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Dieu


par mmgrio  -  08/01/2009




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Mais que diable Dieu foutait-il avant la création ?

"Dieu, encore un qui se croit immortel." (Jules Renard)

Je ne crois pas à l’idée d’une création divine, car ce que je vois autour de moi est mal fait. On dirait qu’un faussaire s’est substitué au vrai Dieu des chrétiens pour faire tout de travers.

Qu’il sera beau le paradis des chrétiens, noyés pour une interminable éternité dans la foule béate des bienheureux désincarnés, perdus dans la contemplation d’un Dieu parfait comme une sphère, invisible, intangible et sans doute insipide.

Antéchrist… Un Ancien a un jour dit que nous étions tous des Dieux.
Quel est le pire ennemi de Dieu ?
L’impie.
Dieu lui – même est impie…
Quel Enfer ! Dieu est quelqu’un qui se méfie beaucoup de lui-même. Dieu est le diable ?

"Si Dieu existait, je lui intenterais un procès pour non-assistance à personne en danger."
(Anthony Dacheville)

Un Dieu infini sauveur du fini est absurde, car l’infini, s’il existe, est déjà là et sa présence n’est pas requise davantage qu’elle ne l’est déjà.

"On fait erreur de dire qu’un animal est jaloux, triste ou sournois ; comme de prêter à Dieu des qualités de bonté, de vengeance, de tendresse ou de colère. Il ne s’agit que de projections. De vouloir que tout procède nécessairement de la même nature émotive que la nôtre est une forme d’illusion." (Ramtha)

Les Chrétiens, les Hindous, les Musulmans ont tous quelque chose en commun quand ils nous parlent de Dieu : ils se trompent !

Le Dieu des chrétiens est un fétiche créé de toutes pièces par quelque rabbin juif excentrique et perfectionné par les Pères de l’Église. Jésus a voulu sauver l’humanité, mais il a raté son coup. Le Christianisme confirme l’échec du Judaïsme.

De là à parler de l’Amour de Dieu, il y a un abîme, car les gens n’ont aucune sorte d’opinion personnelle sur Dieu et sur son Amour. Tout ce qu’ils en disent leur a été rapporté par quelqu’un qui le tenait d’un autre, et ainsi de suite, jusqu’à un premier qui a tout inventé.

"J’aimerais Dieu si ses croyants ne l’avaient pas fait à leur image." (Edouard Herriot)

Dieu est une catégorie de la culpabilité ; il n’y a pas de Dieu pour l’innocent.

"Lorsque Dieu, dont nous tenons la raison, en exige le sacrifice, c’est un faiseur de tours qui escamote ce qu’il a donné." (Diderot)

La nature n’a jamais eu d’existence réelle. Assimilée originellement au pouvoir divin, elle règne par la loi des dieux, donc par les sorciers et les prêtres.

Dans les années 30, des pilotes américains et australiens ont atterri dans des régions isolées de la Nouvelle-Guinée. Les autochtones qui n’avaient jamais vu d’avion ont cru que les pilotes étaient des Dieux et ils sont devenus le centre de leurs croyances religieuses.

Les êtres humains sont irrépressiblement sociaux, à tel point que lorsque nous errons dans notre maison où personne ne peut nous voir, nous parlons tout seul. Même les enfants traitent les objets inanimés comme s’ils étaient des personnes. Dans un univers dont les paradis semblent dénués de matière vivante, nous nous adressons aux Dieux, aux Anges et parfois aux extraterrestres.

Qu’est-ce qu’un Dieu ? N’est-ce pas une puissance vénérée par des êtres inférieurs ? La puissance et la sagesse de ses prêtres et ses sorciers dépassent l’entendement. Oui, mais ça ne leurs donnent pas le droit de torturer ou de brûler aux bûchers ceux qui ne partagent pas leurs croyances. Essayer juste de faire comprendre ce raisonnement à l’Église chrétienne qui a fait tuer, massacrer, torturer, violer et condamnés aux bûchers des millions de femmes, d’enfants, d’hérétiques… Les prêtres pensent que vu leur pouvoir, les hommes doivent les vénérer. Et si on refuse ? Nous ne méritons pas de vivre et ils nous détruisent… À l’image des Ori dans la télésérie La Guerre des Étoiles (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ori). Lire le délicieux livre :" Le Principe de Lucifer, tome 1 ". Et ne manquez pas de savoir ce que vous réservent les prêtres chrétiens Inquisiteurs si vous refusez de vous soumettre à leurs croyances religieuses: www.heresie.com Dieu est un loup pour l’homme, un monstre.

Aimer quelqu’un qu’on n’a jamais vu, c’est tout le christianisme.

"Quand on veut affirmer quelque chose, on appelle toujours Dieu à témoin, parce qu’il ne nous contredit pas." (Carmen Sylva)

"Quand Dieu se tait, on peut lui faire dire ce que l’on veut. " (Jean-Paul Sartre)

"Dieu est comme le vent qui passe : on le sent partout et on ne le voit nulle part."
Jacques Normand)

Yahvé, le Dieu de la Bible, personnage cosmique du ciel père, est un être suprême dont la puissance se manifeste dans les orages et les éclairs. En conquérant le ciel, dont on se souvient qu’il était féminin en Égypte, les Dieux mâles Tout Puissant affirmeront bruyamment que la procréation est virile et seulement virile. La femme ne compte pas dans la reproduction. Zeus procrée Athéna sans l’aide d’une femme. Yahvé règne sans épouse. C’est l’homme qui crée : la femme, comme un dépositaire étranger, reçoit le fruit et, quand il plaît aux Dieux, le conserve. Bien sûr, ce renversement des valeurs ne s’accomplit pas sans résistance de la part des religions qui honorent les Déesses de la Terre. On peut supposer d’effrayantes guerres de religions et des conflits de droit insolubles. La mythologie en a conservé des traces. Et nous n’avons pas fini de mesurer les conséquences de ce renversement des valeurs sur la religion et les institutions, sur la psychologie des hommes et des femmes.
"L’homme n’a fait qu’inventer Dieu pour vivre sans se tuer : voilà le résumé de l’histoire universelle jusqu’à ce moment." (Dostoïenski) L’homme est un loup pour l’homme, un monstre.

Le Dieu chrétien : un faux Dieu. Il y a 1800 ans, les chrétiens amusaient beaucoup les prêtres de Cybèle et d’Isis. Ces prêtres qui avaient la tradition pour eux, savaient quels étaient les contrefacteurs les fraudeurs, les copieurs et les imposteurs), et un prêtre de Cybèle répondit un jour à saint Augustin "Et ipse Pieatus christianus est" : Attis aussi est un chrétien. Attis est né à Bethléem. L’actualisation rituelle de la mort et de la résurrection du jeune Dieu avait lieu au printemps. C’étaient les pâques d’Adonis, D’Attis et d’Osiris. À l’arbre que les fidèles d’Attis portaient en procession correspondait le bois symbolique de la croix : aux lamentations pour Adonis, le deuil et les virgiles pascales. La plupart de ces mystères supposaient une souillure originelle qu’un baptême seulement pouvait effacer. Dans le rite égyptien, on était plongé dans une piscine pour y être régénéré. L’immortalité non plus n’était pas une idée neuve sur le monde. C’est à l’astrologie chaldéenne que nous devons la situation du royaume des morts "Dans le ciel étoilé">. Les Champs Élysée sont décris par Homère, et les Enfers des méchants ont été inventés par Osiris et par Mithra. Serait-ce alors la communion qui constituait le rite original du christianisme ? Il ne semble pas. Dans beaucoup de mystère elle était depuis longtemps déjà un rite obligé et, quand les chrétiens communiaient au pain et au vin, les païens étaient en droit de leur demander s’il s’agissait ou non du pain de Cérès et du vin de Dionysos… Dans les mystères d’Attis, on mangeait le pain dans la patène et on buvait le vine dans le calice. Avant de communier, quand un chrétien se confessait, qui pouvait dire s’il s’agissait de la confession des parjures à la source de Zeus, ou de celles des fidèles de Sabazius qui remettait tous les péchés de sa race? Et la vigne enfin (la vraie vigne !) qui décore les sarcophages et les catacombes chrétiennes est-elle celle du Dieu Bacchus ou celle de Jésus ? Toutes ces concordances sont telles qu’on serait, un moment, tenté de croire que l’originalité du christianisme fut de situer l’ensemble de ces rites et de ces mythes sous le signe du poisson. Mais le poisson était déjà l’emblème de l’Atargatis des Syriens. Donc, la seule et unique originalité du christianisme : la chasteté. Osiris était le frère et l’époux de la Déesse Isis, le jeune dieu Attis était l’amant de la Déesse Cybèle, Tammouz dormait dans le lit de la Déesse Ishtar. Jésus restera puceau. Personne ne souligne mieux cette originalité que saint Jérôme dans une réponse qu’il fit un jour à Helvidius : "Tu prétends que Marie n’est pas restée vierge. Eh bien, moi, j’affirme que Joseph lui-même a été vierge et que le Christ vierge est né d’un mariage de vierges."

Mais si le Dieu de la Bible est un Dieu créateur, un Dieu de toute bonté, il est aussi un Dieu colérique, un Dieu vengeur, un Dieu qui promet le mal à son peuple, une extermination radicale, les feux du Ciel, l’Apocalypse.

Le nouveau Dieu des hommes était jaloux, exigeant, impatient – et hypocrite. Certains jours, les hommes avaient besoin de lui - et il restait sourd à leurs appels. Certain jours, il refusait de s’en aller, indifférent à tous les regards. Comme tous les Pères. Comme tous les pénis.

Ce nouveau Dieu, les hommes l’ont voulu tout-puissant, unique. Comme des enfants, ils ont mis ses pouvoirs à l’épreuve ; sans répit, ils ont comparé, mesuré sa force, sa grandeur : en prodiges de fécondité, en prodiges guerriers.

Le Dieu des Chrétiens est un père qui fait grand cas de ses pommes, et fait peu de ses enfants. (Adam et Ève)

"Si Dieu nous a faits à son image, nous le lui avons bien rendu." (Voltaire)

Il y a 1800 ans dans la ville de Rome, un hérétique influent du nom de Marcion regarda le monde qui l’entourait, et en tira la conclusion suivante : le Dieu qui a créé notre cosmos ne peut pas être bon. L’univers était tissé de fils effroyables : violence, massacres, maladie et souffrance. Ces maux étaient l’œuvre du Créateur. Celui-ci ne pouvait être qu’une force perverse et sadique, dont il fallait entraver l’influence sur l’esprit des hommes. Depuis des millénaires, les hommes et les femmes regardent les ruines de leurs foyers perdus et les morts adorés qu’ils ne reverront plus vivants, puis demandent que les armes soient transformées en émondoirs et que l’humanité reçoive le don de la paix ; mais les prières ne suffisent pas. La mort, la destruction et la fureur ne dérangent pas la Mère de notre monde ; elles font partie intégrante de son Plan. De notre ardent désir de nous réunir provient notre tendance à nous déchirer. De notre dévotion envers le bien résulte notre propension à commettre les plus infâmes atrocités. De notre engagement envers les idéaux naît notre excuse pour haïr. Nous ne voyons pas que nos plus grandes qualités nous mènent souvent aux actions que nous abhorrons le plus : le meurtre, la torture, le génocide et la guerre. Noter bien que la colère de l’Église chrétienne contre Marcion fut implacable, il ne nous reste qu’une faible partie de son travail qui fût complètement détruite par les chrétiens. Les meilleures sources dont nous disposons au sujet de ses enseignements sont des attaques de la part des pères de l’Église tels que Tertullion. (Adversus Marcionem, 3e siècle).

"Sur l’existence de Dieu, la moindre apparition sera la bienvenue." (Sacha Guitry)

En termes de spiritualité, nous croyons tous en une transcendance, convaincus que nos valeurs, notre inspiration et notre foi proviennent de par-delà les nuages, au-delà de la Terre, hors de notre corps, loin de la sexualité.

Dieu le Père, le Christ, et le Saint Esprit, une sainte trinité pour une même religion ; celle de l’idéal ascétique de la haine de l’individu et du corps, des désirs et des plaisirs.

"Dieu est le seul être qui, pour régner, n’ait pas besoin d’exister." (Beaudelaire)

"Non seulement Dieu n’existe pas, mais les plombiers n’existent pas davantage. Pour vous en convaincre, essayer donc d’obtenir un plombier durant le week-end. Cruel dilemme, il n’y a pas de doute. Pas de doute ? Allez donc savoir ? " (Woody Allen)

Épicure convoque un tribunal - pour décider de la légitimité de Dieu face aux maux de la Terre -, et l’issus du procès est défavorable à Dieu. Épicure écarte les Dieux du monde à causes des maux de la terre. Dans son argumentation, Épicure distingue quatre possibilités logiques.
    1- Dieu peut vouloir mettre fin à ces maux et ne pas y parvenir.
    2- Peut-être en est-il capable mais ne le veut-il pas.
    3- À moins qu’il n’en soit pas capable et ne le veuille pas.
    4- Ou qu’il en soit capable et le veuille.
Épicure examine ensuite ces quatres éventualités.
    1- Si Dieu veut mettre fin aux maux du monde sans en être capable, il est faible : il n’est donc pas tout-puissant et ne peut pas être Dieu.
    2- Deuxième possibilité : Dieu est capable de mettre un terme à ces maux, mais ne le veut pas. Dans ce cas, c’est un Dieu méchant. Il est un mal en lui-même, voire le pire des maux. Quel que soit le nom qu’on donne à un tel être, ce n’est pas un Dieu.
    3- Troisième possibilité : Dieu ne veut pas mettre fin aux maux du monde et n’en est pas capable. Dans ce cas, il est à la fois faible et méchant.
    4- Quatrième possibilité : Dieu veut mettre fin aux maux du monde et il est en mesure de le faire. Cette éventualité est à exclure, pour la simple raison qu’elle contredit la réalité. Il n’est donc pas de Dieu qui veuille et puisse le supprimer.
L’examen de ces quatre possibilités montre donc qu’il n’y a pas de Dieu, ni Dieu faible, ni Dieu méchant, ni Dieu faible et méchant. L’existence de Dieu n’a donc aucune incidence. Il est même absurde de lui adresser des prières. Épicure fait à ce propos une remarque amusante : "Si Dieu accomplissait les prières des hommes, les hommes auraient déjà tous péri, eux qui souhaitent continuellement le malheur des autres."

Le Dieu juif est avant tout un Dieu pudique. Il punit la nudité. Il punit par la nudité. Il punit le regard posé sur la nudité. La conscience de la nudité, liée au péché originel, introduit la notion de "péché de chair" qui sera à la base de la pudeur morale. La nudité devient vulnérabilité, punition, crime et châtiment. Les grandes directions de la pudeur occidentale sont en germe dans la Bible. L’homme est nu, Dieu est habillé. Les damnés sont nus face aux élus habillés. La nudité dévoilée témoigne donc de la luxure et de la souillure de l’âme.

"Si Dieu nous avait vraiment fait à son image, il y aurait moins de chirurgiens esthétiques. "
(Philippe Bouvard)

À la fameuse boutade de Voltaire : "Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer", Diderot répliqua : "C’est ce qu’on a fait." Et Bakounine d’ajouter : "Et même si Dieu existait, il faudrait s’en débarrasser."
C’est Dieu, le Père, qui a donné naissance à Adam. C’est Adam, l’homme, qui a donné naissance à Ève, et Dieu le Père qui a engendré le Christ.

Il faut la lumière partout. On a fait du "porteur de lumière" (Lucem ferre en latin : Lucifer) un diable, le Malin, alors qu’il est Esprit Saint et Être Rayonnant. Comprenez-vous pourquoi la véritable lumière passe par le corps, vient de la chair, pourquoi la sexualité est conductrice de pensée ? C’est cela qu’on a voulu tuer en détournant l’homme de lui-même pour l’agenouiller devant un Dieu.

"Nier Dieu, c’est se priver de l’unique intérêt que peut avoir la mort." (Sacha Guitry)

"Si vous parlez à Dieu, vous faites une prière ; si Dieu vous parle, vous êtes schizophrène."
(Thomas Szasy)

"L’Amérique : en Dieu seul nous croyons… Les États-Unis sont une nation de non fumeur : pas de cigarette, pas de drogue, pas d’alcool, pas de femmes, à moins bien sûr d’être marié. Pas d’armes, pas de langages grossiers, pas de viande rouge. L’Amérique : une terre de liberté ! L’extinction du Tiers Monde, vous gagnez, ils perdent. L’extinction de l’Amérique, vous perdez, ils gagnent. Plus les choses changent et plus elles restent les mêmes."
(Film "Los Angeles 2013", avec Kurt Russel)


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