Maintenant que nous savons, habiter une planète sphérique, qui gravite autour de son étoile : le soleil, en compagnie de quelques autres inhabitées, et que notre système solaire se trouve dans une galaxie comportant plusieurs milliards d’autres systèmes, et que l’univers connu comporte lui aussi plusieurs milliards de galaxies, comment prétendre que nous sommes sous le contrôle d’un dieu, qui souhaite nous imposer des prières quotidiennes et qui nous promet après notre mort un paradis ou un enfer selon nos mérites.
Les religions ont été inspirées par la crainte de l’inconnu. Pourquoi les femmes deviennent grosses et enfantent. Pourquoi le soleil se lève et se couche, pourquoi la pluie et le vent et les tempêtes, pourquoi la lune et les étoiles apparaissent le soir et disparaissent le matin, pourquoi les inondations, la sécheresse, les jours qui s’allongent et qui se raccourcissent, le froid qui succède à la chaleur, etc. Toutes ces questions, entre autres, restées sans réponse, ont été attribuées à un être supérieur qui nous régente et à qui il faut obéir et remercier sans cesse, de peur qu’il décide de nous punir.
Maintenant que nous savons l’expliquer, à quoi servent les religions ? Un comportement altruiste envers son prochain, encadré de lois et règlements consensuels, évite les heurts et bagarres, sans avoir à implorer un pseudo dieu.
Le maintien de toutes ces religions, différentes les unes des autres, ne peut que provoquer d’interminables conflits, plus ou moins meurtriers. L’athéisme est le garant d’une entente consensuelle entre les différents peuples. Car la pratique des religions nous a convaincue, dans le passé, qu’elles ne concourent pas au bonheur des hommes et femmes.
Seules les coutumes qu’elles ont inspirées sont un frein à cette prise de conscience. Car comment faire comprendre à un musulman que la femme est son égale, ainsi d’ailleurs qu’à ceux qui pratiquent toute autre religion, mais avec moins d’acuité. C’est donc la prise de conscience de l’inexistence de pseudos dieux qui pourra un jour ouvrir l’espoir d’une entente plus prosaïque entre tous les habitants de la terre.
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