Comme théologien de formation et responsable en pédagogie devenue athée, je pense qu'il est des aspects précieux dans la culture religieuse, comme il y en a dans la littérature d'ailleurs.
Une manière d'approcher les problématiques de vie en société humaine et les valeurs qui sous-tendent celle-ci, du respect de l'intérêt pour le plus faible ou démuni ou atteint - dans sa santé ou fragilisé d'une façon ou d'une autre sont récurrents dans les Ecritures religieuses, notamment bibliques.
Au-delà de cela, je crois aussi important de laisser cette trace, même en usant d'un symbole - au gré du temps identifiable par tout un chacun, que l'on n'est pas obligé de croire - pour autant - en l'existence d'un "Surnaturel" quel que soit le nom qu'on lui donne.
On pourrait même peut-être aller jusqu'à enseigner qu'il n'y a pas que du bon (s'il y en eut jamais) dans le "fait religieux".
Au contraire, celui-ci, pour fascinant qu'il apparaisse, apporte des réponses trop simples, rassurantes, certes, mais à quel prix ? Celui payé par le destinataire de l'avertissement à l'égard du "Grand Inquisiteur" chez Dostoïevski ? Savoir : "Les hommes sont en vérité prêts à renoncer à leur libre arbitre et même à la vérité, pour le prix de la garantie de leur survie, celui du pain et de l'eau, pour ces valeurs là vois-tu, ils sont prêts à s'abandonner eux-mêmes tout entier ! Qu'un être particulièrement averti - et mal avisé - leur apporte la promesse de ce qui leur apparaît comme souverain bien et sur l'instant les voilà disposés à lui abandonner jusqu'à leurs libres choix ou consentements".
Je pense que l'éducation - surtout en ces temps ou les "religions traditionnelles" (quoi qu'on en dise) battent vraiment de l'aile - ce qui laisse s'engouffrer dans la brèche tout mouvement un tant soit peu intéressé - souvent "beaucoup" d'ailleurs !
Cette éducation donc, contre le fait même du "religieux", viscéralement accroché à l'humain, malgré les efforts acharnés, démesurés des plus grands "prophètes" de leurs temps dont - ironiquement on fit ensuite les plus grandes figures religieuses...
Ce religieux-là, qui accueille l'un et bannit l'autre au nom de valeurs antagonistes, référées aux peurs les plus noires... il faut l'arracher du coeur de tous.
Moins sous forme de panneaux publicitaires, à l'instar des britanniques, sur les bus, qui affirment "Dieu n'existe pas..., fais donc ce qu'il te plaît", que plutôt peut-être sous cette autre : "Tu es seul responsable et de toi et de l'autre et vos reconnaissances respectives, dans un petit monde fragile, loin de tout secours et hors de tout recours divin !" - Par exemple.
Oui, je crois à l'usage d'un symbole pour un ralliement des pensées réfléchissantes plutôt que des abdications humaines, sans animosité devant la liberté de choix, de conscience de spiritualité... pourvu que celle-ci soit véritablement (adverbe le plus difficile à vérifier) consentie en toute connaissance de cause et liberté.
Et je propose le plus banal qui soit, une flèche pointée vers le haut, en forme de "sapin", ou de A, que rejoint une perpendiculaire centrale, pour signifier le AT, le tout... inscrit dans un cercle évoquant la terre ?
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