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Afghanistan

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le



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En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
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Afghanistan, la nouvelle donne djihadiste (Lina Sankari)
L'Humanité - 23 octobre 2015

"A peine formé, le gouvernement d'union nationale doit tout à la fois affronter l'offensive talibane?dans le nord du pays et l'implantation progressive de l'"État islamique", qui entend se servir?de l'Afghanistan comme d'un tremplin pour une expansion vers l'Asie centrale.
L'extrême focalisation sur le Moyen-Orient a eu tendance à éloigner un autre terrain de guerre toujours en proie aux combats. Depuis le retrait d'Afghanistan de la majeure partie des troupes de l'Otan, fin décembre?2014, l'organisation militaire occidentale est censée poursuivre exclusivement une mission d'entraînement et de formation des forces de sécurité nationales. [...]
Sur le terrain, la population civile paie un lourd tribut?: plus de 5?000 personnes sont mortes ou ont été blessées durant les six premiers mois de l'année. Un record depuis 2009. "Cette nouvelle vague de combats est aggravée par une convergence de réseaux extrémistes et terroristes internationaux - comprenant des talibans, des milliers de combattants étrangers et des groupes extrémistes comme l'"État islamique" - qui ont pris le contrôle de districts, voire de provinces qu'ils utilisent comme des bases", a soutenu le représentant permanent de l'Afghanistan auprès des Nations unies, Zahir Tanin."
[...]
http://www.humanite.fr/afghanistan-la-nouvelle-donne-djihadiste-587637


Les talibans ont maintenant voix au chapitre (Pierre Barbancey)
L'Humanité - 12 septembre 2012

"Confirmant l'échec définitif de la stratégie guerrière adoptée par Washington et ses alliés depuis 2001, un rapport britannique témoigne de discussions avec les talibans visant à l'organisation d'un transfert de pouvoirs en leur faveur.
D'après un rapport du Royal United Service Institute (Rusi) cité par le Guardian lundi et qui devrait être prochainement publié, "les talibans seraient ouverts à la négociation d'un cessez-le-feu dans le cadre d'un règlement général et aussi à faire le lien entre les mesures de rétablissement de la confiance et le point principal de la répartition du pouvoir politique en Afghanistan". Ces informations seraient issues de discussions informelles menées par des experts du Rusi (trois du King's College de Londres et un de Harvard) et deux anciens ministres talibans, un ancien chef moudjahid. Ils seraient proches du mollah Omar. Selon eux, les talibans pourraient accepter la poursuite des opérations antiterroristes américaines contre al-Qaida à condition qu'aucune attaque ne soit lancée vers d'autres pays et que ces attaques n'interfèrent pas avec la politique intérieure. Mais, selon le rapport, du point de vue des talibans, un cessez-le-feu ne pourrait en aucun cas impliquer une reddition."
[...]
http://www.humanite.fr/monde/les-talibans-ont-maintenant-voix-au-chapitre-503798


L'avenir incertain de l'Afghanistan (Régis Soubrouillard)
Marianne - 13 juin 2012

"Après le retrait des troupes françaises prévues pour la fin 2012, les troupes américaines quitteront le territoire afghan fin 2014. Auteur d'un livre à paraître en septembre, "Les larmes d'Allah, Guerre, islamisme et drogue en Afghanistan : conséquences pour le reste du monde", le chercheur René Cagnat échafaude trois scénarios plus ou moins optimistes en ce qui concerne l'avenir du pays. Plusieurs constantes : difficile d'échapper à une guerre civile et l'incontournable question du narco trafic.
Fin 2012 pour les Français. Fin 2014 pour les américains. Dans un peu plus de deux ans, les troupes de l'OTAN auront quitté l'Afghanistan. Si déjà la transition suscite des inquiétudes dans un pays encore très instable, certains s'interrogent sur l'avenir de la région après le retrait des forces internationales.
Placé au cour des grands intérêts stratégiques des puissances durant le XIXe et le XXe siècle, le pays a été si longtemps un "jouet" des Britanniques, de l'Iran, des Russes, puis de l'Arabie saoudite avec Al-Qaida, que les trois scénarios, plus ou moins optimistes, échafaudés par l'auteur comportent au moins une constante, véritable postulat de départ : l'Afghanistan a peu de chances de devenir à court terme un Etat autonome et stable par lui-même.
Malgré des ressources énergétiques exceptionnelles et un réseau de communication relativement développé, facteurs de développements commerciaux qui pourraient permettre à l'Asie Centrale " à l'horizon d'une quinzaine d'années, une prospérité qui rivaliserait avec celle de l'âge d'or des Routes de la soie ", de nombreux éléments, division clanique et ethnique, antagonismes nationaux, surpopulation et manque d'eau, fanatisme religieux, trafics en tout genre, et la corruption omniprésente tirent la région vers le bas."
[...]
http://www.marianne2.fr/L-avenir-incertain-de-l-Afghanistan_a219620.html


Corans brûlés : Karzaï à la TV pour appeler les Afghans au calme
Libération - 26 février 2012

"Le président afghan s'est exprimé après six jours d'émeutes provoquées par l'incinération de Corans dans une base américaine et qui auraient fait 29 morts et environ 200 blessés." [...]
http://www.liberation.fr/monde/01022392304-reactions-sur-corans-brules-karzai-a-
la-tv-pour-appeler-les-afghans-au-calme


Corans brûlés : neuf morts au quatrième jour de manifestations en Afghanistan (avec AFP)
L'Express - 24 février 2012

"Plusieurs villes du pays ont de nouveau été le théâtre de manifestations contre la profanation d'exemplaires du Coran. Huit civils et un policier afghan ont trouvé la mort ce vendredi à la suite de ces rassemblements.
Quatrième jour de protestation. Des centaines d'Afghans ont à nouveau manifesté, ce vendredi, à Kaboul et dans au moins cinq autres provinces d'Afghanistan pour protester contre l'incinération de Corans mardi dans une base militaire américaine. D'après un dernier bilan, neuf personnes, huit civils et un policier afghan, ont été tuées dans ces nouvelles manifestations.
A Kaboul, des rassemblements se tenaient dans cinq arrondissements de la ville, selon une source policière, alors que des marches avaient également lieu dans les provinces de Baghlan et Kunduz dans le nord pays, Bamyan et Ghazni, au centre, et Nangarhar, à l'est. Ces marches ont débuté après la prière du vendredi, durant laquelle au moins un imam à Kaboul a poussé les fidèles à prendre la rue pour protester contre la destruction du livre saint de l'islam."
[...]
http://www.lexpress.fr/actualite/monde/corans-brules-neuf-morts-au-quatrieme-
jour-de-manifestations-en-afghanistan_1086182.html


Bientôt seuls face aux talibans (Peter Eichstaedt)
Courrier International - 24 juin 2011

"Le 22 juin, Obama a annoncé le retrait, d'ici à l'été 2012, du tiers des forces américaines stationnées sur le territoire afghan, soit 33 000 hommes. Ce départ précipité va permettre aux insurgés de reprendre le pouvoir, estime un analyste basé à Kaboul.
L'Afghanistan vit des instants critiques, et un retrait hâtif des forces américaines est une grave erreur. [Le 22 juin, Obama a annoncé le début du retrait des forces américaines stationnées en Afghanistan, à partir de juillet prochain. D'ici à 2012, 33 000 soldats quitteront le sol afghan]. Non seulement cette décision va ouvrir la voie à la guerre civile et au chaos qui ont déjà failli engloutir le pays, mais elle va recréer les conditions qui ont justifié l'intervention des Etats-Unis et de l'OTAN. Et cela revient à abandonner des millions d'Afghans qui se sont battus pour un avenir lié aux engagements de la communauté internationale vis-à-vis de leur pays. Ils vont se retrouver démunis, confrontés à un conflit ethnique [entre les ethnies minoritaires et les Pachtounes majoritaires] du genre de ceux qu'ils espéraient avoir laissés derrière eux.
Si la mort de Ben Laden, le 2 mai, est une victoire symbolique dans la guerre contre le terrorisme, en elle-même, elle ne contribue nullement à rendre le monde plus sûr. Al-Qaida existe toujours en tant qu'organisation. Depuis que les talibans ont été dispersés par l'intervention sous commandement américain, ils ont fait preuve d'une remarquable capacité de résistance et n'ont cessé de se renforcer depuis quatre ou cinq ans, au point qu'ils sont peut-être plus redoutables aujourd'hui que jamais."
[...]
http://www.courrierinternational.com/article/2011/06/24/bientot-seuls-face-aux-talibans


Deux afghans convertis risquent la peine de mort
Libération - 29 novembre 2010

"Musa Sayed, 45 ans, et Ahmad Shah, 50 ans, deux Afghans convertis au christianisme, risquent la peine de mort pour avoir abjuré l’islam. Incarcérés à Kaboul, les deux hommes, membres de la minorité chiite hazara, "sont accusés de s’être convertis à une autre religion, ce qui est considéré comme un crime par la loi islamique. Ils risquent la peine de mort ou la prison à perpétuité", a déclaré le procureur Din Mohammad Quraishi. L’affaire fait ressortir les contradictions de ce pays qui repose sur la loi islamique tout en ayant fait sienne la déclaration universelle des droits de l’homme qui reconnaît la liberté de culte."
Je croyais naïvement qu'on avait envahi l'Afghanistan pour en chasser les talibans.
http://www.liberation.fr/monde/01012305024-deux-afghans-convertis-risquent-la-peine-de-mort


Afghanistan. Le réveil de la minorité chiite est aussi politique (Frédéric Bobin)
Le Monde - 20 août 2009

[...] "Khatam-ul-Nabieen est le bastion de l'ayatollah Asef Mohseni, la figure charismatique du parti fondamentaliste Harakat-e-islami. Le chef religieux est devenu si influent que le président Hamid Karzaï, candidat à sa propre succession lors du scrutin présidentiel du 20 août, le courtise ouvertement. Les concessions abondent. La dernière en date est une loi sur la famille destinée aux chiites afghans qui légalise une grossière discrimination contre les femmes. L'un de ses articles autorise ainsi les hommes à priver de tout soutien matériel, y compris de nourriture, les épouses qui refuseraient de les satisfaire sexuellement. Soutenu par l'Iran, patron de la principale université islamique du pays (10 000 étudiants) et adossé à une chaîne de télévision (Tamaddon), l'ayatollah Mohseni a réussi à s'imposer dans le paysage politique afghan.
Son aura grandissante est un symptôme. Elle est le reflet - mais pas le seul - de la montée en puissance de la minorité chiite afghane (environ 15 % de la population), historiquement persécutée par la majorité sunnite qui a toujours dominé les régimes successifs de Kaboul."
[...]
http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/08/19/le-reveil-de-la-minorite-chiite-est-aussi-politique_1229830_0.html


Afghanistan : des soldats US distribuent des bibles
Le Nouvel Observateur - 6 mai 2009

"La chaîne Al Jazeera a diffusé un reportage sur un groupe de soldats américains lancé dans une véritable opération de conversion des Afghans.
La chaîne satellitaire Al Jazeera a diffusé, lundi 4 mai, des images d'un groupe de soldats américains basés à Kaboul lancés dans une opération de conversion des Afghan consistant, notamment, à distribuer des bibles.
Ce reportage reprend certaines images d'un documentaire tourné il y a un an par un journaliste britannique. On peut y voir des soldats de la base de Bagram réunis pour une séance de prière. Puis, le responsable du groupe distribue des bibles traduites en pachtoun et dari, les deux principales langues parlées en Afghanistan, afin que les Marines les distribuent en guise de "cadeaux" aux Afghans.
Ces soldats feraient partie d'une association évangéliste baptisée "United in Prayer" et dont le but avoué est de propager la foi dans le monde entier, y compris lors des opérations militaires américaines."
[...]
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20090506.OBS5951/?xtmc=religion&xtcr=2


Afghanistan. Les talibans ne baissent jamais les bras (Syed Saleem Shahzad)
Courrier International – 28 juin au 4 juillet 2007 (3/4 de page)

Depuis la mort du mollah Dadullah, commandant en chef des talibans sur le terrain, en mai dernier, les combattants rebelles sont devenus une force insaisissable. "Ils appliquent maintenant une stratégie d'attentats suicides et de harcèlement des forces militaires occidentales."


Kandahar, boulevard des talibans (Jean-Pierre Perrin)
Libération – 23 mai 2007 (1/3 de page)

"Harassée par les attentats et les explosions, Kandahar n'a plus confiance dans le gouvernement de Hamid Karzaï pour assurer la sécurité. La grande ville pachtoune assiste, résignée, au regain d'influence des talibans."
Extrait : "Les talibans sont dans la ville même s'ils n'en sont pas les maîtres. Ils contrôlent au moins 50 % de la province et 80 % de celles voisines de l'Helmand et l'Oruzgan, autres fiefs traditionnels des "étudiants en religion". Et, à cause sans doute de l'influence irakienne, ils sont plus radicaux que jamais. Comme le montrent les attentats-suicides, inconnus jusqu'alors en Afghanistan, les destructions d'écoles et les décapitations d'instituteurs dans le sud du pays. Ou cette affichette, griffonnée à la main, découverte un matin sur la porte d'une mosquée de Kandahar : "Les filles qui vont à l'école doivent craindre pour leur sécurité. Si leur visage est brûlé par l'acide ou si elles sont tuées, ce sera la faute de leurs parents"."


Les talibans sous influence irakienne (Jean-Pierre Perrin)
Libération - 28 juin 2006 (1/6 de page)

Depuis janvier 2006, les rebelles afghans utilisent les attentats-suicides (26 ayant fait 54 morts et 133 blessés), méthodes qui n'avaient pas été employées dans les précédents conflits. Ceci laisse supposer que des liens ont été établis avec les insurgés d'Irak.
En outre, ces talibans ne semblent pas être les mêmes que ceux qui ont, il y a quelques années, régné sur le pays. "Ils sont plus idéologiques, plus violents. Ils assassinent systématiquement leurs opposants, n'hésitant plus à éliminer des chefs tribaux ou de communauté, ce qui était rare auparavant. Cette radicalisation semble avoir son origine également en Irak. Les mêmes "étudiants en religion" apparaissent mieux entraînés à la guerre moderne, capable d'utiliser des engins explosifs perfectionnés, là encore comme en Irak."



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