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Jules
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Dieu en miettes
Sélection d'aphorismes du journal de Jules Renard
par Michel Bellin -  18/09/2005
Les textes publiés dans
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rouge foncé
) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.
"Je n’ai pas la foi mais j’ai des petites fois qui me soutiennent."
(1907)
"J’ai l’esprit anticlérical et un cœur de moine."
(1905)
"Notre rêve se heurte au mystère comme la guêpe à la vitre. Moins pitoyable que l’homme, Dieu n’ouvre jamais la croisée."
(1906)
"Un malin, Dieu, qui nous a ouvert l’espace sans nous donner des ailes."
(1896)
"Le paradis n’est pas sur la terre, mais il y en a des morceaux. Il y a sur terre un paradis brisé."
(1896)
"Le mari, la femme, le curé, c’est le vrai ménage à trois."
(1903)
"Un protestant, c’est un homme qui s’arrête au milieu de la route libre."
(1905)
"Bigotes. Elles couchent avec Dieu le dimanche, et le trompent toute la semaine."
(1903)
"Le Vendredi Saint, elle se privait de soupe mais pas de médisance."
(1904)
"Qui n’a pas vu Dieu n’a rien vu."
(1903)
"Faire une conférence sur Dieu, avec projections."
(1906)
"Comme homme, le Christ est admirable. Comme Dieu, il laisse dire : "Quoi ! C’est tout ce qu’il a pu faire !""
(1906)
"Migraine. Ce doit être ce que le Christ appelai la couronne d’épines."
(1907)
"Je ne comprends rien à la vie, mais je ne dis pas qu’il soit impossible que Dieu y comprenne quelque chose."
(1910)
"Libre penseur. Penseur suffirait."
(1905)
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