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Apologie du blasphème

En danger de croire





Apologie du blasphème
En danger de croire

Jean-Paul Gouteux

Editions Sylleps
(2006 - 234 pages)
Un texte vigoureux contre la foi de Jean Paul Gouteux (entomologiste médical à l'Institut de recherche pour le développement à Yaoundé, Cameroun) qui vient de décéder au moment où son livre est publié. Préface de Marc Silberstein.

Présentation de l'éditeur :
"Le monde de la foi est un monde sans respect d’autrui. Un monde de frayeur, de soumission et de guerre. La foi autorise tous les dénis de sens, les mensonges, la suprématie de l’ineptie. Le masque de l’amour dont se parent les croyants cache en vérité sa terrible absence : ce qu’ils aiment est en fait une idée abstraite, irréelle, et non les humains. L’humanité n’est pas une et indivisible pour eux ; elle est composée d’une part de ceux qui croient en Dieu, dignes de leur attention complice, et d’autre part, des infidèles, des mécréants, des athées. Ceux-là, il faut les haïr, les mépriser, les détruire, au moins les bâillonner si l’on ne peut rien faire de "mieux". Un incroyant, ou même un "mal-croyant" est, dans cette "logique", un ennemi. Quand les religions sont dans un rapport de force favorable, elles n’hésitent pas à tuer au nom de la foi. Tout cela "en vertu" d’une entité factice, d’un être inexistant : Dieu. Si les humains croyaient moins, ils s’entretueraient moins. La croyance rend absurde et aveugle. Aveugle à la réalité des persécutions, des meurtres et des massacres. "Dieu est bon" assènent les trois monothéismes... Partout, pourtant, le malheur, la désolation, quoi qu’en disent les émissaires zélés, les théologiens et ministres du culte.

Les trois religions dont Jean-Paul Gouteux traite ici ont fait la preuve historique de leur inefficacité à promouvoir la paix et le bonheur de l’humanité. Quand elles participaient au pouvoir, elles ont toujours été, au mieux, les gardiennes du statu quo et de l’immobilisme social et au pire, des agents de la régression intellectuelle et d’une oppression politique effroyable. La morale religieuse a trop longtemps été un moyen d’exploiter socialement et politiquement les peuples.

N’est-il pas urgent de concevoir et promouvoir enfin une morale humaine, décidée au sein d’une humanité n’ayant plus de compte à rendre à une transcendance illusoire, plutôt que de persévérer dans ces croyances obtuses en un au-delà chimérique ? Il est temps que l’humanité entre enfin dans l’âge de raison."



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