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Thaïlande

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
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Règlement de comptes chez bouddha (Bruno Philip)
Le Monde - 30 mars 2017

"En Thaïlande, la junte militaire au pouvoir a envoyé des policiers investir le temple de la puissante secte Dhammakaya pour procéder à une perquisition.
Une controverse autant religieuse que politique agite les esprits en Thaïlande. Le point de départ est une décision prise par la junte militaire au pouvoir : en envoyant policiers et militaires investir le temple principal de la puissante secte Dhammakaya, non loin de Bangkok, les militaires ont relancé le débat sur la pratique du bouddhisme, dans un pays où cette religion est revendiquée par 95 % des habitants.
L'affaire est certes, au départ, plus politique que philosophique : Phra Dhammachao, 72 ans, chef abbé du temple Dhammakaya, est accusé de malversations financières par le gouvernement issu du coup d'Etat de 2014. En réalité, on soupçonne fort que ­ledit abbé, désormais introuvable, avait des liens avec la bête noire du régime, ­l'ex-premier ministre Thaksin Shinawatra, renversé par l'armée en 2006."
[...]
http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/03/30/reglement-de-comptes-chez-bouddha_5103375_3232.html?xtmc=secte&xtcr=1


Massacres de bouddhistes en Thaïlande (Florence Compain)
Le Figaro -– 15 mars 2007 (1/6 de page)

Des insurgés séparatistes islamiques, au sud de la Thaïlande, s'attaquent aux symboles bouddhiste avec sauvagerie et se livrent à un "véritable nettoyage ethnique."
"Dans les trois provinces thaïlandaises de Narathiwat, Yala et Pattani, "les bonzes sont égorgés, brûlés vifs ou frappés à mort", constate Sunai Phasuk, directeur d'une organisation de défense des droits de l'homme. "Nous n'avions jamais vu cela. C'est un nouvel aspect de la violence dans le Sud"."
La suspicion et l'animosité montent entre les deux communautés et de nombreux bouddhistes ont fuit pour des villes plus sûres. "Nider Waba, directeur de l'association des écoles islamiques privées et conseiller du premier ministre thaïlandais, constate avec stupeur que ses ouailles "croient que tuer des bouddhistes mène au paradis". Et les bouddhistes s'arment jusqu'aux dents."
Le projet des insurgés est d'instaurer une société islamiste. "Dans les campagnes, de mystérieux tracs interdisent aux femmes d'accoucher dans les hôpitaux publics, aux échoppes d'ouvrir le vendredi, aux parents d'envoyer leurs enfants dans les écoles publiques."
Alors que les attentats se multiplient et les violences sont de plus en plus nombreuses, le gouvernement semble avoir perdu le contrôle du Sud de Thaïlande.
Quant à l'armée, elle "veut en découdre et réclame la construction d'un mur le long de la frontière pour empêcher les incursions des insurgés depuis le nord de la Malaisie."


Coup de pouce bouddhiste à la contestation en Thaïlande (Arnaud Dubus)
Libération - 21 mars 2006 (1/8 de page)

La secte bouddhiste Santi Asoke avec son "armée du "Dhamma" s'est jointe aux opposants qui manifeste contre Thaksin, le Premier ministre, accusé d'enrichir sa famille sur le dos de l'Etat. "C'est la vente détaxée de son conglomérat de télécommunication Shin Corp à Temasek, la firme d'investissement de Singapour, qui a fait exploser un mécontentement qui couvait depuis des mois devant l'autoritarisme et les abus de pouvoir de ce richissime homme d'affaires devenu politicien sur le tard."
Fondée en 1975 par un ancien présentateur vedette de la télévision, Rak Rakpongse, la secte Santi Asoke qui a attiré des intellectuels et des personnes de la classe moyenne, est devenue très puissante et a souvent joué un rôle politique dans le pays. "Pour nous, membres de Santi Asoke, il ne s'agit pas simplement de s'asseoir et de méditer. Il faut que nous aidions nos frères humains", précise l'un des membres.


Priez, Jésus vous construira une maison ! (The Nation)
Courrier International - 27 octobre au 2 novembre 2005 - (1/4 de page)

Thaïlande. Des victimes du tsunami se retrouvent en masse dans "les Eglises dans l’espoir d’obtenir de l’aide en contrepartie de quelques prières". En effet, beaucoup se convertissent au christianisme évangélique ou anglican afin de pouvoir obtenir un nouveau toit. L’un des pasteurs déclare avoir trois fois plus de paroissiens qu’avant le tsunami. Les Moken, un peuple nomade animiste vivant entre les côtes de la Birmanie et de la Thaïlande, sont une des cibles privilégiées pour les évangéliques.
Certaines voix s’élèvent cependant pour dire que ces aides des Eglises devraient aller aussi vers ceux qui ne partagent pas leur foi. "Je pense que tous les gens qui vivent sur le territoire thaïlandais devraient bénéficier de la liberté de religion que garantit la Constitution", déclare le député Wongphan. Mais, poursuit-il, "je suis résolument opposé à ce que l’aide matérielle soit conditionnée à la conversion religieuse. Cette attitude n’est pas sincère. D’un bout à l’autre de ma province, cela se fait de plus en plus et c’est une tendance que je trouve très inquiétante."
Gothom Areeya qui est membre de l’organisation de défense des droits de l’homme Forum Asia, réagit également contre ce prosélytisme : "Après une pareille catastrophe, il faut aider les gens, reconnaît-il. Mais [les Eglises] ne doivent pas exploiter les conséquences dramatiques du tsunami pour appâter ceux qui connaissent de graves difficultés".



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