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Des quatre évangélistes aux quatre fils d'Horus


par Eric Timmermans  -  17/12/2009




Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.





1. Les Quatre Evangélistes (tradition chrétienne)

On désigne par le terme d'"Evangélistes" (=Ceux qui annoncent la bonne nouvelle), les rédacteurs des Evangiles (du grec evangélion, la "bonne nouvelle" ; les quatre Evangiles contiennent une partie de la vie du Christ, son enseignement et sa doctrine) sont au nombre de quatre. Marc, Luc et Mathieu ont rédigé les trois Evangiles dits "synoptiques", entre l'an 65 et l'an 95 de l'ère chrétienne, soit plusieurs décennies après la mort de Jésus de Nazareth. Le terme d'"Evangélistes" était, à l'origine, appliqué à tous ceux qui répandaient le message et l'enseignement du Christ, ce n'est qu'ultérieurement qu'il prit une signification bien plus restreinte.

Au 4ème siècle, saint Jérôme associera les quatre "êtres vivants" de l'Apocalypse (4 : 6-8) aux quatre Evangélistes :

-"Devant le trône, on dirait une mer, transparente autant que du cristal. Au milieu du trône et autour de lui, se tiennent quatre Vivants, constellés d'yeux par-devant et par derrière. Le premier Vivant est comme un lion ; le deuxième Vivant est comme un jeune taureau ; le troisième Vivant a comme un visage d'homme ; le quatrième Vivant est comme un aigle en plein vol. Les quatre Vivants, portant chacun six ailes, sont constellés d'yeux tout autour et en dedans. Ils ne cessent de répéter jour et nuit : "Saint, saint, saint, Seigneur, Dieu Maître-de-tout, Il était, Il est et Il vient" (Bible de Jérusalem).

-"En face du trône, il y a comme une mer de verre semblable à du cristal ; et devant le trône et autour du trône, quatre animaux remplis d'yeux devant et derrière. Le premier animal ressemble à un lion, le second à un jeune taureau, le troisième a comme la face d'un homme et le quatrième ressemble à un aigle qui vole. Ces quatre animaux ont chacun six ailes ; ils sont couverts d'yeux tout à l'entour et au dedans et ils ne cessent jour et nuit de dire : "Saint, saint, saint est le Seigneur, le Dieu Tout-Puissant, qui était, qui est et qui vient !" (Bible du chanoine Crampon).

Ces descriptions (les faces zoomorphes, les yeux innombrables, les ailes) trouvent clairement leur origine dans la tradition hébraïque, comme nous le confirme l'évocation des Chérubins, des "roues du char céleste" et des Hayot (=Vivants), au point 2. Remarquons aussi que la version rendue par la Bible du chanoine Crampon ne permet pas d'établir une relation entre les Evangélistes chrétiens et les "Vivants", ce dernier terme n'étant pas utilisé, alors qu'il l'est dans la version de la Bible de Jérusalem.

Examinons à présent les correspondances entre les Quatre Vivants de l'Apocalypse de Jean et les Quatre Evangélistes :

1°) Le premier des Quatre Vivants est donc l'être à face de lion, celui qui correspond à Marc, car il a placé la prédication de Jean-Baptiste dans le désert en tête de son Evangile. Le lion est également le Roi et un symbole de la résurrection christique.

2°) Le second des Quatre Vivants est l'être à face de taureau, celui qui correspond à Luc, car son Evangile illustre le sacrifice de Zacharie. Le taureau est le "Père du Troupeau", mais également l'animal sacrificiel par excellence (ex. : tauroboles dans les cultes de Mithra, de Cybèle).

3°) Le troisième des Quatre Vivants est l'être à face d'homme, celui qui correspond à Mathieu, car il débute par la généalogie de Jésus, le "Fils de l'Homme".

4°) Le quatrième des Quatre Vivants est l'être à face d'aigle, celui qui correspond à Jean, en raison de sa grande élévation spirituelle. L'aigle est ainsi assimilé à l'âme qui, par son effort, s'élève vers Dieu dans les régions supérieures. Ainsi Dante nommera-t-il Jean, l'"Aigle du Christ" (Le Paradis, chants XVIII, XIX et XX).

Ces descriptions et analogies proviennent des visions de saint Jean, mais également, comme nous allons le voir à présent, de celles d'Ezéchiel.

"Ezéchiel le [l'aigle] vit en son temps, rutilant comme une braise ardente ; et dans l'île solitaire de Patmos, quand les yeux de Jean l'Evangéliste s'ouvrirent sur les horizons infinis du royaume éternel, à son tour il contempla ce que le vieux prophète n'avait fait qu'entrevoir. Et l'aigle et les trois autres Animaux revinrent, distincts, non plus pour longer, comme des éclairs, les âpres rivages du Chobar pendant que leurs ailes "chantaient ainsi la voix des grandes eaux", mais pour agiter ces ailes frémissantes, sur lesquelles brasillaient des milliers d'yeux, pendant que tout le ciel acclamait l'Agneau triomphant, à la cadence de ce rythme inimaginable et dans les éblouissements de tous les tonnerres des cieux. Ces visions d'Ezéchiel et de saint Jean sont la base chrétienne et principale du symbolisme de l'aigle, comme du lion et du taureau, encore que, comme ces deux derniers, l'aigle fut déjà riche des dons du passé" (Le Bestiaire du Christ, p.71).

De l'association des Quatre Vivants, naquit le Tétramorphe, emblème quadruple de Jésus-Christ, dans l'optique chrétienne : ".le Tétramorphe réalise en un seul ensemble les grands caractères mystiques que les Pères de l'Eglise et les Docteurs anciens ont attribués à Jésus-Christ. C'est d'après eux que, dans le symbolisme médiéval, le corps et le visage humains du Tétramorphe rappelle le "Fils de l'Homme qui, pour nous, les hommes, et pour notre salut est descendu du ciel" ; la face de lion dit qu'il est roi ; la tête de taureau des sacrifices exprime qu'il est à la fois prêtre et victime ; et celle de l'aigle proclame que, Dieu en même temps qu'homme, il est venu du ciel et qu'il en a repris le chemin." (Le Bestiaire du Christ, p.89). Nous verrons, à ce sujet, que des comparaisons peuvent être faites avec les fils d'Horus.

Exprimé de manière différente, on peut dire du Christ qu' "Il fut homme par sa naissance, veau par sa mort, lion par sa résurrection, aigle par son ascension." (Ibid. p.90).

Quoiqu'il en soit, nous allons voir à présent que le Tétramorphe, loin d'être un symbole exclusivement chrétien, trouve son origine véritable dans la tradition hébraïque.

(Sources : Bible de Jérusalem, Cerf, 1998 / Bible du Chanoine Crampon, Société de Saint Jean l'Evangéliste, 1939 / Le Bestiaire du Christ, Louis Charbonneau-Lassay, Albin Michel, 2006 / Dictionnaire encyclopédique de la Bible, Pierre Norma, Maxi-Poche Références, 2001 / Infos complémentaires sur les Evangiles : Claude Grivegnée).


2. Les Quatre Chérubins, les "roues célestes" et les Hayot (tradition juive)

"Il dit : s'inclinant sur son sceptre, il se leva de la droite de gloire où il siège : et le troisième matin sacré perçant à travers le ciel, commençait à briller. Soudain s'élance avec le bruit d'un tourbillon, le chariot de la Divinité Paternelle, jetant d'épaisses flammes, roues dans des roues, char non tiré, mais animé d'un Esprit, et escorté de quatre Formes de Chérubins. Ces figures ont chacune quatre faces surprenantes ; tout leur corps et leurs ailes sont semés d'yeux semblables à des étoiles, les roues de béryl ont aussi des yeux, et dans leur course le feu en sort de tous côtés. Sur leurs têtes est un firmament de cristal, où s'élève un trône de saphir marqueté d'ambre pur et des couleurs de l'arc pluvieux." (John Milton, Le Paradis perdu, Livre VI, 735-773).

Chacun des quatre Chérubins possède quatre faces : homme, lion, bouf et aigle. Les Quatre Chérubins (qui sont, cependant, parfois sept : II Hénoch, 19 : 6) et Kerouviel, le "prince des chérubins", sont largement décrits dans III Hénoch, chap. 22, mais les caractéristiques zoomorphes des Chérubins n'y sont pas mentionnées.

Par contre, dans le Livre d'Hénoch III (chap.34), il est question des Hayot (=Vivants), êtres célestes zoomorphes dont certaines caractéristiques ne sont pas sans rappeler celles que l'on vient de noter pour les Chérubins et que le christianisme a donné respectivement aux quatre Evangélistes.

Cela apparaît nettement dans Hekhalot Zoutarti : "Sur les sabots des pieds des vivants, comme un soleil, comme une lune, comme des étoiles, comme une face d'homme, comme une face d'aigle, comme les ongles du lion, comme les cornes du taureau et l'apparence de leur visage ressemble à l'esprit et à la forme de l'âme, qu'aucune créature ne peut connaître ;"

Nous avons, en outre, évoqué l'apparentement, par saint Jérôme, des "Vivants" aux Evangélistes, au point 1. On retrouve également la trace de cet apparentement dans Ezéchiel 1 : 5-14, "Vision du char de Yahvé") :

-"Au centre, je discernai quelque chose qui ressemblait à quatre êtres vivants dont voici l'aspect : ils avaient une forme humaine. Ils avaient chacun quatre faces et chacun quatre ailes. Leurs jambes étaient droites et leurs sabots étaient comme des sabots de bouf, étincelants comme l'éclat de l'airain poli. Sous leurs ailes, il y avait des mains humaines tournées vers les quatre directions, de même que leurs faces et leurs ailes à eux quatre. Leurs ailes étaient jointes l'une à l'autre ; ils ne se tournaient pas en marchant : ils allaient chacun devant soi. Quant à la forme de leurs faces, ils avaient une face d'homme, et tous les quatre avaient une face de lion à droite, et tous les quatre avaient une face de taureau à gauche, et tous les quatre avaient une face d'aigle. Leurs ailes étaient déployées vers le haut ; chacun avait deux ailes se joignant et deux ailes lui couvrant le corps ; ils allaient là où l'esprit les poussait, ils ne se tournaient pas en marchant. Ils ressemblaient à des êtres vivants. Leur aspect était celui de charbons ardents ayant l'aspect de torches, allant et venant entre les êtres vivants ; le feu jetait une lueur, et du feu sortaient des éclairs. Les êtres vivants couraient en tous sens comme le font les éclairs." (Bible de Jérusalem)

-"Et au milieu, je vis la ressemblance de quatre êtres vivants, et voici quel était leur aspect : ils avaient une ressemblance humaine. Chacun avait quatre faces, et chacun avait quatre ailes. Leurs pieds étaient des pieds droits, et la plante de leurs pieds était comme la plante du pied d'un veau ; ils étincelaient comme l'aspect de l'airain poli. Des mains d'hommes sortaient de dessous leurs ailes, sur leurs quatre côtés ; et tous les quatre avaient leurs faces et leurs ailes. Leurs ailes étaient jointes l'une à l'autre ; ils ne tournaient point en marchant ; chacun allait devant soi. Et voici quelle était la ressemblance de leurs faces : une face d'homme par devant, une face de lion à droite à tous les quatre, une face de taureau à gauche à tous les quatre, et une face d'aigle à tous les quatre. Et telles étaient leurs faces. Leurs ailes se déployaient au-dessus d'eux ; chacun avait deux ailes qui rejoignaient celles de l'autre, et deux ailes qui couvraient son corps. Chacun allait devant soi ; là où l'esprit les faisait aller ; ils allaient, ils ne tournaient pas en allant. L'aspect de ces êtres vivants ressemblait à des charbons ardents ; c'était comme l'aspect des lampes ; le feu circulait entre les êtres, le feu était éblouissant, et du feu sortaient des éclairs. Et les êtres vivants couraient en tous sens, comme l'aspect de la foudre." (Bible de Crampon)

Les yeux qui recouvrent les roues du char céleste de même que les corps et les ailes des Chérubins, symbolisent l'omniscience des êtres célestes. A noter que les "roues" désignent également une classe d'anges (ophanim, galgalim) et que le nom de Rekaviel (ou Rekabiel), le "prince des roues du char", signifie "char de Dieu".

Ce que nous retiendrons précisément à propos des "roues" du char céleste, c'est que leur nom permet non-seulement de désigner, comme nous l'avons vu, certaines classes d'anges, mais qu'il peut aussi et surtout être considéré comme un synonyme des "êtres célestes", des "vivants", en général : "Une voix retentit de roue en roue, de chérubin en chérubin, de vivant en vivant, d'ophan en ophan, de séraphin en séraphin, disant : "Exaltez le Chevaucheur d'Aravot, Yah est son nom, exultez devant lui." (Ps. 68 : 5 / III Hénoch, 19 : 7)

Après avoir souligné ce qui unit la notion de "roues du char céleste" à celles, notamment, de "vivants" (hayot) et de "chérubins", il nous faut remarquer l'importance des "roues" dans l'idée de "quadripartition" : "Combien sont les roues ? Huit, deux à chaque direction. Quatre vents les entourent en un cercle, et voici le nom des vents : vent Brise, vent Tempête, vent Ouragan, vent Tourmente. Quatre fleuves de feu coulent et émergent d'au-dessous d'eux, un fleuve de chaque côté. Entre eux, formant cercle, se dressent quatre nuages, que voici : nuages de Feu, nuages de Flamme, nuages de Braise, nuages de Soufre. Les nuages se dressent, plantés fixement, face à leurs quatre roues. Les pieds des vivants sont posés sur les roues et entre une roue et l'autre un tremblement de terre gronde et entre une roue et l'autre retentit le tonnerre." (III Hénoch, 19 : 3-5).

Les Quatre Evangélistes, les Quatre Chérubins, les Quatre Vivants, les "quatre fois deux" roues du char céleste, sans oublier les quatre points cardinaux, peuvent peut-être nous amener à tenter une dernière comparaison avec les Quatre Fils d'Horus.

(Sources : Bible de Jérusalem, Cerf, 1998 / Bible du chanoine Crampon, Société de Saint Jean l'Evangéliste, 1939 / Le Paradis perdu, John Milton, Trad. de Chateaubriand, Ed. de Robert Ellrodt, nrf Poésie / Gallimard, 2007, p. 191 & 387 /Livre d'Hénoch (ou Livre des Palais), Verdier, 1989 (p. 117-118, 267, 282, 302-303).


3. Les Quatre Gardiens (tradition égyptienne)

3.1. Les Quatre Gardiens du Créateur.

On voit les Quatre Gardiens du Créateur représentés sur plusieurs temples égyptiens dont celui d'Edfou (infos : Nadine Guilhou, égyptologue à l'université de Montpellier) :

1°) L'un des gardiens a l'apparence d'un rapace (faucon, aigle ?). Son visage est encadré d'ailes et il porte un harpon. On le nomme le "Seigneur du harpon".

2°) Le second apparaît comme un lion puissant. Il porte un couteau. On le nomme le "Seigneur du couteau".

3°) Le troisième est un serpent. Il brandit un poignard. Son nom est "Celui dont la terreur est grande".

4°) Le quatrième est un taureau. Il est également porteur d'un couteau. Son nom est "Celui dont le rugissement est puissant".

On le voit, trois des Quatre Gardiens du Créateur sont représentés sous les mêmes traits que trois des Evangélistes. En outre, ils remplissent les mêmes fonctions protectrices que les Chérubins.

3.2. Les Gardiens de Kom Ombo.

A Kom Ombo (nord d'Assouan) on peut voir temple double consacré aux dieux Sobek et Haroeris (=Fils de Rê ; une forme du dieu Horus). A l'arrière, on peut voir un bas-relief représentant trois des quatre animaux qui symbolisent trois des quatre Evangélistes :

1°) Un rapace, représenté seul. Doté d'ailes.

2°) Un lion, vraisemblablement multiplié (quadruplé). Doté d'ailes.

3°) Un taureau, vraisemblablement dédoublé ( ?). Dépourvu d'ailes.

4°) Le quatrième personnage a été détruit. Si l'on s'en tient aux informations données par Madame Guilhou, le quatrième personnage devrait être un serpent, l'un des Quatre Gardiens du Créateur, Rê. Par contre, si l'on compare la symbolique du Tétramorphe à celle des Quatre Fils d'Horus (voir ci-après), le quatrième personnage pourrait bien être un homme.

3.3. Les Quatre Fils d'Horus.

Horus aura quatre fils, vraisemblablement nés d'une union incestueuse avec Isis. Ces quatre fils sont :

1°) Imset (ou Amseti, à tête humaine ; gardien du foie).

2°) Hâpi (à tête de babouin ; gardien des poumons).

3°) Douamoutef (à tête de chien, de chacal, de canidé ; cette représentation zoomorphe n'est pas sans rappeler certaines représentations de saint Christophe ; gardien de l'estomac).

4°) Qébehsénouf (à tête de faucon ; gardien des intestins).

Sans doute n'est-il pas inintéressant d'établir un parallèle avec les quatre Evangélistes du Nouveau Testament, de même qu'avec les Chérubins de la tradition hébraïque, dont, à l'exemple des Hayot (=Vivants) également hébraïques, l'un est représenté avec une face humaine et les trois autres avec des têtes d'animaux (taureau, lion, aigle).

Imset, à tête humaine, ne rappelle-t-il pas Jésus sous son aspect de "Fils de l'Homme" ? Le Babouin, singe cynocéphale, n'a-t-il pas pour mission d'emprisonner ou de détruire les ennemis de la Lumière et de garder les Portes des lieux sacrés ? Le Chien ne revêt-il pas, dans nombre de traditions, dont celle de l'Egypte, un aspect de psychopompe, de guide des âmes des défunts ? Le Faucon, symbole, dans l'Egypte ancienne, du principe céleste et ascensionnel, être solaire et ouranien, ne rejoint-il pas l'Aigle christique ? Quant aux viscères, chargés de pouvoirs magiques, aux yeux des anciens Egyptiens, ne symbolisent-ils pas, eux aussi, certaines qualités spirituelles particulières ?

Les quatre fils d'Horus, qui correspondent aux quatre points cardinaux, personnifient des forces spirituelles et sont l'incarnation terrestre de l'énergie de leur père. Cela ne rejoint-il pas l'idée du Tétramorphe réalisant en un seul ensemble, les caractères mystiques attribués au Christ par les Pères de l'Eglise ?

En outre, les fils d'Horus protègent les défunts (et tout particulièrement leurs viscères, conservés dans les vases canopes, comme nous l'avons vu, lesdits viscères ayant une valeur symbolique). Ils sont aussi les gardiens de leur transformation posthume.

Sur les peintures murales, les quatre fils d'Horus sont généralement représentés ensemble, debout sur une fleur de lotus. Cette vision ne rappelle-t-elle pas aussi le Tétramorphe du christianisme ?


Sources :- Dictionnaire des symboles, Chevalier/Gheerbrant, Robert Laffont, 1997 / Petit dictionnaire des dieux égyptiens, Alain Blottière, Zulma, 2005 / Pour les Quatre Fils d'Horus de Kôm Ombo : infos et photos de Frédéric Creuzet, 2008).


Eric Timmermans



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