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Citations :   A genoux, génuflexion




"Considérez le chien apprivoisé, implorant une caresse, un regard de son maître; n'est-ce pas l'image de l'homme à genoux devant son Dieu."
(Mikhaïl Bakounine / 1814-1876 / Fédéralisme, socialisme et antithéologisme / 1867)

"Si l'homme est vraiment ce que le Créateur a fait de mieux, cela ne vaut pas la peine de s'agenouiller devant lui."
(Philippe Bouvard / né en 1929 / Mille et unes pensées / 2005)

"Mettez-vous à genoux, priez et implorez,
Faites semblant de croire, et bientôt vous croirez."

(Georges Brassens / 1921-1981 / Le mécréant)

"Ne se mettre à genoux que pour cueillir une fleur."
(Jacques Brel / 1929-1978)

"Pour se garantir du feu passager [le fouet], il suffit [...] de donner assez d'argent aux prêtres, mais, pour le feu éternel, il n'y a pas d'autres remèdes que de raconter ce qu'on a fait aux genoux d'un prêtre [..] L'humiliation et l'opprobre sont l'état naturel du chrétien."
(Condorcet / 1743-1794 / texte non publié où il dénonce les écoles des Jésuites, cité dans "La Raison" de mars 2004)

"Que je prenne un moment de repos ? Impossible.
Coran, Zend-Avesta, livres sibyllins, Bible,
Talmud, Toldos Jeshut, Vedas, lois de Manou,
Brahmes sanglants, santons fléchissant le genou,
Les contes, les romans, les terreurs, les croyances,
Les superstitions fouillant les consciences,
Puis-je ne pas sentir ces creusements profonds ?"

(Victor Hugo / 1802-1885 / Religions et religion / 1880)

"Car tout sentiment religieux est un sentiment servile et quiconque s'agenouille devant Dieu se façonne à se prosterner devant un roi."
(Joseph Joubert / 1754-1824 / Carnets tome 1)

"... dans une chapelle voisine, des gens communiaient. Ils étaient là à genoux devant l'autel. Le prêtre assistant se mit à cracher dans son mouchoir. Celui qui officiait se mettait les doigts dans le nez. Il offrit ensuite, des mêmes doigts, l'hostie à ses clients. Je regardais la physionomie de ces gens retournant s'asseoir, le visage confit en recueillement et précaution. Aucun rapport, décidément, entre le Saint-Esprit et l'esprit."
(Paul Léautaud / 1872-1956 / Passe-temps)

"Si j'étais Dieu, je ne permettrais pas aux hommes de s'agenouiller devant moi. Je leur demanderais de se tenir debout, de me faire face, de me regarder les yeux dans les yeux, de me traiter en égal, de me parler comme un frère parle à son frère. Il n'y a pas de raison pour qu'ils s'humilient en ma présence, puisque c'est moi qui les aie faits ce qu'ils sont. Serait-ce moi qui aurais mis en eux la bassesse de leurs prosternations ? N'aurais-je créé que des esclaves ? Sur quel autre que moi, rejaillirait la honte ?"
(Maurice Maeterlinck / 1862- 1949 / Devant Dieu)

"Que le vil royaliste, à genoux au saint-lieu
Au céleste monarque adresse sa prière !
Le fier Républicain ne peut admettre un dieu
Pour lui pas plus de maître au ciel que sur la terre."

(Sylvain Maréchal / 1750-1803 / 1785)

"En dépit du mot d'ordre, qui consiste à faire semblant de croire, même quand on ne croit pas, en dépit d'académiciens et de normaliens qui doivent à leur dignité de feindre, la foi s'en va et, malgré les agenouillements, les signes de croix et les parodies mystiques, la croyance en ce Maître Eternel dont était dérivé le pouvoir de tous les maîtres mortels se dissipe comme un rêve de nuit."
(Elisée Reclus / 1830-1905 / Evolution & Révolution / 1891)

Ironie à propos du fidèle agenouillé: ... "je vis honnêtement, j'obéis à la loi religieuse, quand elle ne me gêne pas trop, et avec d'autant plus de zèle que j'ai grand peur d'aller rôtir dans les flammes éternelles, j'obéis aussi à la loi humaine, quand il n'y a pas moyen de faire autrement, et parce que j'ai la frousse du gendarme."
(Clément Vaulet, dit Clément Vautel / 1876-1954 / Mon curé chez les riches)

"Il était allé à Lourdes chercher la foi naïve de l’enfant qui s’agenouille et qui prie, la primitive foi des peuples jeunes, courbés sous la terreur de leur ignorance ; et il s’était révolté davantage devant la glorification de l’absurde, la déchéance du sens commun, convaincu que le salut, la paix des hommes et des peuples d’aujourd’hui ne saurait être dans cet abandon puéril de la raison."
(Emile Zola / 1840-1902 / Paris, 1898)



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