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Pourquoi Dieu n'existe pas

Croyance en l'impossible et adaptation à l'environnement


par un internaute  -  10/10/2009




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Ce qui différencie l'homme et l'animal est sa croyance en l'impossible et ceci n'est qu'un facteur adaptatif à l'environnement. Imaginons il y a plusieurs millions d'années, un petit mammifère constate qu'un caillou se décrochant d'une falaise est capable de casser la coque d'un fruit. Il raisonne et essaye de refaire l'expérience. Il n'y arrive pas du ou des premiers coups et abandonne rapidement car il en déduit automatiquement que seul un caillou tombant spontanément de la falaise peut y arriver vu que ses essais sont infructueux; son profil évolutif est restreint. Imaginons au sein de ces petits mammifères qu'une mutation apparaisse lui donnant la croyance de l'impossible, du mystère. Il va essayer de casser la coque non plus dans un simple point de vue du raisonnement mais aussi dans le sens du mystère. Le nombre de ses essais n'est plus limite car il ne fera pas de déduction hâtive comme précédemment car il croit au miracle. Il aura ainsi beaucoup plus de chance que son cousin d'arriver au résultât. Il va, bien sûr, pouvoir conceptualiser son succès (taille du caillou poids angle d'attaque....) et croyant en l'impossible il ne s arrêtera pas à cette simple conjecture et cherchera d'autres solutions. Son profil évolutif est moins restreint, il s'adapte mieux à l environnement survie et se reproduit mieux etc. On peut ainsi concevoir qu'il y a interférence et mutualisation entre raisonnement et mystère ce qui permet d'enclencher le processus imaginaire et la création; on peut développer le même genre de théorie avec des jacinthes d'eau pour mieux faire apparaître l'intérêt adaptatif évolutif.

Imaginons des plantes dans un étang qui doit un jour s'assécher ; leur survie est possible en rejoignant un autre étang au moment d'une crue; elles ne peuvent toutefois pas y arriver si elles ont une croissance circulaire habituelle ; la nature leurs donne le pouvoir de raisonnement; elles étudient le problème en fonction de ce qu'elles peuvent connaître de leur environnement et en déduise qu'une croissance en direction de l'étang voisin est la solution en les poussant par un trajet en ligne droite; malheureusement en ligne droite directe leur potentiel de croissance ne leur permet pas d'atteindre l'étang entre deux montées des eaux ; ces plantes acquiert le sens du mystère, de l'impossible, ne croient plus ce qu'elle voient, doute de la réalité qu'elle constate par le raisonnement, ou ont une vision déformée de la réalité, ou l'interprète dans une vision interne du monde ; elles vont croître en ligne droite mais plus obligatoirement en ligne directe vers l'étang; ceci permet d'essayer des solutions impensables par le raisonnement et d'atteindre par exemple un courant au moment d'une crue qui n'était pas connue initialement et les amènent à l'étang voisin ; il existe ainsi des possibilités adaptatives à l'environnement supérieur si on a une interprétation de le réalité doublée par le mystère.

C'est cette caractéristique évolutive qui explique les rites religieux retrouvés depuis l'aube des temps dans l'espèce humaine; la religion n'est alors qu'une expression de cette caractéristique cérébrale basée sur un processus archaïque évolutif; l'art est aussi l expression de cette caractéristique.

L'intelligence n'est pas que la simple conceptualisation par le raisonnement d'un phénomène, la simple mise en forme mathématique d'un problème; les donnés du problème précèdent amène le sujet à déduire que seul la falaise peut casser le caillou par rapport à son expérience ; il est face à un mur ; il faut qu'il se croit supérieur à la falaise, ou imaginer qu'il peut le faire sans elle, ou penser qu'impossible est possible, ou faire abstraction d'une donnée du problème etc. ; c'est cela que l'on peut appeler le sens du mystère; je suis capable de casser la coque du fruit car je crois en l'impossible, je suis supérieur à la falaise; ce mécanisme est initiateur du développement intellectuel; il en constitue les premières briques évolutives qui se sont perfectionnées au cours du temps donnant l'homme actuel.

Imaginaire, mystère, religion, art ont la même source.

Le doute névrotique est la croyance que ce qui existe n'est pas certain, le doute psychotique est la croyance que ce qui existe est certain mais dans une vision interne du monde, ce qui suggère qu'il existe bien un mécanisme cérébral intellectuel qui ne tient pas compte de la réalité extérieur. D'ailleurs, si on s'en éloigne trop on tombe dans l'aliénation, la conceptualisation ne pouvant avoir lieu sur des bases logiques; l'équilibre de la balance étant plus facilement rompus chez le psychotique.

Ceci explique les détériorations intellectuelles plus fréquemment rencontrées dans ce type de personnalité ; dans les deux personnalités, le processus cérébrale commun est le "mystère"; le névrotique pense que ce qu'il voit n'est peut être pas la réalité, il doute, quelque chose de mystérieux existe de façon certaine ; le psychotique voit la réalité de façon mystérieuse sans en douter; dans les deux cas il y a déformation mentale de la réalité comme si il existait un processus cérébrale qui évite de prendre la réalité pour argent comptant permettant ainsi de ne pas tomber dans le piège interprétatifs où seul la falaise peut casser la coque du fruit; c'est ce processus associé à la possibilité de raisonnement qui permet une évolution intellectuelle du petit mammifère dont le but est une meilleure adaptation à l'environnement, comme la jacinthe d'eau.

La croyance, le sens du mystère n'est qu'un processus adaptatif donné en plus du pouvoir de raisonnement pour trouver des solutions a priori impossible à des problèmes. ; la croyance en un ou des dieux en est une expression et fait partie intégrante de l'esprit humain ; la foi est un fonctionnement normal du cerveau; il est obligatoire de croire que l'eau se transforme en vin par le pouvoir de l'esprit, cela fait partie du fonctionnement normal du cerveau ; il n'y a rien de magique; la religion se sert de cette caractéristique cérébrale pour faire croire à l'existence de dieux et établir les dogmes ; leur but est d'unifier des groupes humains pour maintenir une stabilité sociale et pérenniser son pouvoir, ce qui marche pas mal depuis quelques milliers d'années.

Malheureusement, la religion a interdit tantôt le raisonnement, tantôt le mystère en fonction de ses besoins afin de continuer à se maintenir et à freiner l'innovation ; la pénicilline aurait sûrement été trouve quelques siècles auparavant si la religion avait gardé le sens du raisonnement; avoir la foi n'interdit pas de raisonner; jésus christ avait raison de préconiser la foi au lieu de la loi mais derrière il n'interdisait pas de raisonner comme ses apôtres l'on fait. Seule la foi leur suffisaient. Le système cérébrale est performant si il allie mystère et raisonnement ; le divin est bien dans l'homme en temps que processus évolutif favorable; dieu n'existe pas en temps que tel, mais est une nécessité du processus cérébrale en temps que processus adaptatif évolué; la personnalité psychotique voit le monde à ça façon dans son mystère, la personnalité névrotique voit le monde et en fait un mystère. Peut importe la position exacte du mystère dans le fonctionnement cérébrale, il est la, alors que dieu non en temps que tel; ce qui est divin c'est le mode de pensée afin de permettre la conceptualisation abstraite et de performer l'adaptation à l'environnement, ce qui est déjà pas mal en soi.

Enfin pour ôter toute idée que dieu puisse exister il suffit de réfléchir à ce que, d'après la religion, il a fait l'homme à son image comme un être particulier, centre de l'univers et imaginer que la terre ne représente pas l'équivalent d'un milliardième de crotte de mouche dans un désert infini de sable au sein de l'univers pour comprendre que cette vision de dieu n'est qu'une facette du processus adaptatif précédemment décrits ; le destin de l'homme ne changera pas fondamentalement la destinée de l'univers et penser que celui ci a été fait pour lui est tout bêtement fantaisiste.

Ceci n'ôte pas la valeur en la foi, la croyance de l'impossible, du divin car ceci est un carburant fondamental à l'évolution, car associé au pouvoir de raisonnement, elle permet une meilleure adaptation à l'environnement.



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