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Lucifer, l'étoile du matin


par Eric Timmermans  -  07/06/2010




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1. Lucifer, de l’Etoile du Matin à l’Ange déchu.

Hormis ceux de Satan et de Belzébuth, il n’est pas de nom qui, dans notre imaginaire occidental, évoque plus l’image du Diable que celui de Lucifer. Ainsi, d’un point de vue biblique, Lucifer, le Fils de l’Aurore, est-il considéré comme le premier Ange déchu. On l’assimile d’ailleurs à Satan en précisant que la chute de ce dernier lui fit perdre le nom de Lucifer : "Mais il ne veillait pas de la sorte, SATAN (ainsi l’appelle-t-on maintenant, son premier nom n’est plus prononcé dans le ciel)." (Le Paradis perdu, V, 658-659). La chute de Satan/Lucifer est notamment illustrée par la descente du roi de Babylone aux Enfers (Isaïe 14 : 12-15) :

"Comment es-tu tombé du ciel, astre brillant, fils de l’aurore ? Comment es-tu renversé par terre, toi, le destructeur des nations ? Toi qui disais en ton cœur : "Je monterai dans les cieux ; au-dessus des étoiles de Dieu, j’élèverai mon trône ; je m’assiérai sur la montagne de l’assemblée, dans les profondeurs du septentrion ; je monterai sur les sommets des nues, je serai semblable au Très-Haut ! ..." Et te voilà descendu au schéol, dans les profondeurs de l’abîme !" (Crampon).

"Comment es-tu tombé du ciel, étoile du matin, fils de l’aurore ? As-tu été jeté à terre, vainqueur des nations ? Toi qui avais dit dans ton cœur : "J’escaladerai les cieux, au-dessus des étoiles de Dieu j’élèverai mon trône, je siègerai sur la montagne de l’Assemblée, aux confins du septentrion. Je monterai au sommet des nuages, je m’égalerai au Très-Haut." Mais tu as été précipité au schéol, dans les profondeurs de l’abîme." (Jérusalem).

Le roi de Babylone est, on le voit, nommé "fils de l’Aurore", alors que Lucifer, que la mythologie latine désigne comme le fils d’Eos (=l’Aurore), est traditionnellement perçu comme un "astre brillant", l’"étoile du matin". La Bible de Jérusalem explique, en outre, que les versets bibliques auxquels nous faisons référence, s’inspirent vraisemblablement d’un modèle phénicien et présentent plusieurs points de contacts avec les poèmes de Râs-Shamra. Ainsi, l’Etoile du matin (soit la planète Vénus, "étoile" qui, le matin, annonce l’aurore) et l’Aurore, y apparaissent comme deux figures divines. Or, la montagne de l’Assemblée dont il est question dans Isaïe (14 : 13) et d’où le roi de Babylone sera précipité dans le "schéol", est justement celle où les anciens dieux, disait-on, se réunissaient, tout comme sur l’Olympe, et voilà pourquoi les "pères de l’Eglise" ont interprété la chute de l’Etoile du matin, alias le roi de Babylone, comme celle du prince des démons : Lucifer. Et dans la mythologie latine, l’Etoile du matin, soit l’aspect matinal de la planète Vénus (ou Etoile du Berger), n’est autre que le dieu Lucifer (Eosphoros ou encore Phoshoros en grec) dont le nom signifie en latin le "Porteur de Lumière" de lux (=lumière) et ferre (=porter). Une représentation de la chute de Lucifer est notamment visible sur le tympan de la cathédrale de Fribourg (14ème siècle). Il est également fait référence à la chute de l’Ange déchu dans l’Apocalypse (12 : 7-9 et 8 : 8-9) :

Apocalypse 12 : 7-9 :
"Et il y eut un combat dans le ciel : Michel et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon et ses anges combattaient ; mais ils ne purent vaincre, et leur place même ne se trouva plus dans le ciel. Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, celui qui est appelé le diable et Satan, le séducteur de toute la terre, il fut précipité sur la terre et ses anges furent précipités avec lui." (Crampon).

"Alors il y eut une bataille dans le ciel : Michel et ses anges combattirent le Dragon. Et le Dragon riposta, avec ses anges, mais ils eurent le dessous et furent chassés du ciel. On le jeta donc l’énorme Dragon, l’antique Serpent, le Diable ou le Satan, comme on l’appelle, le séducteur du monde entier, on le jeta sur la terre et ses Anges furent jetés avec lui." (Jérusalem).

Apocalypse 8 : 8-9 :
"Et le deuxième ange sonna de la trompette, et une sorte de grande montagne tout en feu fut jetée dans la mer ; et le tiers de la mer devint du sang, et le tiers des créatures marines qui ont vie périt, et le tiers des navires fut détruit." (Crampon).

"Et le deuxième ange sonna… Alors une énorme masse embrasée, comme une montagne, fut projetée dans la mer, et le tiers de la mer devint du sang : il périt ainsi le tiers des créatures vivant dans la mer, et le tiers des navires fut détruit." (Jérusalem).

Au 4ème siècle, saint Ambroise identifiera clairement Lucifer au Grand Dragon de l’Apocalypse, l’assimilant ainsi définitivement au "symbole des ténèbres séparées de la lumière au moment de la création du monde." (L’Ange déchu, Centini, p. 5). En outre, "dans le Hortus déliciarum d’Herrard von Landsberg (XIIe siècle), on trouve une représentation de la rébellion de Lucifer. Cette œuvre est particulièrement significative parce qu’à la différence de nombreuses autres réalisations analogues dans lesquelles le sujet ne dispose pas de physionomie précise, Lucifer apparaît ici clairement comme le prince de l’enfer (Lucifer ut Satanas)" (L’Ange déchu, M. Centini, p. 98) Le dieu-astre, lui-même conducteur de tous les astres de l’ancienne Rome, fils de Jupiter et d’Eos, fut ainsi assimilé à l’Ange déchu, au Diable biblique. Etrange destin que celui de cette divinité romaine dont le nom, à Rome, servait à désigner les principales divinités de la Lumière et qui, dans l’interprétation judéo-chrétienne, fut assimilée au "Prince des Ténèbres" ! Saint Paul renforcera encore cette assimilation de Lucifer à Satan dans une attaque plus que vraisemblablement dirigée contre les gnostiques qu’ils nomment "faux apôtres" du Christ qui "se déguisent en ministres de justice", tout comme "Satan lui-même se déguise en ange de lumière." (2ème Epître aux Corinthiens, 11 : 13-15). De fait, pour celui qui confond ces deux notions antagonistes que sont la foi aveugle et l’Intelligence véritable, qui s’exprime notamment par le doute et le refus de la soumission servile, Lucifer doit être considéré comme le "Père du mensonge"…


2. Lucifer dans l’Enfer de Dante.

Dans le Chant 34, Dante décrit Lucifer comme un géant emprisonné dans la glace jusqu’au milieu de la poitrine et, précise-t-il encore : "s’il fut aussi beau qu’il est difforme aujourd’hui, et s’il osa lever les yeux contre son créateur, de lui doit procéder toute souillure". Dante le nomme "empereur du douloureux royaume" et le dépeint sous les traits d’un être tricéphale : la tête de devant est vermeille, celle de droite est jaune et blanche, quant au visage de gauche, il est noir (à noter que ces quatre couleurs correspondent aux couleurs alchimiques traditionnelles). Il est aussi doté de deux grandes ailes de chauve-souris. L’auteur de la "Divine comédie" dit de lui qu’il broie et dévore les pécheurs tout en versant des larmes amères.


3. Lucifer, déchu volontaire et allié du Christ ?

Toutefois, malgré cette vision infernale très généralisée, l’assimilation de Lucifer à Satan est loin d’être absolue. Selon certaines approches, Lucifer ne serait pas un autre nom de Satan, mais un révolté promis à une réhabilitation. Alors que Satan est supposé incarner le Mal absolu, Lucifer, lui, incarnerait le Mal rendu nécessaire, suite à la chute de l’Androgyne ou "Homme Primordial". Lucifer aurait ainsi accepté de passer pour ce qu’il n’est pas, afin de permettre aux Justes d’être sauvés à la fin des temps, tout comme Judas aurait trahit Jésus contre son propre gré, afin qu’il puisse, par son sacrifice, accéder au statut de Christ. Il est dit ainsi qu’à la fin des temps, Lucifer donnera aux Justes l’"Etoile du Matin". Rappelons encore l’existence d’une tradition secrète dans le "Symbole des Apôtres" connu sous le nom de "Credo", selon laquelle le Christ, entre sa mort et sa résurrection, serait descendu trois jours en Enfer pour remettre à Lucifer une étoile à cinq branches –le célèbre pentagramme- ou encore une émeraude. La liturgie catholique ne fournit toutefois aucune explication sur cette mystérieuse visite infernale qui met à mal le mythe d’un Lucifer maléfique, dès lors révélé sous le jour d’un "porteur de lumière" et d’un "connaissant libérateur". Faut-il également rappeler que le "Saint Graal" fut, dit-on, forgé avec la couronne de Lucifer (ou taillé dans une émeraude tombée de son front) et qu’il servit, selon la légende, à recueillir le sang du "crucifié" ? : "Une légende médiévale raconte que lors de la crucifixion, Joseph d’Arimathie recueillit le sang du Christ dans unes coupe, la même utilisée par le Christ pour célébrer l’eucharistie au cours de la Cène. Cette coupe aurait été forgée avec la couronne de Lucifer et elle fut appelée le Saint Graal." (L’Ange déchu, Centini, p. 51). Par ailleurs, selon les gnostiques, l’étoile ou émeraude précédemment citée serait accrochée entre les deux yeux de Lucifer, ce qui n’est pas sans rappeler le "troisième œil" de la tradition hindoue, notamment celui du dieu Shiva. A la fin des temps, Lucifer est sensé remettre cette étoile au Christ et retrouver ainsi son état angélique d’origine. Ainsi, loin d’être naturellement assimilé à Satan, on voit ici Lucifer apparaître sous les traits d’un allié du Christ. Mieux encore, le nom même de Lucifer servit, dans l’Eglise primitive, à désigner le Christ lui-même (Apocalypse 22 : 16) considéré comme le "Porteur de Lumière" puisqu’il assurait être la "Lumière du monde". Le Christ fut ainsi nommé Lucifer matutinus ou encore Lucifer qui nescit occasum (=Lumière qui ignore le déclin). La Vierge Marie est également nommée "Etoile du matin". Derrière l’image d’un Lucifer diabolique assimilable à Satan et qui, à l’exemple de ce dernier tentant les hommes par la luxure, préfèrerait, quant à lui, les tenter par l’orgueil, on voit ainsi persister le Lucifer lumineux de l’ancienne tradition romaine. Toutefois le mystère concernant la nature réelle de Lucifer reste entier, "en effet, quand les échos de Lucifer, de l’apôtre secret du Christ [Joseph d’Arimathie] et du Graal sont parvenus en Europe, l’ énigme est devenue encore plus grande. Elle le demeure encore aujourd’hui." (L’Ange déchu, Centini, p. 51).


4. Luciférisme et luciférianisme.

Quant au terme de "lucifériens", il désigne les membres d’une secte religieuse "lucifériste" proche du manichéisme, qui fit l’objet d’une vive condamnation dans un bulle papale de Grégoire IX, adressée à l’empereur Frédéric II, en 1233, alors que le "luciférianisme" est, quant à lui, une doctrine fondée en 363, soit une trentaine d’année avant l’imposition du christianisme comme unique religion d’Etat à Rome, par un évêque de Cagliari nommé Lucifer et qui préconisait un nouveau baptême des hérétiques et, notamment, des Ariens. Les lucifériens sont dont des adorateurs de Lucifer, alors que les adeptes du luciférianisme sont, eux, des adeptes de l’évêque Lucifer.


5. Lucifer au 19ème siècle et la mystification de Taxil.

A noter également l’approche romantique des Lucifériens du 19e siècle, selon lesquels une lutte immémoriale est engagée entre Lucifer et Adonaï, ce dernier n’étant autre que le Dieu de l’Ancien Testament promis pour être vaincu et capturé par Lucifer. Selon cette approche, Lucifer est le principe de l’intelligence et de la vie, alors qu’Adonaï n’est que le créateur d’un Adam dépourvu d’intelligence. Adonaï finira pour toujours captif en Saturne et sous la garde de Moloch et d’innombrables légions de démons d’élite… C’est en tout cas ce qui est affirmé par Miss Diana Vaughan, en 1895, dans une revue prétendument "luciférienne" intitulée Le Palladium régénéré et libre. Cette thèse ne manque certes pas d’intérêt, à ceci près que Miss Diana Vaughan n’a tout simplement jamais existé ! Ces pseudo-révélations lucifériennes s’inscrivent dans le contexte de l’immense "mystification transcendantale" montée par Léo Taxil, de son vrai nom Jorgand-Pagès, et quelques comparses, dont la prétendue "Miss Vaughan", dans le but de convaincre le public, et notamment le public ecclésiastique, de l’existence d’un mystérieux complot luciférien universel, d’une église luciférienne universelle même, dont l’existence fut dénoncée par la voix d’un certain docteur Bataille aussi peu connu du registre de l’Etat civil que Diana Vaughan ! Ne confondons donc pas le "luciférisme"et le "luciférianisme" avec cette célèbre affaire du "Diable au XIXe siècle" et de la prétendue "franc-maçonnerie luciférienne universelle" montée par Léo Taxil, incroyable bouffonnerie mystificatrice qui aurait, sans doute, été d’autant moins désavouée par Rabelais et Villon que l’Eglise donna tête baissée dans le piège ! Ce qu’il convenait, bien sûr, de rappeler…


6. A savoir également.

6.1. Dans le Tractatus de confessionibus maleficorum et sagarum, Peter Binsfeld (1540-1603), évêque suffragant de Trèves, affirme qu’à chaque péché capital correspond un démon particulier, celui du péché d’Orgueil étant Lucifer lui-même. De fait, il est traditionnellement admis par les pères de l’Eglise" que le péché d’Orgueil fut à l’origine de la chute de Lucifer. De ce "péché originel" découlerait donc sa "désobéissance" et sa "superbe", les deux autres "péchés" de Lucifer les plus fréquemment cités par les catholiques. Révolte et désobéissance sont effectivement peu prisées par ceux qui ne jurent que par la soumission aux puissants…

6.2. Il est dit que le mois de mai est consacré à Lucifer.

6.3. Lucifer est parfois nommé "Grand Justicier et Empereur de l’Enfer".

6.4. Si selon certaines traditions, l’ange Lucifer s’est mué en un animal horrible, on ne sait si cet aspect est définitif ou si cela n’est qu’une des apparences possibles de l’Ange rebelle.

6.5. Selon certaines traditions, la justice infernale serait essentiellement exercée par Lucifer.

6.6. Selon le procès-verbal du 19 mai 1614 établi lors du procès en sorcellerie de Marie de Sains, le nom de Lucifer aurait été cité dans les litanies du sabbat des Flandres qui se tenait habituellement les mercredis et les vendredis.

6.7. Au 17ème siècle, on note qu’un noble de Pignerol (Piémont, province de Turin, Italie) signe avec Lucifer un contrat en 28 points qui établit notamment que le démon lui fournira immédiatement 100.000 livres d’or véritable, en monnaie usuelle, plus mille le premier mardi de chaque mois. (Dictionnaire du Diable, Villeneuve, p. 717).

6.8. Dans la sordide affaire Gaufridy, , le principal intéressé, Louis Gaufridy, curé de la paroisse marseillaise des Accoules, fut accusé d’avoir également conclu un pacte avec Lucifer qui –insigne honneur !- vint lui rendre personnellement visite dans sa chambre. Faut-il préciser que ces prétendus "pactes diaboliques" n’étaient que des montages, des faux grossiers, dont le seul but était de faire accuser et condamner les accusés de sorcellerie ?

6.9. Dans la sinistre affaire de possession de Louviers, on verra également la jeune religieuse Madeleine Bavent avouer qu’elle se donne, notamment, à Belzébuth, à Lucifer et à Léviathan. On sait toutefois historiquement que les amants imposés à Madeleine étaient aussi religieux qu’humains…

6.10. Selon Peter Binsfeld (1540-1603), Lucifer patronne plus particulièrement le péché d’orgueil auquel, selon un abbé de Fulda (Hesse), correspondrait la citronnelle.

6.11. Le nom de Lucifer apparaît dans l’affaire de la prétendue possession de Cantianille B. d’Auxerre (1866) orchestrée par un abbé douteux nommé de Thorey. Celui-ci prétendra qu’un démon nommé Ossian, soumis à Lucifer, possèdera ladite Cantianille. Mais Ossian échoua dans sa mission et Lucifer prit lui-même sa succession. Il apprit notamment qu’Ossian avait rendu plusieurs pactes diaboliques, chose particulièrement inadmissible de la part d’un démon ! Aussi, Lucifer, furieux, envoya Ossian au cachot pendant au moins quinze jours… Plus fort qu’Ossian, le seigneur Lucifer lui-même ne put résister à l’exorcisme et dut rendre un pacte à Thorey. La défaite de Lucifer parut à Samson, l’un des démons possesseurs de Cantianille, comme le signal annonçant le renversement du Maître des Ténèbres et de sa propre accession au trône infernal. Mal lui en prit car, même défait, Lucifer, plus puissant et plus digne que les autres démons, sut conserver son trône. Faut-il préciser que cette histoire abracadabrante ne met en réalité en présence que deux personnages, le peu honnête Thorey, abbé de son état, et sa malheureuse dupe, Cantianille B. d’Auxerre ? (Dictionnaire du Diable, p. 156-157).


7. En conclusion.

Lucifer, nous l’avons vu, apparaît comme un symbole de la Lumière surgissant au cœur d’un certain obscurantisme chrétien, ce que nous rappelle très opportunément Michel Onfray dans son Traîté d’athéologie (p. 41) : "Satan, Lucifer, le porteur de clarté –le philosophe emblématique des Lumières…-, celui qui dit non et ne veut pas soumettre à la loi de Dieu, évolue en contemporain de cette période de gésines. Le Diable et Dieu fonctionnent en avers et revers de la même médaille, comme théisme et athéisme."


Eric Timmermans



Sources : Bible de Jérusalem, Editions du Cerf, 1998 / Bible du chanoine Crampon, Société de Saint Jean l’Evangéliste, 1939 / Dictionnaire de la Bible, Pierre Norma, Maxi-Poche Références, 2001 / Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, Joël Schmidt, Larousse, 1965 / Dictionnaire des superstitions, R. Morel et S. Walter, Marabout, 1972 / Dictionnaire du Diable, Roland Villeneuve, Omnibus, 1998 / Dictionnaire du diable, des démons et sorciers, Pierre Ripert, Maxi-Poche Références, 2003 / Encyclopédie de la mythologie, Editions Sequoia, 1962 / Guide des religions, "Le catholicisme", Dauphin, 1981 / Le Prince de ce monde, Nahema-Nephtys et Anubis, Editions Savoir pour Être, 1993 / Livre des superstitions (mythes, croyances et légendes), Eloïse Mozzani, Robert Laffont, 1995 / Œuvres de Dante Alighieri, La Divine comédie, traduction de A. Brizeux, Charpentier – Libraire-Editeur, 1853 / L’Ange déchu, M. Centini, Editions De Vecchi, 2004 / Le Diable au XIXe siècle – La mystification du Dr Bataille, Michel Berchmans, Bibliothèque Marabout – Editions Gérard & C°, 1973 / Le Paradis perdu, John Milton, NRF-Gallimard, 2007 / Traité d’athéologie, Michel Onfray, Grasset et Fasquelle, 2005.



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