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Algérie

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le



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En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras.
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A Oran, l'Eglise béatifie dix-neuf religieux assassinés, dont les moines de Tibéhirine (avec AFP)
Le Monde - 8 décembre 2018

"Ces dix-neuf "martyrs" ont été tués entre 1994 et 1996. C'est la première cérémonie de béatification à se dérouler dans un pays musulman.
C'est une première dans un pays musulman. L'Eglise catholique béatifie, samedi 8 décembre, à Oran (400 km à l'ouest d'Alger) dix-neuf religieux catholiques assassinés durant la guerre civile en Algérie dans les années 1990, dont les sept moines de Tibéhirine. [...]
C'est la première cérémonie de béatification à se dérouler dans un pays musulman, a rappelé à Rome le père Thomas Georgeon, postulateur de leur cause. "Ces gens ont passé leur vie au milieu de gens du pays, à leur donner ce qu'ils pouvaient leur offrir", a expliqué vendredi à l'AFP le père Thierry Becker, curé d'Oran depuis 1962, année de l'indépendance de l'Algérie et ancien adjoint de Mgr Claverie. Leur béatification "montre qu'une vie partagée avec ceux d'une autre religion, c'est chrétien"."
[...]
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/12/08/a-oran-l-eglise-beatifie-dix-neuf-religieux-catholiques-assassines-en-algerie_5394374_3212.html?xtmc=religion&xtcr=39


Je suis un mécréant et je l'assume (Karim Akouche)
Marianne - 9 octobre 2018

Karim Akouche est écrivain algérien, auteur de Lettre à un soldat d'Allah - Chroniques d'un monde désorienté, éd. Écritures (l'Archipel), 2018.
"Puisqu'on m'accuse de trahison envers la religion de Mahomet, autant l'assumer tout de suite : je suis un mécréant. J'ai cessé d'être musulman. L'ai-je vraiment été ? Non. Un peu. De force. On m'a obligé à l'être. Enfant, j'ai joué le jeu. Je n'avais pas le choix. J'ai appris à réciter, mécaniquement, comme mes camarades, des sourates et des hadiths. C'était seulement pour des notes, pour ne pas échouer. L'école algérienne voulait faire de moi un croyant, domptable à souhait, un soumis. Raté. J'ai résisté avec mes moyens et, surtout, grâce à la chanson kabyle engagée, au barde Matoub Lounès et aux valeurs de mes ancêtres.
Je l'ai dit quelque part : je suis un rescapé de l'école algérienne. J'aurais pu devenir djihadiste. Le système éducatif de mon pays natal m'a inculqué toutes sortes d'énormités. On m'a appris à détester les "mécréants", à me moquer des autres religions, à rabaisser la femme, à mépriser les homosexuels, les chrétiens, les juifs, les bouddhistes, les athées... On m'a appris à combattre la démocratie, à défendre la primauté des lois de Dieu sur celles des hommes. [...]
Une fois n'est pas coutume, je donne raison aussi à Sartre. Comme lui, "je hais les victimes qui respectent leurs bourreaux". Tant que l'islam ne sera pas réformé, autrement dit, tant qu'il n'aura pas été apaisé, expurgé de ses messages de haine et de guerre, je continuerai, que cela plaise ou non, à en dénoncer les dérives."
[...]
https://www.marianne.net/debattons/tribunes/je-suis-un-mecreant-et-je-l-assume


Algérie, "Enquête" sur l'enfer du paradis (Marcos Uzal)
Libération - 16 janvier 2018

"Dans un passionnant docu-fiction riche en témoignages, Merzek Allouache ausculte une société frustrée et égarée par les promesses de l'au-delà.
Le titre du film est ironique : il s'agit plutôt d'une enquête "sur" le paradis dans un pays - l'Algérie - qui n'a, du moins politiquement, rien de paradisiaque. On peut aussi y entendre l'idée que le paradis vaut d'être pensé dans l'ici-bas plutôt que comme la promesse d'un ciel hypothétique au nom duquel bien des crimes ont été commis. Car le paradis est "sali par ceux qui veulent y aller", comme le dit le journaliste et écrivain Kamel Daoud. Demander à des Algériens et Algériennes - religieux, artistes, écrivains, penseurs, psychiatres, militants mais aussi des inconnus, des adolescents - ce que représente pour eux le paradis n'a donc rien d'anecdotique ou d'angélique. [...]
Selon un ancien wahhabite, le salafisme profite du fait que la société musulmane "baigne dans la frustration sexuelle" pour entretenir une "théologie de la mort" où la promesse de 72 houris, les fameuses vierges aux cheveux noirs, sert à appâter des garçons atteints de ce que Daoud définit comme la fascinante maladie de ceux qui veulent commencer à vivre après la mort."
[...]
http://next.liberation.fr/cinema/2018/01/16/algerie-enquete-sur-l-enfer-du-paradis_1622888


Un jeune écrivain accusé de blasphème en Algérie (Margaux Boddaert)
Libération - 15 mars 2017

"Il a été convoqué le 28 février par la police judiciaire de Tipaza, à 70 kilomètres d'Alger, où il a dû s'expliquer sur des passages de son roman. Anouar Rahmani s'est retrouvé face à sept policiers. Ils lui ont posé des questions sur ses croyances, ses pratiques religieuses et un peu sur son livre, d'après le récit qu'il a fait à Human Rights Watch. Dans l'un des chapitres de la Ville des ombres blanches, publié sur Facebook en août 2016, un enfant discute avec un sans domicile fixe qui se fait appeler "Dieu" et affirme avoir créé le ciel avec du chewing-gum. Le roman raconte également une relation homosexuelle entre un combattant pour l'indépendance de l'Algérie et un colon français pendant la guerre.
Les policiers ont fait signer à Anouar Rahmani un procès-verbal après dix heures d'interrogatoire. Le document précise qu'il fait l'objet d'une enquête en vertu de l'article 144 bis du code pénal algérien : il risque entre trois et cinq ans d'emprisonnement et 100 000 dinars d'amende, soit environ 850 euros, pour "offense au Prophète" et "dénigrement du dogme ou des préceptes de l'islam". Anouar Rahmani a été laissé en liberté dans l'attente de la décision du procureur de l'inculper ou non."
[...]
http://www.liberation.fr/planete/2017/03/15/un-jeune-ecrivain-accuse-de-blaspheme-en-algerie_1553873


Algérie : sur les réseaux, "l'offense" à la religion au tribunal (Feriel Kolli)
L'Obs - 13 février 2017

"L'affaire Faudil s'ajoute à une longue série d'épisodes judiciaires impliquant des citoyens algériens, dont des blogueurs, récemment poursuivis pour "offense" à la religion.
"Victoire !" se réjouissent Maître Amirouche Bakouri et Maître Seif El Islam Cherbal, les deux avocats.
Jugé en appel pour "offense à l'égard du prophète", le blogueur Facebook Rachid Faudil a bénéficié mardi 7 février, d'une réduction de peine de cinq à un an de prison ferme.
Le commerçant de 27 ans, qui purge sa peine depuis 8 mois au centre de réinsertion de M'Sila (sud- est), devrait être libre en juin 2017. [...]
Lors du procès en appel, Rachid Faudil est présenté comme un homme "qui n'est pas un athée convaincu mais se pose des questions" et qui dans ses déclarations Facebook ne fait que livrer "une lecture personnelle et critique du Coran, de la Sunna (tradition du prophète compilée en textes ou hadiths rapportés par ses proches compagnons) et des discours de prédicateurs musulmans contemporains". [...]
Les réseaux sociaux algériens constituent donc une alternative, difficilement contrôlable, mais c'est aussi une sorte de défouloir anarchique qui ne peut pas dans le contexte algérien, être un levier d'impulsion suffisant pour organiser démocratiquement l'espace public."

http://tempsreel.nouvelobs.com/rue89/rue89-sur-les-reseaux/20170210.OBS5156/en-algerie-l-offense-a-la-religion-dans-les-reseaux-sociaux-justifie-de-nouvelles-poursuites-judiciaires.html


Des Algériens déjeunent en public en plein ramadan (Damien Roustel)
L'Humanité - 5 août 2013

"Des centaines d'habitants de Tizi Ouzou, principale ville de Kabylie, ont dénoncé l'islamisation rampante, le climat inquisitorial et la terreur qui se sont emparés de leur pays.
Ils en avaient marre de trinquer pendant le ramadan, alors ils ont décidé de déjeuner. Ne supportant plus les pressions exercées sur ceux qui ne respectaient pas le jeûne pendant le ramadan, qui s'achève à la fin de la semaine, des centaines d'habitants de Tizi Ouzou, une des principales villes de la Kabylie, se sont rassemblées samedi midi sur la place Matoub-Lounès et y ont bu, mangé et fumé.
C'est la première fois qu'une telle action avait lieu en Algérie. Ce déjeuner a été organisé par un appel de ­militants kabyles contre "l'inquisition et pour la liberté de conscience". «?Épisodiquement, les services de sécurité ­algériens s'en prennent, sur délation, dans leurs espaces privés, à des citoyens qui se considèrent non concernés par l'observation du ramadan. Pourtant, la liberté de conscience, d'opinion et la sacralité de la vie privée sont inscrites dans les lois en vigueur."
[...]
http://www.humanite.fr/monde/des-algeriens-dejeunent-en-public-en-plein-ramadan-546929


Juifs d'Algérie, une histoire singulière (Rosa Moussaoui)
L'Humanité - 27 novembre 2012

"Une exposition présentée au musée d'Art et d'Histoire du judaïsme, à Paris, retrace le cheminement de cette communauté, depuis l'Antiquité jusqu'à l'ultime exil de 1962.
Les juifs d'Algérie incarnent un long cheminement dans l'histoire de l'Afrique du Nord. L'exposition présentée, à l'occasion du cinquantenaire des accords d'Évian, au musée d'Art et d'Histoire du judaïsme (Mahj), à Paris, retrace les grandes étapes de cette histoire, depuis l'Antiquité jusqu'à l'exode de 1962. Plus de 250 documents et objets (manuscrits, livres, vêtements, objets rituels ou quotidiens, archives familiales ou administratives) balisent ce parcours, qui redonne corps à la culture et aux trajectoires politiques et sociales des juifs d'Algérie.
Sans doute leur départ massif, en 1962, contribua-t-il à reléguer dans l'intimité des familles la singularité de cette communauté. Et pourtant. l'enracinement des juifs d'Afrique du Nord, si ses origines restent mal connues, est antérieur à la conquête romaine du IIe siècle."
[...]
http://www.humanite.fr/culture/juifs-d-algerie-une-histoire-singuliere-509626


Rassemblement pour une Algérie Laïque et Démocratique (RALD) (Youcef Benzatat)
Médiapart - 27 octobre 2012

"Une page facebook a été créée au nom du "Rassemblement pour une Algérie Laïque et Démocratique" (RALD)
Les adhésions sont ouvertes à tous les Algériens et les Algériennes.
Le Rassemblement pour une Algérie Laïque et Démocratique (RALD), s'impose comme une nécessité suite à la dispersion des forces laïques et démocratiques en Algérie, à leur inefficacité, leur impertinence et leur absence sur la scène politique algérienne. Contrairement aux forces nationalo-conservatrices, toutes tendances confondues, qui monopolisent le champ d'expression et d'action politique au profit de leurs idéologies exclusives.
Pour l'avènement d'un pole de rassemblement, dans lequel il est envisagé de réunir toutes les forces laïques et démocratiques libres n'ayant aucun rapport avec les partis politiques constitués, désireuses de s'investir dans un combat politique pour une Algérie débarrassée de tous les archaïsmes, qui prennent en otage nos libertés fondamentales et hypothèquent notre avenir."
[...]
http://blogs.mediapart.fr/blog/youcef-benzatat/271012/rassemblement-pour-une-algerie-
laique-et-democratique-rald


De moins en moins de bars et d'alcool en Algérie (AFP)
Le Point - 16 mai 2012

"Les bars et débits de boisson d'Algérie ferment les uns après les autres, mais les lieux clandestins de consommation d'alcool se multiplient dans ce pays de plus en plus islamisé.
Même si les partis islamistes ont subi un échec électoral le 10 mai aux élections législatives, le principal parti au pouvoir, le Front de Libération nationale (FLN), a poussé dans cette direction religieuse.
"Cet endroit était une boîte de nuit", affirme Slimane, 33 ans, en sirotant son whisky dans un restaurant proche du Monument des Martyrs, sur les hauteurs d'Alger.
"Bientôt, ce ne sera plus qu'un restaurant sans bar, puis un restaurant où on ne servira plus d'alcool et puis il fermera", lance, dépité, ce jeune entrepreneur.
Des dizaines de bars et débits sans licence ont récemment fermé. Parmi eux des tavernes datant de l'Algérie française, avant 1962. Pourtant dans ce pays presque entièrement musulman, nombreux sont ceux qui s'affirment laïcs."
[...]
http://www.lepoint.fr/societe/de-moins-en-moins-de-bars-et-d-alcool-en-algerie-16-05-2012-1461992_23.php


Algérie : Le FLN gagne, Bouteflika garde les coudées franches (Hassane Zerrouky)
L'Humanité - 14 mai 2012

"L'ex-parti unique arrive largement en tête à l'issue des élections législatives de jeudi dernier, marquées par une forte abstention, la fraude et des irrégularités. Les islamistes qui escomptaient conquérir le pouvoir sont les grands perdants.
Envoyé spécial. Il n'y a donc pas eu d'effet printemps arabe. Pas de déferlante islamiste comme en Tunisie, au Maroc ou en Égypte, mais deux vainqueurs?: le FLN (47% de sièges) et l'abstention (57,1%, contre 65% en 2007). Pas de changement de la carte politique à l'issue d'un scrutin placé sous haute surveillance internationale. (...)
L'Alliance verte (islamiste), regroupement de trois partis - le MSP (Hamas en arabe), Ennahdha et El Islah - qui escomptait entre 100 et 120 sièges, est le grand perdant de ce scrutin?: 48 sièges, contre 69 en 2007?! En comptant les sièges obtenus par deux autres partis islamistes, El Adala (7 sièges) d'Abdellah Djaballah, et le Front du changement (4 sièges), la mouvance islamiste ne totalise que 59 sièges.
L'échec des islamistes est dû au moins à trois raisons. D'abord, les Algériens n'ont pas la mémoire courte?: l'islamisme est responsable de la tragédie qu'a vécue l'Algérie durant les années 1990 (plus de 100?000 morts). La deuxième est que l'Alliance verte n'était pas crédible?: quatre de ses dirigeants sont des ministres du gouvernement actuel. Les islamistes ont siégé dans tous les exécutifs qui se sont succédé depuis 2001?! "Avoir un pied au pouvoir et un autre dans l'opposition depuis l'avènement du printemps arabe ne pouvait pas être payant", explique un universitaire. "
[...]
http://www.humanite.fr/monde/le-fln-gagne-bouteflika-garde-les-coudees-franches-496468


Hommes, dieux… et barbarie (Didier Grandsart)
Libération - 28 octobre 2010

"Le succès du film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux, est largement médiatisé et amplement commenté. On se précipite, nous dit-on, pour admirer l’abnégation, s’étourdir en quelque sorte des idées de pureté, de foi, de grandeur d’âme. Mais, s’il semble ainsi évident que les spectateurs trouvent chez les moines de Tibéhirine un humanisme qui relève d’un idéal à atteindre, des réponses toutes faites à la recherche du sens de la vie, il est intéressant de se demander avec quelles interrogations ils quittent le film. Une œuvre de création n’est-elle pas d’abord remarquable par les questions qu’elle permet au lecteur, au spectateur de se poser ? Pourquoi et comment des moines, représentants de la religion catholique, se sont-ils retrouvés en Algérie, terre d’Islam ? Il est à craindre que beaucoup des Français enthousiasmés par Des hommes et des dieux ne se soient pas posé la question. (...)
Cette famine fut l’occasion d’un coup de force de la part de l’institution catholique désormais installée en Algérie. Alors que Napoléon III voulait faire respecter l’islam et avait demandé qu’on ne tente pas de convertir les musulmans, Charles Lavigerie, archevêque d’Alger, rêvait d’évangéliser les populations algériennes. Il organisa en 1868 le recueil de quelques centaines d’orphelins dont les parents avaient été victimes de la famine et s’empressa de les faire baptiser puis catéchiser. «La conquête du monde par la croix», tel était le mot d’ordre des missions, et la IIIe République sut reconnaître en Lavigerie un partenaire de premier plan de son œuvre coloniale en lui consacrant des funérailles nationales à Alger en 1892. Quelques années plus tard, en 1916, Charles de Foucaud dont les moines de Tibéhirine portaient l’héritage, déclarait : "Le seul moyen que les Algériens deviennent français est qu’ils deviennent chrétiens." On comprend bien la compassion que peuvent inspirer les héros du film. Mais il semble bien qu’elle ne soit pas accompagnée d’un questionnement indispensable sur l’histoire et que, pour magnifier le drame de quelques hommes, de nombreux spectateurs occultent purement et simplement la tragédie d’un peuple.
Dernier ouvrage paru : "Paris 1931. Revoir l’Exposition coloniale", Ed. FVW, 2010."

http://next.liberation.fr/cinema/01012298884-hommes-dieux-et-barbarie


Un Algérien condamné pour ne pas avoir fait le ramadan (Source AFP)
Libération - 21 octobre 2010

"Un jeune Algérien a écopé de deux ans de prison ferme et de 100.000 dinars (1.000 euros environ) d'amende pour n'avoir pas jeûné fin août durant le ramadan, a rapporté jeudi le quotidien indépendant El-Watan.
Bouchouta Fares, 27 ans, a été déféré devant la justice d'Oum El Bouaghi, à quelque 500 km au sud-est d'Alger, et a été condamné lundi à cette peine pour "atteinte à un précepte de l'islam", selon le journal qui n'a pas précisé la religion de Bouchouta Fares.
Agissant sur renseignement, la police de la localité proche de Ain el Beida, a fait une descente dans un lieu abandonné du centre-ville à la recherche d'un groupe de non-jeûneurs. Tous ont pu prendre la fuite à l'exception de Fares qui a ensuite été placé sous mandat de dépôt, a rapporté en Une le quotidien algérien."
[...]
http://www.liberation.fr/monde/01012297639-un-algerien-condamne-pour-ne-pas-avoir-fait-le-ramadan


L'esprit souffle encore à Tibhirine (Nadjet Cherigui)
Le Figaro Magazine - 28 août 2010

"Quatorze ans après le massacre des moines français, le drame hante encore toutes les mémoires. Au monastère, pourtant, la vie continue, grâce au dévouement de villageois et au courage d'un prêtre et de quelques religieuses. Nous sommes retournés sur ces lieux habités par le souvenir de sept hommes de paix.
Tibhirine, cela signifie "les jardins", en kabyle. Tibhirine, c'est aussi un village peuplé de quelques centaines d'âmes, accroché dans les collines de la région de Médéa, en Algérie, à une petite centaine de kilomètres au sud d'Alger. Tibhirine, c'est surtout une vie sans fioritures. (...)
Quatorze années se sont écoulées depuis le massacre. Notre-Dame-de-l'Atlas, majestueuse bâtisse du XIXe siècle, est toujours là pour témoigner de la présence - encore palpable - des religieux. Mais le silence et la quiétude des lieux sont presque assourdissants, tant ils résonnent encore de leur absence vertigineuse. Ce vacarme du manque, le père Jean-Marie Lassausse vient l'interrompre deux fois par semaine. C'est à ce rythme, depuis près de dix ans, que ce prêtre ouvrier de la Mission de France se rend au monastère de Tibhirine."
[...]
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/08/28/01016-20100828ARTFIG00002-l-esprit-souffle-encore-a-tibhirine.php


Algérie: le collectif "SOS LIBERTES" appelle au respect des libertés de conscience (AP)
Le Nouvel Observateur - 10 août 2010

"Le collectif SOS LIBERTES, composés d'intellectuels, a appelé mardi au respect des libertés de conscience, alors que le monde musulman s'apprête à entamer mercredi le mois de Ramadan.
"Si, comme chaque année, l'Etat a pris des mesures pour faciliter l'observance de ce rite par les pratiquants, les non-pratiquants risquent, une nouvelle fois, d'être la cible des forces de sécurité, transformées pour la circonstance en bras armé de l'inquisition", redoute le collectif qui rappelle que, "ces dernières années, des 'dé-jeûneurs' pourtant discrets, ont été arrêtés et condamnés à de lourdes peines de prison".
Face aux menaces et aux risques d'intimidations dont pourraient être l'objet, de la part des intégristes, ceux qui ne pratiquent pas le jeûne, SOS LIBERTES appelle les autorités algériennes "à respecter les lois de la République, en mettant un terme au détournement des institutions au service d'une idéologie intolérante et liberticide"."
[...]
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100810.FAP6620/algerie-le-collectif-
sos-libertes-appelle-au-respect-des-libertes-de-conscience.html


Résurgence des violences islamistes en Algérie (Hassane Zerrouky)
L'Humanité – 21 août 2008 (1/6 de page)

"Alger. Un nouvel attentat a provoqué la mort de onze personnes hier matin, moins de vingt-quatre heures après l’attaque suicide contre une école de gendarmerie." [...]
Extrait : "Plus grave, même au plus fort du terrorisme algérien, en 1995-1996, l’ex-GIA, alors au faîte de sa puissance, n’avait pas réussi à frapper les institutions de l’État comme l’a fait al Qaeda. Non parce que les islamistes sont mieux organisés, mais parce que les promulgations, d’abord de la loi sur la Concorde civile en 2000 leur promettant une amnistie partielle à condition qu’ils déposent les armes, puis la loi sur la réconciliation nationale en 2006 assurant une totale amnistie y compris à ceux ayant commis des crimes de masse ont eu pour conséquences une baisse générale de la vigilance. Celle-ci s’est traduite par un retour en force des islamistes, encouragé par les autorités, sur le terrain politique, et un retour du religieux dans la vie sociale. " [...]
http://www.humanite.fr/2008-08-21_International_Resurgence-des-violences-islamistes-en-Algerie


Convertis algériens: six mois de prison avec sursis et une amende (AP)
Le Nouvel Observateur – 2 juillet 2008 (1/10 de page)

"Deux Algériens convertis au christianisme ont été condamnés mercredi à six mois de prison avec sursis et 100.000 dinars d'amende(1.000 euros) pour prosélytisme, a appris l'Associated Press auprès de leur avocate maître Khadîdja Khalfoun. Le président de l'église protestante d'Algérie, Mustapha Krim, a qualifié ce verdict de "scandaleux". [...]
""C'est scandaleux d'arriver à de tels verdicts pour des délits d'opinion contre des personnes arrêtées en possession d'ouvrages traitant du christianisme", s'est indigné le président de l'église protestante d'Algérie, Mustapha Krim, dans une déclaration à l'AP. "Nous en appelons à un changement radical des lois, en particulier la loi de février 2006, et à ce que les chrétiens d'Algérie puissent vivre leur foi en toute liberté et en toute sérénité, au même titre que les musulmans", a-t-il ajouté. [...]
Depuis février 2006, l'exercice du culte non musulman est soumis à une loi qui pose le préalable de l'autorisation du ministère de l'Intérieur pour le lieu où doit s'exercer le culte et celle des autorités religieuses pour la personne qui doit diriger ce culte. Plusieurs procès ont depuis été intentés contre des convertis accusés de prosélytisme."

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/20080702.FAP2831/


Quatre chrétiens condamnés en Algérie (L.S. avec AFP)
Le Figaro – 3 juin 2008 (1/6 de page)

"Un tribunal correctionnel du sud-ouest de l'Algérie vient de condamner quatre Algériens à des peines allant de six à deux mois de prison avec sursis. Leur faute : la "pratique illégale d'un culte non musulman". Les quatre hommes, qui se sont convertis au christianisme dans ce pays de 33 millions d'habitants, dont seulement une dizaine de milliers de chrétiens, n'ont pas exercé leur religion dans le cadre prévu par la loi.
Début mai, un groupe de six hommes avait été interpellé à Tiaret à la sortie du domicile d'un deux et accusés d'avoir participé à une messe dans ce lieu qui n'est pas prévu à cet effet, selon les forces de sécurité.
En effet, en Algérie, le culte chrétien (catholique et protestant) est autorisé, mais l'exercice de toutes les religions est strictement encadré. Selon la loi controversée de février 2006 réglementant le culte en Algérie, le lieu de culte et son servant doivent être agréés par le ministère des affaires religieuses."
[...]


Les chrétiens poursuivis en Algérie (Ryma Achoura)
Libération – 28 mai 2008 (1/6 de page)

"Accusée de prosélytisme, une protestante risque entre deux et cinq ans de prison.
Habiba Kouider retient son souffle depuis une semaine. Mais elle devra encore attendre pour savoir si le fait d’être chrétienne en Algérie peut la conduire en prison. Hier, la communauté chrétienne tout entière attendait avec inquiétude le dénouement du procès de cette femme de 36 ans, accusée de "pratique sans autorisation d’un culte non musulman". Le tribunal correctionnel de Tiaret (nord-ouest du pays) a reporté son verdict pour "complément d’information", mais l’accusée risque trois ans de prison ferme selon les réquisitions du procureur."
[...]


Algérie : prison ferme requise contre six chrétiens (avec AFP)
Le Figaro – 27 mai 2008 (1/8 de page)

"Les prévenus sont accusés d'avoir organisé une messe sans autorisation. Un complément d'information a en revanche été demandé dans le procès controversé d'une Algérienne, arrêtée dans un bus en possession d'une dizaine de Bibles.
Pour avoir voulu organiser une messe sans autorisation, six jeunes Algériens, convertis au christianisme, passeront-ils deux ans derrière les barreaux ? C'est la sévère peine qu'a requis mardi le procureur de Tiaret, dans l'Ouest algérien. Le magistrat a également réclamé une amende de 500.000 dinars environ 5.000 euros- à l'encontre de chacun des prévenus, mis en examen pour exercice illégal d'un culte non musulman."
[...]


Une offensive antichrétienne en Algérie
Le Figaro – 20 mai 2008 (1/4 de page)

"Interpellée en possession de bibles et d'évangiles, Habiba Kouider est accusée de «pratiquer un culte non musulman, sans autorisation». Notre correspondant a suivi son procès mardi.
Le tribunal correctionnel de Tiaret a abrité, mardi, un procès surréaliste. L'accusée, Habiba Kouider, une chrétienne de 37 ans, est éducatrice dans une crèche. Elle comparaît pour détention de livres religieux, un délit passible de prison depuis l'adoption, en février 2006, de la loi qui réglemente "les cultes non musulmans". Le 29 mars 2008, alors qu'elle se rendait en bus d'Oran, où elle fréquente l'école biblique, à Tiaret, son lieu de résidence, elle est interceptée par des gendarmes. Dans son sac, ils découvrent les pièces à conviction : des bibles et des évangiles. Ils l'arrêtent et la transfèrent à la police, qui la place en garde à vue. Plusieurs officiers se relaient alors pour un interrogatoire humiliant de la "mécréante"."
[...]


Algérie: 3 islamistes tués ce week-end (AFP)
Le Figaro – 12 mai 2008 (1/10 de page)

"Trois islamistes armés ont été tués samedi et dimanche au cours de trois opérations séparées à travers le territoire algérien, a-t-on appris de sources sécuritaires aujourd'hui.
Deux des trois islamistes ont été tués dimanche dans la région de Tlemcen, à la frontière marocaine, dans deux embuscades dressées par les forces de sécurité. L'un d'eux était un ex-repenti, qui avait bénéficié d'une grâce présidentielle, avant de reprendre le maquis, selon les mêmes sources."
[...]


Des personnalités algériennes défendent la liberté de culte (Thierry Oberlé)
Le Figaro – 19 mars 2008 (1/6 de page)

"Des intellectuels dénoncent les brimades dont sont victimes les chrétiens dans leur pays.
Sans précédent en Algérie, l'appel "pour la tolérance" et "le respect des libertés" est signé de personnalités de premier plan comme l'écrivain Boualem Sansal, l'historien Mohammed Harbi, l'universitaire Salem Chaker, le président de la Ligue des droits de l'homme Abdennour Ali Yahia ou le caricaturiste Ali Dilem. Dans un texte rendu public hier, des intellectuels dénoncent le harcèlement des chrétiens pour "délit de prière". Les signataires expriment leur "solidarité avec la communauté chrétienne d'Algérie, cible de mesures aussi brutales qu'injustifiées". Ils affirment leur attachement "à la liberté de conscience, du droit de chacun de pratiquer la religion de son choix, ou de ne pas pratiquer"."
[...]


"Les salafistes veulent l'effondrement de l'Etat algérien" (H'mida Layachi)
Le Monde – 13 décembre 2007 (1/6 de page)

Entretien avec H'mida Layachi, directeur d'Al-Djazaïr News et spécialiste des mouvements islamistes armés, à propos des attentats d'Alger du 11 décembre 2007. Propos recueillis par Florence Beaugé.
"On observe une continuité qui ne peut pas être une coïncidence. Le 11, ce n'est pas seulement la date des attaques contre le World Trade Center, en septembre 2001 – référence pour les salafistes –, ou celle des attentats à la voiture piégée en avril à Alger. C'est aussi une date importante de la révolution algérienne : le 11décembre 1960, les Algérois étaient sortis en masse dans les rues pour manifester leur soutien au FLN [Front de libération nationale].
Les organisateurs des attentats de lundi détournent ce symbole de l'Etat-nation pour en faire le symbole de l'Etat salafiste. Pour eux, l'Etat algérien est le produit de la colonisation. Ils veulent son effondrement."
[...]


Les islamistes algériens multiplient leurs attaques (P.B.)
L'Humanité - 10 septembre 2007 (1/8 de page)

"Batna puis Dellys : les attentats kamikazes se suivent, revendiqués par "Al Qaeda au Maghreb islamique", ex-groupe salafiste, résidu de la guérilla terroriste des années 1990."
Extraits : "À quelques jours du début du ramadan, mois généralement propice aux activités des groupes islamistes, ces deux attentats ne manquent pas d’inquiéter. D’autant que de nombreuses questions se posent. La transformation du GSPC en filiale d’al Qaeda au Maghreb est-elle le signe d’un changement de politique (l’ex-GSPC inscrit-il son combat au niveau international plutôt qu’au niveau national ?) ou s’agit-il d’une volonté de médiatisation visant à recruter plus de djihadistes dont certains auraient fait leurs armes en Irak comme la génération précédente en Afghanistan ?" [...]
"... ces attentats - qui ne sont sans doute que les premiers d’une longue série - montrent que la politique de concorde nationale engagée par le président algérien Abdelaziz Bouteflika après son élection en 1999 marque non seulement ses limites (de nombreux islamistes libérés dans le cadre de l’amnistie ont repris le maquis) mais son incapacité à régler les vrais problèmes de la société algérienne, qui nourrissent le terrorisme islamiste."


Voyage d'une délégation islamo-chrétienne en Algérie (Stéphanie Le Bars)
Le Monde - 20 février 2007 (1/6 de page)

Cette visite interreligieuse, constituée d'une délégation d'une douzaine de membres, se déroule à l'initiative de Azzedine Gaci, président du Conseil régional du culte musulman de Rhône-Alpes avec le soutien de Mgr Philippe Barbarin, l'archevêque de Lyon. Pour les Algériens, l'objectif du voyage est de "restaurer l'image de l'Algérie ternie par des années de violences"
"Ces dernières semaines, le gouvernement algérien, qui a pris en charge le voyage, a facilité les différents rendez-vous prévus à Annaba, Constantine, Alger et Tibéhirine avec les autorités religieuses musulmanes et la petite communauté chrétienne du pays, au prix de quelques modifications dans le programme initial."


Algérie. Chez le guérisseur barbu (Samia Lokmane)
Courrier International - 30 novembre au 6 décembre 2006 (1/2 page)

"Entre thérapie et sorcellerie, la roqia est un rite musulman qui consiste à réciter des sourates du Coran pour soulager les malades. Une pratique traditionnelle qui fait aujourd’hui la fortune de nombreux charlatans."


Elles refusent le pardon aux islamistes algériens (Hassane Zerrouky)
L'Humanité - 25 avril 2006 (1/8 de page)

Soutenues par des militants démocrates, des femmes manifestent tous les dimanches devant le gouvernement contre la libération massive des terroristes islamistes aux cris de "Non à l'impunité", "Justice aux victimes", "Non au pardon", "Libérez les journalistes, enfermez les terroristes". L'une d'elle a eu sa fille égorgée parce qu'elle avait refusé de se plier à l'interdiction faite par le GIA aux femmes d'aller étudier.
Certaines envisagent de quitter l'Algérie : "Les barbus ont réinvesti l'espace public comme si de rien n'était. Même s'ils se tiennent à carreau, leur hostilité à l'égard des femmes transparaît sur leurs visages quand on les croise. Pour moi, la cause est entendue, je suis fatiguée, je pars."


Le gouvernement algérien veut lutter contre le prosélytisme d'organisations chrétiennes (AFP)
Le Nouvel Observateur (site Internet) - 11 novembre 2005 - (36 lignes)

Afin de contrer l'action d’organisations chrétiennes qui veulent évangéliser la société dans certaines régions du pays, le gouvernement algérien veut mettre en place un dispositif juridique qui prévoit que toute pratique religieuse autre que l'Islam "doit se faire désormais dans un cadre associatif, au sein d'associations à caractère religieux qui doivent au préalable avoir l'autorisation du ministère de l'Intérieur".
En effet de nombreux jeunes, qui imputent la violence sévissant dans le pays depuis 1990 à l’islam intégriste, se sont tournés vers le christianisme, notamment vers des associations protestantes très actives en Kabylie. "Ces associations, qui conjuguent à la fois prosélytisme et actions caritatives, n'ont pas de mal à trouver de nouveaux adeptes, des jeunes en particuliers confrontés à la misère sociale.".
Le projet du gouvernement algérien répond aux pressions des partis et organisations islamistes qui brandissent "le spectre de l'évangélisation de l'Algérie".


Algérie : le retour politique d'un dirigeant islamiste
Le Figaro - 27 septembre 2005 - (1/2 page)

Le référendum du 29 septembre sur la réconciliation nationale doit permettre au président Abdelaziz Bouteflika d'obtenir les pouvoirs de décréter de larges mesures de grâce. Madani Merzag, l'ancien chef de l'Armée islamique du salut (AIS), branche militaire du FIS, s'est engagé pour la victoire du oui au référendum et parcourt le pays pour défendre le projet du président algérien. "Il fallait mettre fin à la tragédie et aider le président", déclare-t-il.
Cependant, il ne se considère pas comme un repenti : "Je regrette les dégâts humains, mais c'était la guerre. Nous n'étions pas des criminels, notre combat contre le système était juste car nous voulions renverser un régime politico-mafieux."
Madani Merzag dit vouloir poursuivre son engagement par des moyens pacifiques : "Nos idées vont finir par triompher en Algérie. Je suis convaincu à 100% que le courant islamique va dominer la société." Il espère pouvoir intégrer un mouvement islamiste et créer une force politique "avec tous ceux qui croient à la religion et en l'Algérie". Il souhaite ainsi la création d'un Etat démocratique encadré par les valeurs islamiques. Faisant référence "au parti de la France", ancienne puissance colonisatrice, il précise : " L'Algérie, ce n'est pas un petit groupe de laïcs et de Kabyles, ces faux musulmans. L'Algérie est arabo-islamique".
Même si Madani Merzag est le symbole de la politique de conciliation du gouvernement, "Abdelaziz Bouteflika répète qu'il n'est pas question de permettre un retour sur la scène politique des "gens qui ont mis le feu pendant quinze ans durant"."


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