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Citations : Haine"Avez-vous besoin de croire en Dieu pour penser que la sincérité vaut mieux que le mensonge, que la générosité vaut mieux que l'égoïsme, que le courage vaut mieux que la lâcheté, que la douceur et la compassion valent mieux que la violence et la cruauté, que l'amour vaut mieux que la haine?" (André Comte-Sponville / né en 1952 / A-t-on encore besoin d'une religion?) "Le chrétien, coeur implacable, a poussé la haine de l'amour jusqu'à l'amour de la Haine : L'Enfer, cette inclémence, est la première institution chrétienne." (Marcel Jouhandeau / 1888-1979 / Algèbre des valeurs morales, 1935) "Les terroristes salafistes . utilisent en effet la violence non pas au titre d'une réaction, mais en tant qu'outil de guerre... ce qui relève de la pathologie. Les psychopathes sont incapables de compatir aux douleurs des autres, incapables de discerner leurs vrais besoins; à leurs yeux la violence est un outil de pouvoir, un outil qui les aide à parvenir à leurs objectifs. Un délinquant réagit à son environnement souvent incompréhensif par un acte violent puisqu'il se sent victime de cet environnement (victime de la pauvreté, de la précarité, de l'injustice sociale...) Mais un psychopathe takfiri opère par la volonté de domination et de puissance, la violence est une arme pour lui." (David Nazariyan, psychologue) "«L’esprit clérical» se définit de lui-même : C’est tout simplement la raison bafouée, la lumière du soleil niée, la liberté maudite, le despotisme exalté, le pouvoir civil enfin subordonné au pouvoir religieux (…) L’esprit clérical, c’est la négation des conquêtes de la science moderne, la haine de la dignité humaine, le retour aux sanglantes ténèbres du Moyen-Âge, en un mot, le contre pied de la Révolution." (Pierre Larousse /1817-1875 / Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle / Article "Clérical") "Et a-t-on le droit de dire que le Coran est -aussi - un livre de haine ? Oui. Un livre dont les versets dits "fulminants" sont autant d'incitations à la haine. Et singulièrement, à cette variété de la haine que nos beaux esprits ardents défenseurs des droits de l'homme qualifient de "haine raciale". Un livre qui, s'il n'était pas sacré, serait frappé d'interdiction en application de la fameuse loi Gayssot sur l'expression écrite de propos racistes ou antisémites. Loi scélérate à mes yeux, je m'empresse de le dire : qu'il n'y ait pas d'ambiguïté, je suis contre toute censure, pour quelque motif que ce soit; je souscris entièrement aux idées que défend Raoul Vaneigem dans Rien n'est sacré, tout peut se dire... Mais je constate un bien pénible effet de cette hypocrisie conçue par un député communiste - tiens donc! -, qui consacre l'injuste loi du Deux poids, deux mesures." (Jack-Alain Léger / 1947-2013 / A contre Coran, p149 / 2004) "... les chrétiens paraissent plus doués pour le ressentiment et la haine que pour l'amour du prochain." (Michel Onfray / né en 1959 / La philosophie féroce / 2004) "Trois millénaires témoignent des premiers textes de l'Ancien Testament à aujourd'hui : l'affirmation d'un Dieu unique, violent, jaloux, querelleur, intolérant belliqueux a généré plus de haine, de sang, de morts, de brutalité que de paix..." (Michel Onfray / né en 1959 / Traité d'athéologie / 2005) "[...] l'amplification et la promotion de cette fable [Jésus] par Paul de Tarse qui se croit mandaté par Dieu quand il se contente de gérer sa propre névrose; sa haine de soi transformée en haine du monde; son impuissance, son ressentiment, la revanche d'un avorton - selon son propre terme... - transformés en moteur d'une individualité qui se répand dans tout le bassin méditerranéen; la jouissance masochiste d'un homme étendue à la dimension d'une secte parmi des milliers à l'époque [...]" (Michel Onfray / né en 1959 / Traité d'athéologie / 2005) "On attire leur attention [aux ayatollahs et aux mollahs] sur la haine des Juifs et des non-musulmans qui truffe à longueur de page le Coran ? Ils renvoient à la pratique de la dhimma qui permet vaguement aux gens du Livre non musulmans d'exister et d'être protégés. Mais ils évitent soigneusement d'expliquer que cette protection existe seulement après le versement sonnant et trébuchant d'un impôt, la gizya. Ce qui apparente cette prétendue tolérance à une pratique mafieuse de protection de l'individu soumis au financement de l'entreprise qui le rackette..." (Michel Onfray / né en 1959 / Traité d'athéologie / 2005) "Nous sommes, les uns et les autres, la descendance d'Ibrahim, alias Abraham. Seulement, Sarah, la snob, la juive, ne voulait pas que son fils chéri, Ishak – pardon : Isaac; j'écris comme je prononce, avec le sale accent beur des cités!... Sarah ne voulait pas que son fils Isaac joue avec son demi-frère, Ismai1. De la racaille, le fils d'Agar, la malheureuse Agar, la boniche que Abraham couchait avec parce que Sarah, sa légitime, hein... Et Ismai1, qui prononçait son nom comme ils prononcent dans les cités sensibles du 93, en mangeant le I initial: 'Smaï1, c'était un lascar, un pas comme il faut, le petit 'Smaïl! Pas question de le laisser jouer avec son demi-frère Isaac, qui irait, lui, dans un bon collège, puis un lycée chic! Et après, ce serait l'ENA, ou un Master à Harvard, Isaac, ce chéri! Non, mais! Qu'elle te les a jetés, Sarah, la snob, qu'elle te les a lourdés comme des malpropres, la pauvre Agar et son fils Ismaïl! Chassés au désert! Allez, dehors, la descendance d'Abraham et d'Agar! Vous vivrez sous la tente, dans des conditions précaires, des cités de transit, du provisoire qui dure, à la dure, pas d'eau courante, sans papiers ni papier cul, derrière des barbelés, dans des camps pour Palestiniens!... Putain! j'ai la haine! j'ai la haine! Intifada fissa ! Intifada ! Intifada !" (Paul Smaïl / Ali le Magnifique, p230 / 2001) ![]() ![]() |