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Somalie

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le



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En Somalie, des femmes bravent tradition et religion sur le terrain de foot (AFP)
L'express - 23 mars 2018

"La vue est une incongruité dans la capitale somalienne Mogadiscio. Peu après le lever du soleil, lorsque la chaleur est encore supportable, un groupe de femmes débarquent sur un terrain de football et enlèvent leurs encombrants hijabs pour révéler des maillots bleus ou verts.
Le port d'épais collants sous les shorts pour cacher leurs jambes, et de voiles ou bonnets pour cacher leurs cheveux n'y fait rien, c'est sous les regards aussi désapprobateurs qu'intrigués de jeunes hommes, choqués par ces vêtements trop moulants pour la société somalienne, que les joueuses enchaînent les exercices. [...]
Car ces jeunes femmes ne bravent pas seulement les conventions d'une société musulmane très conservatrice, elles affrontent aussi la peur, omniprésente à Mogadiscio, des islamistes shebab."
[...]
https://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/en-somalie-des-femmes-bravent-tradition-et-religion-sur-le-terrain-de-foot_1994033.html


Mogadiscio : le gouvernement encerclé par les islamistes (Stéphanie Braquehais)
Libération - 8 août 2009

"Somalie. La présidence ne tient plus qu’un quart de la capitale, livrée aux milices "shebab".
Le président somalien se montre plus facilement à New York ou Nairobi, pour un entretien avec Hillary Clinton, que dans les rues de Mogadiscio. Confiné dans son palais présidentiel, la Villa Somalia, sous haute protection, Sharif Cheikh Ahmed, élu président du gouvernement de transition en janvier, ne contrôle pas son pays, et à peine un quart de la capitale, le reste étant aux mains des milices islamistes shebab, liées à Al-Qaeda, qui ont juré de le renverser.
La donne a été changée en 2006, lorsqu’il dirigeait les tribunaux islamiques, avec Cheikh Aweys, allié aux shebab (les "jeunes") et considéré comme un terroriste notoire. L’armée éthiopienne, soutenue par les Etats-Unis inquiets de voir s’établir un pouvoir islamiste à Mogadiscio, les avait chassés du pouvoir. Cheikh Aweys a juré vengeance, tandis que Cheikh Ahmed a choisi de négocier et a été élu président. Il constitue l’unique espoir de la communauté internationale, qui, friande de ce genre de catégories, l’avait toujours considéré comme un islamiste "modéré".
Obus. Cet ancien professeur en religion dénonce désormais ses ex-alliés et la main de l’Erythrée, qui soutient activement les islamistes en Somalie pour mettre la pression sur son voisin éthiopien. "Je suis conscient que nous avons beaucoup de chemin à faire, admet-il. Mais la porte est ouverte à tous ceux qui acceptent de négocier avec nous. D’ores et déjà, de nombreux combattants de l’opposition nous ont rejoints, car ils ne sont pas d’accord avec la propagande d’Al-Qaeda"."
[...]
http://www.liberation.fr/monde/0101584226-mogadiscio-le-gouvernement-encercle-par-les-islamistes


Le président somalien reconnaît la domination des islamistes sur le pays (avec AFP et Reuters)
Le Monde – 16 novembre 2008 (1/4 de page)

"Le président somalien Abdoullahi Youssouf a reconnu pour la première fois, dimanche 16 novembre, que les rebelles islamistes en lutte contre le pouvoir central contrôlaient la majeure partie du pays et évoqué un possible effondrement du régime.
"La majeure partie du pays est aux mains des islamistes et nous, nous ne sommes qu'à Mogadiscio et Baidoa, où la guerre fait rage chaque jour", a déclaré le président somalien à des députés de son pays vivant en exil au Kenya.
Les rebelles islamistes ont brièvement occupé jeudi trois bourgs situés au sud de Mogadiscio avant de les évacuer à l'arrivée de détachements éthiopiens venus de la capitale. A Baidoa, siège du gouvernement, un attentat à la grenade a fait quatre morts et neuf blessés, dimanche."
[...]
http://www.lemonde.fr/archives/article/2008/11/16/le-president-somalien-reconnaît-la-domination-des
-islamistes-sur-le-pays_1119333_0.html


Les islamistes somaliens n’ont pas dit leur dernier mot (Camille Bauer)
L'Humanité – 4 janvier 2007 (1/10 de page)

"L'Europe discute d’une force internationale alors que les forces loyalistes et éthiopiennes ne parviennent pas à capturer les islamistes en fuite.
"Nous n’en avons attrapé aucun. Mais nous les poursuivons toujours », a avoué hier à l’AFP le ministre somalien de l’Information, Ali Jama. Après avoir remporté en début de semaine une victoire facile sur l’Union des tribunaux islamiques, le gouvernement transitoire somalien, appuyé sur l’armée et l’aviation éthiopienne, continuait hier sans succès de traquer les combattants islamistes."
[...]


Somalie - Les islamistes réinventent les camps de rééducation (Edmund Sanders)
Courrier International - 5 au 11 octobre 2006 (1 page)

"Trois mille miliciens qui avaient combattu pour les chefs de guerre ont été placés dans des camps de réinsertion par le nouveau régime. Au programme : des cours intensifs de religion et des exercices de combat."
[...] "Le programme du camp est empreint de religion. Des gardes prient à genoux, leur fusil à l’épaule. Des combattants récitent des versets du Coran tout en marchant en cadence dans la plaine poussiéreuse. "Allah akbar !" ["Allah est grand"] crient les hommes durant l’entraînement. Mais les autorités islamistes soutiennent que l’endoctrinement religieux n’est pas leur but. "Nous les rééduquons sur un plan moral et non religieux", a déclaré Cheikh Mukhtar Robow Ali, secrétaire adjoint chargé de la Défense."


Le gouvernement somalien accuse l'Erythrée de soutenir les islamistes (AFP)
Le Monde - 27 août 2006 (1/6 de page)

"Le gouvernement de transition somalien a accusé l'Erythrée, vendredi 25 août, d'avoir envoyé des soldats et des armes en Somalie pour soutenir les forces islamistes, lors d'une réunion à Addis Abeba du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA)."
Quant au cheikh Hassan Dahir Aweys, président du Conseil suprême islamique de Somalie, il a déclaré, en inaugurant un nouveau tribunal islamique : "Nous appelons les populations des régions où les soldats éthiopiens sont déployés à entamer les combats, et ensuite, les Tribunaux islamiques les soutiendront".


Le chef des islamistes somaliens appelle à la "guerre sainte" contre l'Ethiopie (Avec AFP et Reuters)
Le Monde - 21 juillet 2006 (1/8 de page)

L'Ethiopie voisine de la Somalie soutient le gouvernement de transition mis en place depuis 2004. Cheikh Hassan Dahir, le chef du Conseil suprême des tribunaux islamiques qui a signé le 22 juin, avec le gouvernement de transition réfugié à Baïdoa un accord de cessation des hostilités et de reconnaissance mutuelle, accuse l'armée éthiopienne d'avoir "envahi" la Somalie : "Les Ethiopiens ont envahi notre pays, nous devons les forcer à le quitter, et cela sera une guerre sainte".
"Le soutien d'Addis-Abeba au gouvernement de transition s'explique notamment par la crainte du régime éthiopien de voir les islamistes s'implanter en Ethiopie, pays à majorité chrétienne qui abrite une importante minorité somalienne musulmane."


Les milices islamiques somaliennes ont pris Jowhar, dernier bastion des chefs de guerre (Avec AFP et Reuters)
Le Monde - 15 juin 2006 (1/6 de page)

"Les milices des tribunaux islamiques somaliens ont pris, mercredi 14 juin, lors d'une offensive éclair, la ville de Jowhar (90 kilomètres au nord de Mogadiscio), dernier bastion de l'alliance de chefs de guerre après leur défaite dans la capitale."
Les chefs de guerre de l'ARPCT (l'Alliance pour la restauration de la paix et contre le terrorisme), que soutiennent les Etats-Unis, s'étaient en effet repliés dans cette ville de 20 000 habitants depuis la prise de Mogadiscio le 5 juin par les milices des tribunaux islamiques. "Ces dernières sont soupçonnées par les services de renseignement occidentaux d'abriter des extrémistes du réseau terroriste Al-Qaida."


En Somalie, le tribunal islamique de Hifka-Halane juge petits et grands délits sur la base du Coran (Jean-Philippe Rémy)
Le Monde - 13 juin 2006 (1/6 de page)

"A l'origine, les tribunaux islamiques, créés au cours des années 1990, promettaient de briser la loi de la jungle régnant à Mogadiscio depuis l'effondrement de l'Etat en 1991 en rendant une justice citoyenne, à dimension clanique et religieuse, et de mettre, par la force, le holà à l'impunité dont jouissaient les voyous armés organisés en milices qui pullulaient en ville." Depuis deux ans, ils se sont peu à peu transformés en force militaire. Après quatre mois de combats leurs miliciens ont réussi à chasser les seigneurs de la guerre de Mogadiscio.
"Il est encore trop tôt pour déterminer si la tendance dure de Hifka-Halane sera en mesure d'influencer l'ensemble de l'Union des tribunaux islamiques, et de transformer la victoire dans les rues en triomphe politique fondamentaliste."

A Balad, les islamistes somaliens rêvent de parachever leur conquête (Jean-Philippe Rémy)
Le Monde - 11 juin 2006 (1/8 de page)

Balad, le nord de Mogadiscio (Somalie), a été le théâtre de combats importants entre les tribunaux islamiques et la coalition de chefs de guerre, l'Alliance pour la restauration de la paix et contre le terrorisme (ARPCT). La ville est tombée le 4 juin.
Le cheikh Maolin Hashi qui est à l'origine de la victoire après avoir changé de camp et qui commande le groupe de miliciens maître de Balad, révèle ses intentions : "Notre but est que les tribunaux islamiques dominent toute la Somalie." Son souhait est d'interdire le khat, "tiges d'arbuste que les Somaliens mâchent pour en tirer des effets proches de ceux des amphétamines" et qui est la cible des religieux les plus rigoristes. Mais si tel est son intention, cette mesure sera difficile à faire appliquer, "ses propres miliciens sont les premiers à quémander un peu d'argent pour acheter la "drogue"."


Les islamistes appellent les chefs de guerre à se rendre (avec AFP)
Le Figaro - 9 juin 2006 (1/6 de page)

"Le président des tribunaux islamiques, Sharif Sheikh Ahmed, dont les miliciens ont pris de le contrôle de la capitale lundi, appelle à la reddition de ses rivaux. Les seigneurs de guerre ont aussitôt rejeté cette demande. De son côté, l’Union africaine appelle la communauté internationale à fournir "toute l’aide nécessaire" aux institutions du pays.". Les chefs de guerre, soutenus par les USA se sont récemment regroupés dans l'ARPCT (Alliance pour la restauration de la paix et contre le terrorisme)


Des tribunaux islamiques à la charia (P.B.)
L'Humanité - 8 juin 2006 (1/10 de page)

L’Union des tribunaux islamiques est apparue à Mogadiscio, en Somalie, au milieu des années 1990. Initialement ces tribunaux traitaient des affaires de délinquance, avant d'étendre leurs jugements à tous les domaines de la criminalité, avec une réelle efficacité. "Les voleurs étaient amputés et les meurtriers exécutés." Puis les mariages et les transactions commerciales ont ensuite été traités par ces tribunaux.
"Accusé de liens avec al Qaeda, l’Union des tribunaux a toujours démenti. Pourtant, l’un des tribunaux est dirigé par Cheikh Hassan Dahir Aweys, qui était à la tête de al-Itihaad al-Islaiya, proche de l’organisation de Ben Laden." Cependant l'Union des tribunaux islamiques bénéficie du rejet par les Somaliens des "seigneurs de la guerre", soutenus par les Etats-Unis.


En Somalie, des combattants islamistes sont sur le point de conquérir Mogadiscio (Jean-Philippe Rémy)
Le Monde - 6 juin 2006 (1/8 de page)

"Le dénouement approche à Mogadiscio. Ce que nul, à commencer par les Nations unies, les pays de la région ou les pressions internationales, n'était parvenu à faire en quinze ans, les miliciens de l'Union des Tribunaux islamiques sont en train de le réaliser en moins de quatre mois d'affrontements. Avec leurs véhicules équipés d'armes lourdes et leurs mortiers, les responsables de l'Union, qui regroupe onze Tribunaux, mènent, dans la capitale somalienne privée de gouvernement depuis 1991, les ultimes combats pour en chasser les "seigneurs de la guerre"."


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