux fois cinq,… Ce qui donne un polygone régulier, le décagone inscriptible dans un cercle ou deux étoiles à cinq banches à pointes opposées, autre forme de polygone croisé.
Dans l’association du chiffre un et du zéro. C’est la perfection dans l’ordre divin.
On retrouve le chiffre 10 dans le nombre de commandements de la table de la loi.
C’est la roue de fortune dans notre tarot, elle tourne sans être fixe ni s’arrêter. Comme chacun le sait, la fortune peut être bonne ou mauvaise. Elle est tour à tour la richesse, l’ascension vers celle-ci ou la folie dans la chute. C’est la carte du karma. Elle est signe d’évolution.


Le chiffre 11 :

Le chiffre onze se traduit par deux unités accolées l’une à l’autre.
Dans les religions indiennes, il est le chiffre des onze désirs.
En Afrique noire, ce chiffre est sacré, il représente les onze ouvertures de la femme. Les onze qualités qui pénètrent le fœtus par ces ouvertures.
Le polygone à onze côtés est l’hendécagone
C’est la Force au tarot. La faiblesse de la femme, faiblesse qui lui permet de vaincre un chien ou un lion ( ?). Tous deux regardant vers l’avenir. Elle peut traduire la puissance de l’esprit sur le monde matériel ou le travail de l’esprit sur le corps et la matière.


Le chiffre 12 :

Chiffre hautement sacré : les douze tribus d’Israël ; les douze apôtres ; les deux fois douze heures de la journée, unité d’espace et de temps ; les douze mois de l’année solaire voire l’année lunaire…
C’est le nombre de vertèbres dorsales. C’était aussi une façon de compter chez plusieurs peuples orientaux ayant une base de calcul duodécimale. Elle s’explique naturellement par la somme de cinq doigts d’une main ou d’un pied plus celle-ci ou celui-ci. Dix doigts et deux mains, et c’est douze (avec les pieds on atteint le chiffre 24 ;).
Le polygone à douze côtés est le dodécagone
Le pendu dans le tarot de Marseille, le personnage représenté sur cet arcane est accroché par un pied et suspendu la tête en bas. Situation bien inconfortable s’il en est. Le pendu semble immobile. C’est la carte qui indique la fin du troisième cycle physique. C’est l’attente et la digestion de l’acquis (statisme). Elle prépare pour l’étape suivante.


Le chiffre 13 :

Bonheur ou malheur, porterait ce chiffre. Ceci viendrait de la cène, douze apôtres et le christ, signifiant la mort du treizième convive. Le calendrier de 12 mois lunaires admettait un treizième mois néfaste tous les six ans.
Le polygone à treize côtés est le triskaidécagone ou tridécagone.
Parmi les jeux de cartes, nous trouvons le bridge composé de quatre séries ou couleurs de treize cartes chacune.
Au tarot, c’est la seule lame à n’avoir pas de nom, même si elle représente la faucheuse. Ce n’est pas la mort mais elle indique un profond changement ou un bouleversement. Certains voient un parallèle entre cet arcane sans nom et l’arcane sans numéro (le Mat). Tous deux peuvent être une renaissance, un nouveau départ après un cataclysme, choc physique ou émotionnel comme celui de la naissance.


Note :

1 – le tarot divinatoire de Marseille comporte vingt-deux cartes, lames ou arcanes. Vingt-et-une lames chiffrées plus une lame sans chiffre qui se place soit au début, soit en fin de jeu. 21 est multiple de trois et de sept mais c’est aussi quatre fois le chiffre cinq, plus une unité ou cinq fois le chiffre quatre, plus un… Ses séries peuvent se lire comme des cycles mais parfois, ils ne sont pas tous égaux.
On y voit souvent un premier cycle de 12 cartes du un au douze inclus. Ce cycle étant dit physique. Le second cycle serait de l’arcane treize (arcane sans nom, dite du changement) à dix-neuf (le soleil). C’est le cycle de l’évolution mentale et intellectuelle de l’apprentissage, celui de l’initiation spirituelle. Le troisième cycle comprendrait deux cartes : le 20 (le Jugement) et le 21 (le Monde) qui symbolisent l'arrivée au but. Et enfin un dernier état constitué d'une seule carte, celle du Mat, qui est un peu à part dans le jeu puisqu’elle n’a pas de numéro. Elle peut trouver sa place en début ou en fin de jeu. Placée à la fin, elle est le but ultime, la mort avec le savoir d’une vie remplie. Au contraire, en début de jeu elle peut représenter la naissance ou renaissance avec tout son potentiel de vie.

2 – On remarquera ici que chacun des chiffres suivants est obtenu en additionnant l’unité au précédent…

3 – nous faisons ici allusion aux astres comme divinités car les divinités païennes étaient liées à la nature et à tout ce qui la composait.

4 – "Le Da Vinci Code exploite cette filière ;

5 – les vingt-deux lames du tarot peuvent être associées aux 22 lettres de l’alphabet hébreu en rappelant que chaque lettre le composant représente un chiffre. La somme de ces chiffres se nomme la Gématria kabbalistique (ou cabale) aussi nommée guématrie ou gématrie.


Remarques :

– Nous n’avons pas été plus avant, au-delà du chiffre treize. Ici, nous n’avons pas mentionné les séries de chiffres ni les nombres.

– Les polygones inscriptibles peuvent, pour la plupart, être tracés à la règle et au compas exceptés les : tridécagone ; hendécagone ; heptagone, pour ce dernier, il existe une construction approchée.


Quelques questions en suspension :

Dans les religions modernes, la croix sur laquelle Jésus a été crucifié représente l'homme ou son support (matériel) il n'y a aucune reprise du principe homme-dieu, homme-femme, nature-dieu, ou matériel-spirituel. Les religions ne nous parlent que de l'un ou l'autre élément à la fois, rarement voire jamais des deux associés.

À propos de l'étoile de David pourquoi est-elle appelée "Bouclier de David" ?
De plus pourquoi cet entrelacement des branches ? Une réponse pourrait être donnée par l’imitation des symboles celtiques.
Ni en astrologie, ni en alchimie on ne retrouve de triangle simple ou double (pourtant ces deux domaines sont riches en symboles) alors quelles en sont les raisons ?


Pour information :

Petit tableau récapitulatif des polygones correspondants à notre étude :

Points Noms Côtés Polygones Angle au sommet
0 zéro néant néant néant
1 Le Monad ; les as la ligne ( ?)   néant
2 Le Dyad ; les deux 2 côtés Digone ou angle :
polygone dégénéré à 2 côtés
 
3 Le Triad ; les trois 3 côtés Triangle ou trigone  
4 Le Tétrad ; les quatre 4 côtés Quadrilatère ou tétragone  
5 Le Pentad ; les cinq 5 côtés Pentagone  
6 L’hexad ; les six 6 côtés Hexagone  
7 L’heptad ; les sept 7 côtés Heptagone  
8 L’octad 8 côtés Octogone  
9 L’enneade ; les neuf 9 côtés Ennéagone  
10 Le decad ; les 10 10 côtés Décagone  
11   11 côtés Hendécagone  
12   12 côtés Dodécagone  
13   13 côtés Triskaidécagone ou tridécagone  


Gral.




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