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Citations : Monothéisme"La Bible, loin d'être un livre d'incitation à la morale, est au contraire un texte d'instigation à la révolution la plus impitoyable et féroce, un vrai résumé de techniques subversives et leur apologie, que le Mouvement (Parti) Nationaliste Judaïque réalisera d'abord dans la révolte des Maccabées contre Antiochos IV Epiphane, roi des hellénistiques, puis contre Rome pour ce qui concernera les révolutions messianiques. Abraham, Moïse, Saül, Salomon et surtout David, qui sera élevé comme symbole du mouvement révolutionnaire, ne sont que des figures construites pour réaliser un programme monothéiste (dont la réalisation est basée sur le massacre des ennemis par le moyen de la guerre)." (Luigi Cascioli / La Fable du Christ) "Le monothéisme judéo-chrétien est le stalinisme de l'Antiquité." (Emile Michel Cioran / 1911-1995 / Carnets 1957-1972) "Judaïsme: n. m. Religion des juifs, fondée sur la croyance en un Dieu unique, ce qui la distingue de la religion chrétienne, qui s'appuie sur la foi en un seul Dieu, et plus encore de la religion musulmane, résolument monothéiste." (Pierre Desproges / 1939-1988 / Pierre Desproges de A à Z) "Les cosmogonies monothéistes en usage de nos jours, ne font que reproduire les structures politiques des sociétés disparues qui les ont élaborées. Elles comportaient toutes quelques chefs suprêmes garants de l'ordre et source de la loi. La cité grecque était polythéiste et concevait une loi supérieure à celle des dieux. Quant à Rome, elle a été prête pour vous [Dieu] quand César est arrivé." (Robert Escarpit / 1918-2000 / Lettre ouverte à Dieu / 1966) "L'ange, sans daigner entendre, reprit de sa voix mélodieuse : - J'ai pénétré les antiquités orientales, la Grèce et Rome, j'ai dévoré les théologiens, les philosophes, les physiciens, les géologues, les naturalistes. J'ai su, j'ai pensé, j'ai perdu la foi. - Comment ? Vous ne croyez pas en Dieu ? - J'y crois, puisque mon existence dépend de la sienne et que s'il n'est plus, je tombe moi-même dans le néant. [...] Je crois au Dieu des juifs et des chrétiens. Mais je nie qu'il ait créé le monde ; il en a tout au plus organisé une faible partie ; et tout ce qu'il a touché porte la marque de son esprit imprévoyant et brutal. Je ne pense pas qu'il soit éternel et infini, car il est absurde de concevoir un être qui n'est pas fini dans l'espace ni dans le temps. Je le crois borné et même très borné. Je ne crois plus qu'il soit le Dieu unique ; pendant longtemps, il ne le crut pas lui-même : il fut d'abord polythéiste. Plus tard, son orgueil et les flatteries de ses adorateurs le rendirent monothéiste. Il a peu de suite dans les idées ; il est moins puissant qu'on ne pense. Et, pour tout dire, c'est moins un Dieu qu'un démiurge ignorant et vain..." (Anatole France / 1844-1924 / La révolte des Anges, 1914) "Monothéisme. Autocratie céleste. Pouvoir unique du Dieu unique, induisant une pensée unique, débouchant sur une vérité unique, contenu dans un livre unique." (Jean-François Kahn / né en 1938 / Dictionnaire incorrect / 2005) "Trois millénaires témoignent des premiers textes de l'Ancien Testament à aujourd'hui : l'affirmation d'un Dieu unique, violent, jaloux, querelleur, intolérant belliqueux a généré plus de haine, de sang, de morts, de brutalité que de paix..." (Michel Onfray / né en 1959 / Traité d'athéologie / 2005) "La messe dominicale n'a jamais brillé comme un lieu de réflexion, d'analyse, de culture, de savoir diffusé et échangé, le catéchisme non plus, ni même les autres occasions cultuelles des autres religions monothéistes. Mêmes remarques avec les prières au Mur des Lamentations ou les Cinq occasions quotidiennes des Musulmans : on prie, on pratique la réitération des invocations, on exerce sa mémoire, mais pas son intelligence." (Michel Onfray / né en 1959 / Traité d'athéologie / 2005) "Déconstruire les monothéismes, démystifier le judéo-christianisme - mais aussi l'islam, bien sûr - puis démonter la théocratie, voilà trois chantiers inauguraux pour l'athéologie. De quoi travailler ensuite à une nouvelle donne éthique et produire en Occident les conditions d'une véritable morale post-chrétienne, où le corps cesse d'être une punition, la terre une vallée de larmes, la vie une catastrophe, le plaisir un péché, les femmes une malédiction, l'intelligence une présomption, la volupté une damnation." (Michel Onfray / né en 1959 / Traité d'athéologie / 2005) "Les monothéismes détestent également les individus qui ne sacrifient pas au même Dieu qu'eux. Intolérants, jaloux, exclusifs, arrogants, sûrs d'eux, dominateurs, ils s'érigent en loi pour autrui. D'où leur complicité de toujours avec les guerriers, les soldats, les militaires - du sicaire payé par les tribus primitives au terroriste surfant sur le Net, en passant par les armées régulières de tant d'Etats..." (Michel Onfray / né en 1959 / La philosophie féroce / 2004) "Les trois monothéismes - je dis bien les trois - professent fondamentalement une même détestation des femmes, des désirs, des pulsions, des passions, de la sensualité et de la liberté, de toutes les libertés. Qu'on n'aille pas s'exciter sur la pertinence ou non de l'enseignement du fait religieux à l'école, l'urgence, c'est l'enseignement du fait athée." (Michel Onfray / né en 1959) "De même que le polythéisme est la personnification des parties et des forces singulières de la nature, de même le monothéisme est celle de la nature entière, d'un coup d'un seul. [...] Que l'on se fabrique une idole de bois, de pierre, de métal, ou qu'on la compose à l'aide concepts abstraits, c'est tout un: elle reste une idolâtrie, dès qu'on a sous les yeux un être personnel auquel on sacrifie, que l'on invoque, que l'on remercie. Il n'y a pas non plus, au fond une grande différence entre sacrifier ses moutons et sacrifier ses penchants. Chaque rite ou prière témoigne irréfutablement de l'idolâtrie." (Arthur Schopenhauer / 1788-1860 / Parerga) "Le fétichisme, le polythéisme, le monothéisme sont les trois grandes étapes de la superstition. Chacune de ces synthèses, en prenant le caractère d'un dogme impératif, est devenue un obstacle au progrès physique, moral et intellectuel de l'Humanité." (Charles Vaudet / Le Procès du Christianisme / 1933) "Si évolution naturelle du polythéisme au monothéisme il y a, alors, ne pourrait-il pas y avoir une évolution naturelle du monothéisme vers l'athéisme?" (Ibn Warraq / Pourquoi je ne suis pas musulman / 1999) Voir la page d'accueil sur la religion ![]() ![]() |