"Si j'avais réussi, dans le cours de cet opuscule, à communiquer ma conviction personnelle, je serais parvenu à démontrer : d'abord, que toute croyance au surnaturel, sous forme de Création, de Providence, de Vie Future, doit être rejetée par la raison ; - Ensuite, qu'elle n'est aucunement nécessaire, soit pour le maintien des sociétés humaines, soit pour la pratique des vertus morales ; - enfin, que, toujours combattue et déjà balayée par la science, cette croyance au surnaturel doit être remplacée dans le coeur de l'homme, sinon par la simple voix de sa propre conscience, au moins par le consentement et l'accord des consciences humaines, qui prononcent les arrêts de la Justice, d'après les lois de la commune utilité."