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La mystification papale de l’humanisme (Frédéric Lelong)
L'Humanité – 22 septembre 2008 (1/6 de page)

Rubrique Tribune Libre : Frédéric Lelong est agrégé de philosophie.
"Dans son discours au collège des Bernardins du 13 septembre 2008, le pape Benoît XVI a tenté d’associer la religion chrétienne et l’humanisme, considérant que le christianisme est à la racine de la culture européenne (1), conformément aux propos de Nicolas Sarkozy sur les "racines chrétiennes de l’Europe". Il s’agit d’une sombre mystification qui passe sous silence le fait que l’humanisme dont nous sommes les héritiers s’est déployé à la "Renaissance", et non au "Moyen Âge", pour reprendre des expressions historiques certes schématiques, mais qui conservent une réelle pertinence. En effet, l’humanisme est à la Renaissance une révolution culturelle et intellectuelle de grande ampleur, qui se caractérise par une "transformation de la vision du monde", un "renouvellement des modes et des types de connaissance", un "élargissement des sources d’inspiration littéraire et artistique", une "refonte du système pédagogique", fondée sur les "humanités" (littérature, rhétorique, grammaire, poésie, latin, grec…), une "critique libératrice des traditions et des institutions", et une "image nouvelle de l’homme" (J.-C. Margolin, Anthologie des humanistes européens à la Renaissance, "folio", p. 20). Or cette révolution culturelle se caractérise par une mise à distance tout à fait nouvelle de l’Église et de la morale chrétienne, par une libération liée à la redécouverte passionnée de l’Antiquité païenne." [...]
Extrait : "L’humanisme, c’est donc l’approfondissement libre et exalté des activités proprement humaines, loin de toute servitude religieuse : le langage, la peinture, la politique, la vie sociale, la science… Il n’y a aucun Dieu, aucune loi transcendante, dans les grands traités de "civilité" du XVIe siècle, chez Castiglione ou Della Casa, ces traités qui contribuèrent à la formation de la civilisation européenne moderne, mais un souci de rendre cette vie, notre vie, humaine et gracieuse, sans la tyrannie de règles ascétiques ou moralisatrices. Quant à l’amour du dialogue dans l’humanisme, il n’a rien à voir avec la parole de Dieu, mais vient de modèles antiques, puisés chez Platon ou Cicéron, le grand républicain. Au nom de notre héritage européen, au nom de nos racines humanistes et classiques, nous ne pouvons que récuser un discours de théologien, porté par la complicité d’un capitalisme barbare, qui cherche à effacer de nos mémoires le vrai sens de l’humanisme, à savoir une vie spirituelle intense et créatrice qui n’est assujettie à aucune religion, et qui au lieu de prôner l’humilité de l’homme devant un maître tout-puissant lui enseigne un orgueil éclairé et savant." [...]
http://www.humanite.fr/2008-09-22_Tribune-libre_La-mystification-papale-de-l-humanisme


L'humanisme, dernier rempart contre la barbarie (Edward W. Said)
Le monde diplomatique - Septembre 2003 - n° 594 - (1 page et demi)

Vingt-cinq ans après avoir publié "l'Orientalisme", Edward W. Said, intellectuel américain d'origine palestinienne explique que rien n'a changé, que l'ambition néocolonialiste de l'Occident est toujours présente et dominatrice. "J'aimerais pouvoir affirmer que la compréhension générale qu'ont les Américains du Proche-Orient, des Arabes et de l'islam a un peu progressé. Ce n'est malheureusement pas le cas. Pour de nombreuses raisons, la situation semble bien meilleure en Europe."
Seul l'humanisme avec le désir de comprendre les autres cultures pourra venir à bout de la barbarie. "La volonté de comprendre d'autres cultures à des fins de coexistence et d'élargissement de son horizon n'a rien à voir avec la volonté de dominer."
Après la guerre contre l'Irak, Edward W. Said lance une virulente attaque contre l'administration Bush, les médias américains et certains intellectuels, mais surtout un vibrant plaidoyer humaniste, appelant à retrouver la "pratique d'un discours mondial, laïque et rationnel". "… humanisme, un mot que têtu, je continue à utiliser malgré son rejet méprisant par les critiques postmodernes sophistiqués."



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