Je vous écris seulement pour vous remercier d'avoir créé ce site. Je ne savais pas avant de l'avoir découvert qu'il était possible de faire quelque chose pour affirmer sa non-appartenance à l'église catholique.
Détaché depuis plusieurs années des coutumes et croyances catholiques dans lesquelles j'ai été éduqué, j'ai longtemps pensé que mon baptême n'avait aucune importance puisque je ne croyais pas à ce qu'il représentait.
Mais un jour, alors que j'entendais un prêtre défendre dans les médias une position à laquelle j'étais violemment opposé, arguant que sa légitimité venait du nombre de personnes qui composait la communauté qu'il représentait, j'ai réalisé que je faisais partie du compte. J'étais intégré à son calcul et il utilisait mon baptême pour donner du poids à sa position. D'abord révolté par ce que je considérais un abus, j'ai réalisé qu'objectivement je n'avais jamais rien fait pour affirmer que non, il n'était pas possible à l'église de s'exprimer en mon nom. C'est à ce moment que j'ai entrepris des recherches et découvert votre site. L'intitulé de votre page "Ne laissez pas l'église vous compter parmi ses fidèle", c'était exactement ça mon problème. Je ne me suis pas exécuté tout de suite mais votre site m'a permis de savoir qu'il existait une solution et de la laisser murir en moi. Il aura fallu attendre les récents débats sur le mariage pour tous et la place démesurée que l'église catholique y a tenue pour que je passe à l'acte. Grâce aux précieuses informations rencontrées sur ce site, j'ai pu renier mon baptême sans difficulté, aucune !
Et ce qui m'épate, c'est l'impact inattendu que cette démarche a eu sur moi. Après tout, ça n'est que symbolique, non ? Ça m'a valu malgré tout pas mal d'émotions. Quand j'ai reçu la nouvelle, j'avoue que la première réaction était plutôt inconfortable. J'ai eu l'impression d'être amputé d'un pan de ma vie et j'étais presque vexé qu'ils n'aient rien tenté pour me retenir. Et puis petit à petit, j'ai commencé à me sentir de plus en plus léger et incroyablement libre. Comme si jusqu'alors mon appartenance théorique à la communauté catholique, sans même que je m'en rende compte, avait constitué une donnée avec laquelle j'avais dû composer. Je veux dire par là, comme si j'avais continué à la prendre en considération dans la construction de mes idées ou dans mon ressenti, à lui devoir une certaine forme d'égard. Lui avoir dit non, c'est se détacher une fois pour toute de ça. Aujourd'hui, cette idée me remplit de joie !
Et voilà, c'est pour m'avoir permis de connaître cette joie que je voulais vous écrire pour vous remercier. C'est maintenant chose faite !
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