|
Dieu ou la recherche du père(Fête des pères, 3eme dimanche de juin, soit le 20 juin 2010)par Bernard - 08/06/2010 Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs. Bonjour, Voici une manière de penser les fondements du patriarcat judéo-chrétien, qui conduit à une nouvelle compréhension du sujet, et à une heureuse solution. "Dieu le père", "notre père qui êtes aux cieux", etc. La chrétienté a pour Dieu le père de la nation, voire celui de tous les hommes ! Si cette idée s'est imposée avec tant de force, c'est qu'elle représente un besoin pressant. Or cela vient des pères absents. Depuis des millénaires, les hommes ont toujours eu la responsabilité d'assurer la survie de la famille ou du clan. Ils étaient à la chasse, à la pêche ou à la cueillette, mais pas chez eux. Les femmes si. Or on voit dans la Bible qu'aux époques où la religion a été inventée, la plupart étaient bergers. Ils allaient par exemple sur le chemin de trois jours (E.3.18). D'autres faisaient des voyages au long cours pour l'artisanat ou le commerce, telle la famille des ismaélites. Et puis il y avait l'exode de colonisation organisé par les chaldéens, toutes les deux ou trois générations, selon les attaches familiales. Et surtout, il arrivait souvent que les pères ne soient pas les époux, mais les chefs de clan. C'étaient ceux qu'à l'époque on appelait "l'Éternel", et qu'on nomme aujourd'hui Jéhovah, Dieu ou Allah ! Or les Éternels avaient la responsabilité d'une grande région et habitaient parfois très loin. C'est le cas par exemple de l'Éternel d'Abraham qui a fait 1 200 km à dos de chameau (aller et retour), pour brûler Sodome et Gomorrhe puis engrosser Sara. Il y avait aussi le service militaire, qui par exemple chez les chaldéens durait deux ans ; sans oublier les nombreuses guerres et leurs morts violentes ; celle des hommes ayant toujours précédé celle des femmes. Bref ce sont souvent les mères qui ont élevé leurs petits. Au fil des siècles s'est installé comme une pudeur relationnelle, un silence, un manque de savoir faire qui a allégé, voire souvent empêché le dialogue entre père et enfants. Mais il y a plus grave : on sait à présent que l'abandon d'un bébé ou d'un gamin, ou même une simple séparation pour des raisons tout à fait normales, parfois de quelques heures seulement, provoque une panique sourde qui fait d'eux des anxieux ; et que ça dure toute leur vie, comme s'ils craignaient le retour à cette solitude. Et le pire, c'est qu'ils ne se sentent jamais reliés à leur famille ni à la nation dans laquelle ils vivent. La greffe ne prend pas. Ils se perçoivent comme des extra terrestres, sont rebelles à la société, veulent la transformer, voire la rejettent plus ou moins. Vous avez là un des fondements des religions judéo-chrétiennes au moment de leur création : l'égarement effrayé provoqué par les pères absents. C'est aussi la cause de bien des désordres actuels ! Or on trouve une explication à ça dans le Science et Vie N° 1108 de janvier 2010, page 30 : dossier génétique. Intitulé : Le stress du premier jour procure un stress durable. Comment le stress dans l'enfance influe-t-il à long terme ? Des chercheurs de l'institut psychiatrique Max Planck de Munich proposent une explication au niveau moléculaire. Des souriceaux nouveau-nés ont été séparés de leur mère trois heures par jour pendant dix jours. Au moment de leur séparation, ils ont sécrété de la corticostérone, une hormone du stress. Ce qui est normal. Cependant au cours de leur vie, ces souris semblaient ne pas pouvoir gérer les situations stressantes, tout en ayant une mauvaise mémoire. Les chercheurs ont découvert que ces troubles étaient dus à une surexpression de vasopressine, une autre hormone du stress, souvent impliquée dans les troubles du comportement social. Alors qu'il ne le devait pas, le gène de la vasopressine était constamment exprimé du fait de modifications sur sa séquence ADN. Et c'est la corticostérone sécrétée lors des séparations imposées à leur naissance qui en serait à l'origine. Ces changements pourraient expliquer comment certains troubles s'enclenchent dès le plus jeune âge. Cela reste cependant à vérifier sur l'homme. Hé bien je suis prêt à parier que c'est pareil pour l'être humain ; et que quand ce sera testé, on verra que l'absence du papa a son importance, sinon on n'aurait pas un si puissant culte du père. Et du coup on comprend pourquoi quand les mômes quittaient leur famille, ils cherchaient angoissés le support qui leur manquait tant et qu'ils ne savaient définir, car perdu dans les brumes de l'enfance, leur père. Ils plaçaient cette quête au-dessus d'eux, ce qui en soi est normal, mais si grand qu'ils ne le voyaient pas. Trop grand. Ils lui parlaient, mais il n'entendait pas, tel Abraham qui priait son vrai père à distance de plusieurs centaines de kilomètres. Et comme il n'avait en retour que du silence, il lui criait, lui édifiait de petits monuments en pierres. Plus tard, on a fait des temples, des cathédrales, des cantiques, ce qui n'a rien changé. Bien sûr d'aucuns en ont profité, s'érigeant en "petit père du peuple", qui même petit, faisait des ravages. Aujourd'hui, bien des choses ont évolué. Ce ne sont plus les chefs de clan qui font les enfants. Et si les pères travaillent et voyagent encore beaucoup, il y a plus de possibilités de contacts. On se dit alors qu'un simple coup de fil ferait davantage que mille prières, que tous les "Dieux", que toutes les utopies ; mais on ne le fait pas. Alors, l'inquiétude monte. Le sentiment de perte vous tenaille. On dit et fait, n'importe quoi ! Ne sachant pas que c'est le lien défaillant à leur père qui cause une grande partie de leur angoisse, ils s'agitent en tout sens. Et là, il y a deux sortes de réactions, même s'il y a bien sûr des tas de nuances :
Pour corriger ce fléau, il faut favoriser la présence des parents auprès de leurs enfants, informer et encourager en ce sens ; et aussi hâter les recherches pour corriger les gènes modifiés par l'abandon ou la séparation du bébé / enfant de sa famille. A grande échelle bien des dégradations de notre société seraient stoppées ; et en plus un des fondements de cette religion monothéiste disparaîtrait, la privant ainsi de la motivation des hommes à adorer un dieu qui n'a jamais existé. Et du coup cela m'a donné l'idée de travailler sur les autres fondements des religions monothéistes, afin de scier leurs bases d'appui : Les autres causes de l'invention des religionsIl suffit de comprendre que la mise au point des religions telles que nous les connaissons s'est étalée sur des siècles. Ensuite, on a la réponse en se demandant : mais qu'est-ce qui a pu se passer de si grave pendant tout ce temps, pour que ça ait laissé de si désagréables et puériles traces ?Concernant la civilisation judéo – chrétienne : La seconde cause, qu'on retrouve par le culte de la vierge, était que les femmes devaient une totale obéissance à leur mari, et qu'elles étaient traitées dans bien des cas comme des prostituées, comme des moins que rien, d'où le culte de la femme pure. Et la dernière était la sédentarisation ratée au Moyen Orient, des peuples sémites venus d'Irak, et des hébreux venus d'Éthiopie. Du coup on voit les remèdes
Pour les arabes musulmans : Les fondements de leur religion sont : la servilité multimillénaire qui les a marqués, et le désir de vengeance qui en a découlé ; d'où une religion haineuse et l'utilisation des femmes comme des ventres pour supplanter les autres civilisations. Leurs remèdes :
Bernard Voir la page d'accueil sur Dieu ![]() ![]() |