Le premier jour, L'Homme se servit de ses mains et se redressa.
Le deuxième jour, l'Homme eut conscience de son présent.
Le troisième jour, l'Homme se souvint de son passé et imagina son futur.
Le quatrième jour, l'Homme sut qu’il était misérable et qu’il allait mourir.
Le cinquième jour, L'’Homme eut peur.
Le sixième jour, l'homme créa les dieux.
Le septième jour, l’homme s'en remit aux dieux et cessa de grandir.
Chaque tribu, chaque clan eut son dieu, ses dieux ;
Un dieu pour la pluie, un dieu pour le feu,
Un dieu pour la Terre, un dieu pour chaque chose,
Des dieux à la pelle. Trop de dieux rétrécissaient les dieux.
Alors, l'homme déclara Dieu unique et infiniment grand.
Avec l'écriture, vint le temps des Ecritures,
Vint le temps de Dieu révélé par le prophète.
Un Dogme, des prières, le péché,
Une maison où l’on se sentait à l'abri de l'inconnu.
L'homme venait d'inventer la Religion.
De la Religion, l'homme devint le prisonnier.
Le huitième jour, l'Homme oublia dieu et retrouva sa Majuscule.
Dieu aurait créé l’homme et s’en serait retourné
à des occupations plus importantes.
Pourquoi mon voisin s’obstine-t-il à
clamer que son Dieu est plus grand que le mien ?
Pourquoi Dieu, le mien, est-il plus grand
que celui de mon voisin ?
Dieu est un placebo,
La religion est une drogue.
Comme la feuille de vigne
Est un cache - sexe,
Dieu est un cache-misère,
La religion est une commodité.
Dieu est un cache-mort,
La religion est une prison.
Dieu n’intervient pas dans la vie des hommes,
ni plus ni moins que Monsieur Aléatoire.
Dieu est une construction mathématique
indémontrable,
comme le paradigme autogénéré
de Souslanov-Schrümenmauer .
On ne peut donc pas démontrer que
Dieu n’existe pas.
Bien joué !
Mais on ne peut pas non plus démontrer
qu’il existe.
Le revers de la médaille
!
Croyant, délaisse ton Dieu, si tu
veux grandir un peu.
Si cette idée te fait peur, ne
crains rien,
Dieu est inoffensif, car ton Dieu, c’est
toi qui lui donnes vie.
Si tu n’oses pas, si tu as peur, c’est
que tu n’es pas prêt.
Alors, garde le dans un coin de ta tête,
sans le laisser t’envahir.
Mais n’écoute pas les voix de la
religion,
Ces voix obscures, qui te dictent ce que
tu dois faire et ne pas faire.
Un jour viendra, où tu seras mûr
et ton Dieu tu oublieras.
Athée par paresse, on le devient progressivement.
Aller à la messe : une perte de temps.
Pourquoi gâcher le dimanche matin?
Prier: ennuyeux et inefficace.
Aller à confesse: est-ce qu'un Dieu, digne de ce nom, n'a vraiment rien de mieux à faire que d'écouter
un gamin se torturer l'esprit pour savoir de quoi il est coupable :
"J’ai dit des gros mots, j’ai été jaloux de mon petit frère, méchant avec ma cousine, je n'aide pas Maman à desservir la table,....".
Croire en un Dieu dit "Tout puissant", mais que l'on ne voit jamais : à quoi cela sert-il ?
C'est ainsi que l’on peut choisir la voie de la paresse.
Un premier pas vers la liberté.
Un premier pas vers la sagesse.
Un premier pas vers l'athéisme.