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Que signifie "Islamisme" selon vous ?


par Germain de Touraine  -  23/05/2011




Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.




Islamisme : Ensemble du dogme et des préceptes de l'Islam. Ce terme donne lieu à diverses polémiques. Beaucoup en ont leur propre définition. Certains décrivent l'islamisme comme "une maladie de l'islam, comme l'intégrisme est une maladie de toutes les religions"(1). Ainsi, Muhammad Sa'id al-Ashmawi écrit : "Dieu voulait que l'islam fût une religion, mais les hommes ont voulu en faire une politique"(2). D'autres le décrivent comme une "idéologie manipulant l'islam en vue d'un projet politique : transformer le système politique et social d'un Etat en faisant de la charia(3) [...] son unique source de droit(4)". D'autres encore comme "un genre de totalitarisme qui [se serait] répandu dans le monde à la fin du XXe siècle [et qui serait] identique aux régimes fascistes ou communistes et aspire[rait] à dominer le monde"(5). On peut se demander pourquoi ce terme a reçu des significations aussi subtiles alors qu'à l'origine il ne désigne rien de plus que l'islam lui même.

Il s'agit en effet d'un mot français formé par adjonction du suffixe -isme au mot islam. Ce suffixe est généralement utilisé pour former un nom correspondant à une qualité ou un état constaté. Par exemple le laïcisme est un mouvement qui promeut la laïcité. Peut être la connotation péjorative du mot islamisme vient-elle d'une association d'idée avec des mots tel que fanatisme, intégrisme, extrémisme. Mais dans ces mots, l'idée de démesure n'est pas suggérée par le suffixe -isme mais par le radical lui-même : fana, extrême, intègre.

On trouve ce mot dans les ouvrages français à partir du XVIIe siècle. Jusqu'au XXe siècle il désignait l'Islam comme religion et civilisation. Il remplaça le terme mahométisme qui réduisait de manière irrévérencieuse l'islam à la personne du prophète(6). "De plus, de tous les noms désignant des religions, l'islam était le seul qui ne fût pas terminé par isme(7)".
Voici la plus ancienne définition du mot islamisme. Elle date de 1697 et provient de la Bibliothèque orientale(8) de Barthélemy d'Herbelot(9).

ESLA'M, l'islamisme ou le Musulmanisme, car l'on prononce aussi Islam. Les Musulmans ou Mahométans appellent ainsi leur Religion. Ce mot signifie une entière soumission & résignation du corps & de l'âme à Dieu, & à ce que Mahomet a révélé de sa part, en quoi consiste tout le Musulmanisme : Ils tiennent de plus pour Musulmans ou Fidèles, tous ceux qui avant la prédication de Mahomet ont cru l'unité de Dieu, & ils disent même, que tous les hommes naissent dans l'Islamisme ; mais que leurs parents les en détournent & les engagent par leur éducation dans le Magisme, dans le Judaïsme & dans les autres Religions. [...] On appelle en Arabe Belâd al Eslàm, le pays que possèdent les Musulmans ou Mahométans, comme aussi Eslamiat, l'Islamisme & le Musulmanisme, de même que nous appelions la Chrétienté tout ce qui est habité & possédé par les Chrétiens.

Cette définition a connu une certaine postérité puisque quelques temps plus tard les auteurs de l'Encyclopédie(10) s'y réfèrent expressément.

ISLAMISME, Islam ou islamisme. Voyez Islam, Alcoran & Mahométisme.

ISLAM. Islam ou islamisme, est la même chose que le musulmanisme ou le mahométisme ; car moslemin veut dire les musulmans ; c'est M. d'Herbelot qui a introduit ces mots dans notre langue, & ils méritaient d'être adoptés. Islam vient du verbe salama ; se résigner à la volonté de Dieu, & à ce que Mahomet a révélé de sa part, dont le contenu se trouve dans le livre nommé Coran, c'est-a-dire, le livre par excellence. Ce livre qui fourmille de contradictions, d'absurdités & d'anachronismes, renferme presque tous les préceptes de l'islamisme ou de la religion musulmane. Nous l'appelons alcoran(11).

Remarquons au passage qu'au mot islamisme, on se contente de nous renvoyer à Islam, considérant que le terme n'a pas de connotation propre.
Dans le Dictionnaire de l'académie française, la première apparition d'islamisme se trouve dans la quatrième édition publiée en 1762.

ISLAMISME. s.m. Nom que prend le Mahométisme. Il se dit aussi relativement aux pays Mahométans, dans le même sens que Chrétienté par rapport aux Chrétiens.

Il est intéressant de constater que quelques années après la rédaction de la Bibliothèque orientale, ce mot islamisme est officiellement reconnu et intégré dans les dictionnaires.
Plus tard, dans le Nouveau Larousse illustré de 1905, c'est le terme islam qui renvoie au terme islamisme, ce qui montre que le mot est interchangeable à souhait.

ISLAMISME (sla-missm' - rad. islam) n. m. Religion des musulmans. Ensemble des pays qui pratiquent cette religion. On trouvera au mot MAHOMET l'histoire de la fondation et des premières années de l'islam. Nous n'avons à considérer ici que sa doctrine, qui est fort simple. Un monothéisme épuré, un livre révélé, "le coran", embrassant, comme la Bible chez les Hébreux, toute l'organisation sociale et la vie spirituelle, tels sont les fondements de l'islamisme. [...]

Suit un long commentaire historique où le terme islamisme est employé selon cette acception neutre. Exemple :

L'extension politique et religieuse de l'islamisme fut si rapide qu'un demi-siècle environ après la mort du Prophète, les musulmans régnaient en maîtres absolus, des bords de l'Indus aux rivages de l'Atlantique.

Examinons à présent les deux dernières éditions du Dictionnaire de l'Académie française. C'est là que nous constatons le basculement "officiel" du sens. Voyons d'abord la huitième édition publiée entre 1932 et 1935 :


ISLAMISME. n. m. Nom que l'on donne quelquefois au mahométisme. Il se dit aussi relativement aux Pays mahométans, dans le même sens que Chrétienté par rapport aux pays chrétiens.

Et comparons avec la neuvième publiée en 1992.

ISLAMISME n. m. XVIIe siècle. Dérivé d'islam. 1. Religion musulmane, islam. Convertir à l'islamisme. 2. Mouvement politique et religieux prônant l'expansion de l'islam et la stricte observance de la loi coranique dans tous les domaines de la vie publique et privée. Aujourd'hui, désigne plus particulièrement un mouvement politique et idéologique se réclamant des fondements de l'islam et qui peut prendre un caractère extrémiste.

Ainsi, l'édition de 1992, en même temps qu'elle en conserve le sens générique, entérine le nouvel usage du terme.
Enfin, pour clore cette brève étude sémantique, examinons l'édition 2010 du Petit Larousse :

ISLAMISME n.m. 1. Vieilli. Religion musulmane ; islam. 2. Désigne, depuis les années 1970, les courants les plus radicaux de l'islam, qui veulent faire de celui-ci non plus essentiellement une religion, mais une véritable idéologie politique par l'application de la charia et la création d'Etats islamiques intransigeants.

A première vue, cette notice semble rédigée sans a priori. Elle constate un sens "vieilli", celui des anciens dictionnaires, et expose un sens contemporain, connoté. Toutefois, Arouet Le Jeune fait la remarque suivante :

Le "trésor de la langue française"(12) contenait encore islamisme au sens de religion en 1983 ; or, une acception est dite "vieillie" lorsqu'elle n'est plus attestée depuis plus d'un siècle ; pour ce mot, le sens a vieilli en moins de dix ans, cela ne s'est vu dans aucun pays au monde(13).

Comment expliquer un aussi brutal glissement sémantique ? Ou, pour reprendre la question que nous posions au début de cet article : pourquoi le terme islamisme a-t-il reçu des significations aussi subtiles ?
Les causes de cette évolution sont évidentes. Il s'agit de dénoncer, avec une bien pensante lucidité, un islam politique et dévoyé qu'il convient de distinguer d'un islam authentique, supposé apolitique.
Mais n'y a-t-il pas là un véritable détournement, une supercherie intellectuelle ? Jean Paul Roux, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de la culture islamique semble de cet avis :

[Il y aurait donc] deux islams, l'un éclairé, ouvert, tolérant, pacifique, [...] l'autre obscurantiste, fermé sur lui-même, sectaire, fanatique, guerrier, que l'on qualifie d'intégriste ou d'islamiste. [...] Il n'en est qu'un, et il n'a pas deux visages mais un seul à facettes multiples. Le mystique et le terroriste, et tout ce qui se situent entre ces deux extrêmes, ont toujours coexisté et s'abreuvent aux mêmes sources, le livre de Dieu et la personne de Mahomet(14)."

Grâce à cette invention des "deux islams", l'Occident non musulman est rassuré sur la nature de l'islam.
C'est en effet par nature que l'islam est politique car son fondement le plus essentiel, le Coran, régit tous les domaines de la vie des musulmans, de l'alimentation(15) à l'art militaire(16), en passant par l'hygiène(17), les châtiments corporelles(18), le droit successoral(19), les relations sexuelles(20), les témoignages judiciaires(21), l'esclavage(22), etc. Quant à la vie de Mahomet, elle est celle d'un chef politique qui n'hésite pas, par exemple, à l'occasion d'une expédition, à égorger de ses mains plusieurs centaines de juifs(23).

Le terrorisme musulman, les assassinats politiques et les égorgements ne sont donc pas apparus au XXe siècle. Sans doute ceux qui le croient confondent-ils les objectifs et les moyens. Certes, les moyens ont évolué (armes à feu, explosifs, Internet...) mais les injonctions existent depuis la naissance de l'islam. Et la "mauvaise interprétation des textes" n'est pas en cause. En effet, la notion d'interprétation, dans le sens que nous connaissons, est complètement impensable en Islam(24).

Les stipulations coraniques sont d'une clarté et d'une précision sans équivoque(25) et, de toutes les façons, le Coran interdit toute interprétation de son contenu(26).
De plus, en islam, les enseignements du Coran doivent être compris à la lumière des hadiths(27), textes qui présentent la vie de Mahomet et les circonstances de la "révélation". Ainsi, vue la violence inouïe que les hadiths prêtent à Mahomet(28), c'est finalement la vie-même du prophète qui oriente et justifie la violence des terroristes. Plus encore, expliquer ou excuser cette violence par "la mauvaise interprétation" des textes, c'est sous-entendre que le prophète Mahomet lui-même, les interprétait mal.

L'actuel emploi du mot islamisme a donc répandu une distinction illégitime et fallacieuse entre un islam saint et un islam corrompu. Cette distinction n'est que de la poudre aux yeux pour berner les naïfs et les ignorants, auxquels certains intellectuels musulmans ont bourré le crâne durant des années pour leur faire intégrer que l'islam serait une sorte de christianisme exotique et le Coran un genre de Bible écrite en langue arabe.



Germain de Touraine



Notes :

    1 - Roger Garaudy, Vers une guerre de religion ? : le débat du siècle, Desclée de Brouwer, 1995, p. 30.

    2 - L'islamisme contre l'islam, La découverte, 1991. Traduit du livre arabe al-Islâm al-siyâsi (l'islam politique).

    3 - Charia : Réglementations et injonctions du Coran et du prophète à l'état brute (sans intervention des juristes). Littéralement : Voie [à suivre pour respecter la Loi (de Dieu), dont les sources sont : Le Coran "première source législative de l'islam et les hadiths qui sont les actes et les paroles de Mahomet et qui constituent la Sunna seconde source législative de l'islam". La charia dans le Coran : Sourate 5, verset 48 ; sourate 42, verset 13 ; sourate 45, verset 18.

    4 - Arnaud Leleu, glossaire du site Internet de l'Académie de Lille, http://www5.ac-lille.fr/~heg/spip.php?article264&lang=fr , 2006.

    5 - Déclaration de Khaled Dourane, de l'Université de Philadelphie.

    6 - En effet, Mahomet n'est pas voulu comme créateur ou inventeur de cette religion mais comme messager de Dieu.

    7 - Arouet le Jeune, De la nouvelle langue française, Muychkine, 2007.

    8 - Bibliothèque orientale ou Dictionnaire universel contenant tout ce qui fait connaître les peuples de l'Orient, pp. 656-658 du tome 1 de l'édition de 1777-1779. Cet ouvrage a été rédigé durant la majeure partie de la vie de l'auteur soit entre 1625 et 1695. Première édition en 1697.

    9 - Barthélemy d'Herbelot : orientaliste français, nommé secrétaire et interprète de langues orientales de Louis XIV en 1661.

    10 - Diderot et d'Alembert, L'encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, Tome 19. Rédigé entre 1751 et 1757.

    11 - Le Coran translittération : Al-Qour'an. Littéralement, récitation ou dictée. La traduction livre par excellence est fausse. En arabe le livre se dit al-kitàb Au passage, remarquons que dans les livres anciens le Coran est souvent désigné par le mot Alcoran, l'article al étant resté attaché au mot. De la même façon, le mot alcool est la translittération du mot arabe Al-kouhoul

    12 - Dictionnaire de la langue du XIXe et du XXe siècle, dit TLF, édité par le CNRS et les Editions Gallimard.

    13 - Arouet le Jeune, cité par Anne marie Delcambre dans Soufi ou mufti ? Quel avenir pour l'islam ?, Desclée de Brouwer, 2007

    14 - Jean Paul Roux, Les Ordres d'Allah, Desclée de Brouwer, 2006, p. 15.

    15 - Réglementation alimentaires : Coran, Sourate 5 verset 3-5 ; sourate 16, verset 115 ; sourate 5, verset 90-91 ; sourate 22, verset 36...

    16 - Guerre, alliances : Coran, sourate 9, verset 1-7 ; sourate 8, verset 56-59...
    - Guerre voulue par Allah : Coran, sourate 2, verset 191, 216, 246 ; sourate 8, verset 17, 65-67 ; sourate 4, verset 74, 76-77...
    - Guerre contre les juifs, chrétiens et ceux qui refusent de se rallier à l'islam : Coran, sourate 48, verset 16 ; sourate 2, verset 190-193 ; sourate 4, verset 74-77, 89, 94 ; sourate 8, verset 12-18, 57, 60-61, 67 ; sourate 9, verset 29-30, 41, 123 et 47 verset 4 ...
    - Désertion et refus du combat : Coran, sourate 8, verset 15-16 ; sourate 3, verset 145-146, 168 ; sourate 33, verset 16-18 ; sourate 4, verset 141-143 ; sourate 9, verset 42- 49, 81-90, 98.
    - Récompense des martyrs : Coran, sourate 4, verset 74 ; sourate 47, verset 4 ; sourate 9, verset 20-22 ; sourate 2, verset 154 ; sourate 3, verset 157-158, 169-171, 195 ; sourate 22, verset 58-59... Précisons qu'une sourate du Coran (sourate 8) est intitulée le butin.

    17 - Hygiène : Coran, sourate 5, verset 6 ; sourate 4, verset 43 (Les prescririons de la sunna concernant les ablutions sont abondantes et précises.)

    18 - Amputation de la main et du pied : Coran, sourate 5, verset 33, 38.
    - Violence contre la femme : Coran, sourate 4, verset 15, 34 ; sourate 24, verset 2, 4.
    - Peine de mort : Coran, sourate 5, verset 33 ; sourate 2, verset 178-179 ; sourate 4, verset 15 ; sourate 4, verset 87-89.

    19 - Droit successoral : Coran, sourate 4, verset 11-12 ; sourate 2, verset 180 ...

    20 - Polygamie, répudiation, rapports sexuelles : Coran, sourate 4, verset 3, 24-25 ; sourate 2, verset 229-230, 222-223,187 ; sourate 65, verset 1-2.

    21 - Témoignages : Coran : sourate 4, verset 15 ; sourate 2, verset 282 ; sourate 16, verset 91-92, 94 ; sourate 25, verset 72 ; sourate 70, verset 33 ...

    22 - Esclavage : Coran, Sourate 8, verset 67, 70 ; sourate 4, verset 3, 24-25, 92 ; sourate 2, verset 221 ; sourate 16, verset 71 ; sourate 24, verset 31, 33 ; sourate 23, verset 5-6 ; sourate 70, verset 29-30 ; sourate 58, verset 3 ...

    23 - La tribu juive des Banû Quraydha : Ibn Hichâm, La biographie du prophète Mahomet, Fayard. Le jihad contre les juifs, p. 277.
    (ou Sîra, Saqqâ (Muçtafa) tome II. pp. 240-241 texte en arabe).

    24 - "Il y a deux modèles d'interprétation : l'un suppose l'incarnation [dans le catholicisme] ; l'autre suppose ce que certain islamologues appellent l'in-libration c'est à dire la parole de Dieu devenant livre [pour l'islam]. L'idée d'interprétation est alors tout à fait différente d'un dogme à l'autre. Les auteurs de l'ancien et du nouveau testament sont des hommes. Par conséquent, ce que disent ces auteurs humains peut être l'objet d'une interprétation en un sens particulier. L'interprétation aura alors pour objet de se demander ce que voulaient dire ces auteurs humain à travers les paroles qu'ils on prononcées dans des circonstances sociales données, à un moment donné et qui avait une culture donnée etc... Alors que l'auteur du Coran est Dieu lui même, qui est au delà du temps et de l'espace. L'idée d'interprétation n'a, de ce fait, plus du tout le même sens : l'interprétation, dans ce cas, se limite aux mots. Et le caractère obligatoire, voire contraignant de l'injonction qui vient de Dieu directement ne pourra en aucun cas être remis en cause. Donc, attention quand on parle d'interprétation : ça ne veux pat dire la même chose quand on parle d'une religion d'incarnation ou d'une religion d'in-libration" (Rémi Brague, membre de l'institut, professeur de philosophie à Paris I, spécialiste de la philosophie médiévale arabe, le 4 janvier 2008 sur Radio-Courtoisie).

    25 - Par exemple, le verbe "qâtilû-hum", souvent employé dans le Coran, est trop souvent traduit par un mitigé combattez qui pourrait se comprendre en un sens figuré alors qu'il indique une action qui concerne un tiers et qui va ou qui doit aller jusqu'au bout, c'est-à-dire "aller jusqu'à tuer" ou "combattre à mort". Le dictionnaire Larousse Arabe-français le traduit par assassinez, massacrez (jusqu'au dernier). Le mot "maqtal" est quant à lui traduit par : combat meurtrier, bataille acharnée, assassinat, meurtre, boucherie [fig], carnage, tuerie.

    26 - Coran : Sourate 3, verset 7 ; sourate 5, verset 92 ; sourate 41, verset 3 ; sourate 24, verset 1-2 ; sourate 4, verset 59 ; sourate 57, verset 9.
    Quel sacrilège commettraient les musulmans (Mouslimoun = soumis) en changeant le sens des paroles de Dieu lui même !

    27 - A ce propos, voire Sahih Al-Boukhâri, Daroussalam, 1999, chapitre 58 : Le livre de l'interprétation du saint coran. Il s'agit ici de "l'interprétation" du coran à la lumière des actions de Mahomet (hadiths), et non à la lumière du raisonnement du lecteur.

    28 - Voir par exemple les recueils de hadiths par Boukhari, Mouslim ou Abu Dawud. Pour les biographies, voir : Ibn Ishaq, Muhammad, traduction de Badawi Abdurrahmân, Al Bouraq, 2001. Ou : Ibn Hichâm, traduction : Wahib Attalah, La biographie du prophète Mahomet, Fayard, 2004. Ou : Sîra, éditeurs : Saqqâ (Muçtafa), Abyâri (Ibrâhîm) et Chalabi (Abd al-Hafidh), texte en arabe.



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