Est-ce que tout être vivant est censé aller au paradis ? Animaux, végétaux et hommes sont-ils vraiment tous au même niveau pour Dieu ? Il semblerait que non, et que seul l’homme, parce que doté d’une âme, puisse y accéder. Mais depuis la nuit des temps, tous les hommes iraient-ils tous au même paradis ? Il semblerait que oui puisque nos pères de nos pères de nos pères …se rejoignent systématiquement. Donc un seul paradis existe et cela ne remet pas en cause la vision de l’Eglise. Mais à quel moment l’homme est-il devenu homme ? A quel moment de notre évolution Dieu a-t-il permis à l’homme d’accéder au paradis ? Car en effet, si nous ne prenons pas de date de départ par défaut nous pouvons remonter très loin dans la chaine évolutive…jusqu’à l’australopithèque et encore plus loin si nous poussons le raisonnement…Alors l’homme à l’état sauvage aurait comme même pu accéder au paradis alors même qu’il ne savait pas encore faire la différence entre le bien et le mal !! Cela est très dur à concevoir. Quand est-il alors de la notion du purgatoire ? Le paradis décrit par l’Eglise apparaît alors très vite comme une aberration.
Sachant cela à présent, sachant que la conscience de l’homme n’a cessé d’évoluer au cours des millénaires ; peut-on dire que tous les hommes de notre Histoire soient au même niveau ? Cela est difficilement concevable ; je vous l’accorde. Il est tout aussi évident que les humains dans 100.000 ans, qui auront acquis une conscience bien plus grande des choses, penseront exactement la même chose de nous. Alors comment une nouvelle fois pouvons-nous admettre le concept d’un paradis comme nous le présente l’Eglise ?
Peut-on remettre en cause alors l’existence même des religions qui finalement n’ont que pour but de préparer le fidèle à accéder au paradis ? Ne sont-elles pas présentes seulement afin de rassurer l’homme à travers des croyances simplistes par peur de l’inconnu et des questions qui restent encore sans réponse comme la création de l’Univers. L’existence d’un Dieu créateur vient alors comme la réponse attendue, salvatrice. Plus besoin de chercher alors à connaître l’origine de l’Univers puisque Dieu lui-même l’a crée. Si nous en étions restés à cet état d’esprit nous serions encore à considérer une simple éclipse solaire comme un phénomène divin. Quel progrès dans notre compréhension des choses, n’est-ce pas ? Les religions telles qu’elles soient sont des « machines créatrices d’ignorance », fondées sur des croyances et des superstitions obsolètes de plusieurs millénaires.
Soyons honnêtes et faisons un peu preuve de bon sens. Une religion comme celles qui existent déjà aurait-elle moyen de voir le jour aujourd’hui ? La réponse est non, pour la simple raison que ces mouvements seraient directement caractérisés de sectes. Et pour la simple et bonne raison également que le plus grand nombre admettrait le non fondement de ces nouveaux mouvements religieux (la scientologie par exemple). Mais maintenant prenez ce même mouvement religieux et transposez le 2000 mille ans en arrière. Il sera fortement probable qu’il ne soit pas vu comme un mouvement sectaire de par l’ignorance de la population qui y régnait à cette époque. Très probablement si la religion catholique ou une autre naitrait maintenant, elle serait à coup sûr considérée elle aussi de mouvement sectaire. Ces religions n’ont de légitimité que de par leur ancienneté et de la difficulté à retranscrire certains évènements du passé. Ce qui n’est absolument plus le cas aujourd’hui grâce à la retranscription sur différents supports de chaque évènement de notre Histoire aussi minimes soient-ils. Alors pourquoi les religions à l’heure d’aujourd’hui ont-elles encore autant d’importance ? La réponse reste et restera toujours la même. C’est cette peur de l’inconnu. Quand l’homme va-t-il grandir et se libérer de ses chaines ?
Cette foi commune intrinsèque aux croyants est-elle de nature aussi divine que nous le pensons ? Il semblerait une nouvelle fois que non. Il a été clairement prouvé scientifiquement que la foi correspond à une certaine zone du cerveau plus ou moins active chez les individus selon leur degré de croyance. (C’est véridique.) La foi aurait donc une origine biologique et non divine. Cela remet donc directement en cause l’existence de « Dieu » en créant le paradoxe suivant : « Dieu n’existerait pas mais serait présent à plus ou moins forte échelle en chacun de nous ».
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