Athéisme : l'homme debout. Vivre sans Dieu et sans religion > Citations > Thèmes > Catholicisme > 3/3



Citations :   Catholicisme

Page 3/3




"Qu'on parcoure une à une les thèses morales exposées dans les chartes du christianisme, et l'on trouvera partout que les exigences sont tendues outre mesure, afin que l'homme n'y puisse pas suffire : l'intention n'est pas qu'il devienne plus moral, mais qu'il se sente le plus possible pécheur."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain)

"Le Bouddha dit : "Ne flatte pas ton bienfaiteur !" Que l'on répète ces paroles dans une église chrétienne; - immédiatement elles nettoient l'air de tout ce qui est chrétien."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir)

"Le christianisme a fait boire du poison à Éros : il n'en est pas mort, mais il est devenu vicieux."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Par-delà le bien et le mal / 1886)

"J'en arrive à ma conclusion et j'énonce maintenant mon verdict. Je condamne le christianisme, j'élève contre l'Eglise chrétienne l'accusation la plus terrible qu'accusateur ait jamais prononcée. (...) La corruption de l'Eglise chrétienne n'a rien épargné, elle a fait de toute valeur une non-valeur, de toute vérité un mensonge, de toute sincérité une bassesse d'âme..."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / L'Antéchrist / 1888)

"Pour toutes les occasions où le chrétien attend l'intervention d'un Dieu, mais l'attend vainement - parce qu'il n'y a point de Dieu -, sa religion est assez attentive à trouver des subterfuges et des raisons de tranquillité: en cela c'est certainement une religion pleine d'esprit. À vrai dire, la foi n'a pas encore réussi à déplacer de vraies montagnes, quoique cela ait été affirmé par je ne sais plus qui; mais elle sait placer des montagnes où il n'y en a point."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Opinions et sentences mêlées)

"La religion catholique est un billet à ordre sur le ciel, qu'il serait trop malaisé de mériter par soi-même. Les prêtres sont les entremetteurs de cette mendicité."
(Arthur Schopenhauer / 1788-1860 / Parerga)

"La religion catholique est une méthode pour obtenir le ciel en mendiant. Mais comme il est trop difficile à obtenir, les prêtres servent d'entremetteurs."
(Arthur Schopenhauer / 1788-1860)

"On a coutume de louer le Protestantisme de ce qu'il a remis en honneur le temporel, comme par exemple le mariage, l'État, etc. Mais en réalité le temporel en tant que temporel, le profane, lui est bien plus indifférent encore qu'au Catholicisme; non seulement le catholique laisse subsister le monde profane, mais il ne s'interdit pas de goûter aux jouissances mondaines, tandis que le protestant, lorsqu'il raisonne et qu'il est conséquent, travaille à anéantir le temporel par le seul fait qu'il le sanctifie."
(Max Stirner / 1806-1856 / L'Unique et sa propriété / 1845)

"Fille de ses anathèmes, la doctrine chrétienne se confond avec l'histoire de ses refus, embryologie tératologique, d'un dogme désormais figé dans le formole d'un formulaire : Le Catéchisme de l'Eglise universelle."
(Alain Tête / Contre Dieu / 1996)

"L'Eglise m'apparaissait comme un éteignoir et les exégètes catholiques me semblaient condamnés au charlatanisme. Ma foi vivait encore [...] mais un ver intérieur commençait à la ronger."
(Joseph Turmel / 1859-1943 / Comment j'ai donné congé aux dogmes)

"La croyance que le papiste dit avoir est proférée et parolée à la manière d'un perroquet. On la lui engendre par crainte et peur, dès le berceau, sans qu'il entende ni qu'on lui fasse jamais entendre ce que c'est que croire."
(Geoffroy Vallée / 1550-1574 / L'Art de ne croire en rien)

"L'Eglise catholique, représentante dégénérée du christianisme primitif, s'est développée surtout par le mensonge, la crainte, la violence et la fortune.
- Par le mensonge en promettant aux naïfs une éternité de bonheur dans un lieu imaginaire;
- Par la crainte en menaçant tous ceux qui refusaient de lui obéir de tortures infinies dans un monde problématique;
- Par la violence avec les croisades, les guerres de religion, l'Inquisition, la saint Barthélemy, les Dragonnades, la Terreur blanche et les guerres qu'elle a fomentées entre les peuples, comme celles de 1871 et de 1914.
- Par la fortune, en accaparant par les moyens les plus odieux la richesse publique et privée."

(Charles Vaudet / Le Procès du Christianisme / 1933)

"Simagrées, Chansonnettes, jolis costumes... Le catholicisme et le music-hall, c'est du pareil au même."
(Boris Vian / 1920-1959 / Boris Vian en verve)

"Vos catholiques romains ont poussé leur catholique extravagance jusqu'à dire qu'il change ce morceau de pâte en Dieu par la vertu de quelques mots latins, et que toutes les miettes de cette pâte deviennent autant de dieux créateurs de l'univers. Un gueux qu'on aura fait prêtre, un moine sortant des bras d'une prostituée, vient pour douze sous, revêtu d'un habit de comédien, me marmotter dans une langue étrangère ce que vous appelez une messe, fendre l'air en quatre avec trois doigts, se courber, se redresser, tourner à droite et à gauche, par devant et par derrière, et faire autant de dieux qu'il lui plaît, les boire et les manger, et les rendre ensuite à son pot de chambre !"
(Voltaire / 1694-1778 / Le Dîner du comte de Boulainvilliers / 1767)

"Philosophiquement les romantiques s'arrêtent au déisme; ils gardent un absolu et un idéal; ce ne sont plus les dogmes rigides du catholicisme, c'est une hérésie vague, l'hérésie vague, lyrique d'Hugo et de Renan, qui mettent Dieu partout et nulle part. Les naturalistes, au contraire, vont jusqu'à la science, ils nient tout absolu, et l'idéal n'est pour eux que l'inconnu qu'ils ont le devoir d'étudier et de connaître; en un mot, loin de refuser Dieu, loin de l'amoindrir, ils le réservent comme la dernière solution qui soit au fond des problèmes humains. La bataille est là."
(Emile Zola / 1840-1902 / "Le Figaro" du 17 janvier 1881)

"C’était tout le catholicisme, c’était même tout le christianisme qui allait être emporté, car l’évangile, en dehors de quelques maximes morales, n’était plus un code social possible."
(Emile Zola / 1840-1902 / Paris, 1898)

"Depuis le premier jour, l'Eglise a pris et gardé la femme, comme l'aide la plus puissante de son oeuvre de propagande et d'asservissement. Mais, dès l'abord, un obstacle se dressait. La femme n'était-elle pas la honte et la perdition, une créature de dégoût, de péché et de terreur, devant laquelle tremblent les saints ? En elle, l'immonde nature a mis son piège, elle est la source charnelle de la vie, elle est la vie elle-même, dont le catholicisme enseigne le mépris. Aussi l'Eglise a-t-elle un instant refusé une âme à la bête de fornication, que les hommes purs fuyaient au désert, dans la certitude de succomber, si le vent du soir leur apportait la seule odeur de sa chevelure."
(Emile Zola / 1840-1902 / Vérité / 1903)

"[Eucharistie, une étrange pratique qui consiste] à avaler Dieu et à le rendre à la fosse d'aisance, ce dernier et odieux tabernacle d'une des divinités catholiques."
(Le socialiste Ardenais)

"Il ne faut pas être plus catholique que le pape."
(Proverbe québécois)


>>> Début des citations : Catholicisme


Athéisme : l'homme debout. Vivre sans Dieu et sans religion   Accueil Citations    Haut de page    Contact   Copyright ©