Les sciences ne t(p)rouvent pas tout, les religions non plus. La science et la religion
semblent naître de l'utopie. Pourquoi alors ne pas chercher sur l'utopie ?
Qu'est ce que l'utopie et en quoi nourrit-elle l'être humain et l'humanité (et vice versa).
Je suis athée mais pas d'en finir avec le sens de la vie même si au bout du compte je ne
saurais jamais d'où je viens et où je vais, et n'aurais jamais pensé que l'on puisse trouver
seul. Je suis ici et maintenant (comment est ce possible à moins d'arrêter le temps et de
fixer l'espace ? Je suis donc en projet (ou projeté par la "force divine", quel(s) dieu(x)
m'agite(nt) ainsi ?
Je doute de l'(in)existence de dieu et d'un pouvoir divin. J'ai plutôt idée de faire partie
d'un ensemble vivant où l'éphémère rejoint l'infini (selon la loi de Lavoisier [une intuition
matérielle] ou selon la pensée Bouddhiste [une intuition spirituelle]) dans un cercle sans
fin (pléonasme). Ce n'est pas en définitive un cercle à moins d'être celui des poètes
disparus ou celui des nageurs olympiques ou encore tous ces cercles qui se reproduisent
en perpétuant l'homogamie.
Etre athée (le cercle des athées) pose les limites d'une forme d'ethnocentrisme qui voudrait
que l'Homme et l'humanité soit l'unique forme d'existence (la religion y ajoute dieu) au
centre de l'ego, au centre du village, de la région, de la planète, du l'univers, du cosmos.
J'ai l'utopie d'une vie cosmopolite où l'humanité ne tourne pas en rond et les êtres humains
ne se circonscrivent pas entre eux (tout en encerclant les autres êtres vivants) à la seule
fin de l'ego et de la religion.
Q'est ce que l'utopie si ce n'est qu'elle peut construire une réalité et donner du sens au
projet ? Dans ce projet si je crois être le seul (dieu, l'élu) à être et à savoir, je ne
serai rien et ne saurai rien. Alors je ne crois pas...
(BP / texte envoyé avec le formulaire Citations d'internaute / 12 novembre 2003)