Je m’amuse parfois à diffuser sur des sites croyants le texte ci-dessous :
"Je mène un combat vieux comme le monde contre ce que l’on nomme «dieu» et qui s’entoure du pire fléau terrestre : la religion. Je sème mes paroles dénuées de toute mauvaise foi en arborant pour étendard le principe de l’entière liberté, de la rébellion envers tout ce qui endoctrine et pollue l’esprit. Agir sans lien, sans filet, quel bonheur, je le recommande à ceux qui se laissent berner.
Je défends l’idée si évidente que c’est la nature qui donne l’exemple et l’exemplarité et non un pseudo pédégé céleste. Les clés du monde n’appartiennent à personne et ne résident pas dans les tiroirs d’un dieu qui à titre de loisir compterait les coups.
Dieu et la religion sont des inventions de l'homme et ce sont les hommes qui en ont régit les règles. Il y a dans les principes de la religion des bonnes choses, mais l'homme dans sa multitude et son égoïsme est malhabile à les utiliser. La religion n'a été le fruit que d’un grand nombre de cruautés, d'injustices et de massacres.
Croire à des fables d’une autre époque ne prive pas les «croyants» d’humanité et de réactivité mais pourquoi s’affubler de mobiles moralisateurs dictés par une chimère ? On peut s’aider, s’entraider, s’aimer sans tout ce barda biblique, évangélique, angélique, utopique, antique. La seule nature est suffisante à provoquer en l’homme l’étincelle, le génie, l’admiration, la beauté, le désir, la compassion et tous ces sentiments et qualités qui ne sont pas l’apanage de ceux qui subissent une doctrine. Nul besoin d’une foi en d’autre chose que l’humanité, la nature, l’amour et l’art.
S’il faut croire, croyons en la paix et l’harmonie, concepts oubliés des religions au profit des guerres et des autres fléaux. Ne soyons au service de personne, virtuelle ou non, fuyons les systèmes, les machines à penser, les eaux bénites, les sons de cloches, les cages à foules, les tapis de prière et tout ce qui respire le cierge et l’encens.
C’est libre de corps et d’esprit que l’on avance et non enchaîné à des contes basés sur la crédulité des peuples. Esprits faibles, révoltez-vous face à ce conditionnement, ce vaccin qui chaque jour vous enfonce un peu plus dans le chaos de votre âme. Oui l’âme existe mais elle s’appelle liberté !"
J’ai envoyé par exemple ce texte à M. et Mme X responsables d’un site amusant par sa candeur extraordinaire et par les courriers qu’ils reçoivent. Un poème dédié à dieu est époustouflant de mômerie. J’ai reçu une réponse édifiante mais dignes de ces gens fermés sur eux-mêmes :
"Votre "dieu" je l'écris avec une majuscule "Dieu", et je suis libre de croire en lui comme tous les chrétiens. A vous lire, vous n'êtes pas heureux de vivre sur cette terre avec les autres ! Vous devriez habiter une autre planète !
Je prie pour vous !"
Il me fallait bien sûr avoir le dernier mot (je ne pense pas qu’ils me réécrivent après ça).
"Savez-vous l'origine du mot chrétien et sa parenté authentique avec "crétin" ? Vous n'avez rien compris à mon texte et cela ne m'étonne guère étant donné que votre vision est déformée par votre "dieu". Si je pouvais j'écrirai pour ma part dieu avec des lettres encore plus petites ! Votre planète est dans les limbes, c'est moi qui ai réellement les pieds sur terre. Comment osez-vous inverser les rôles. ?
Je ne suis pas là pour ouvrir les yeux aux non voyants tels que vous, c'est indélébile. Vous êtes prisonnière d'une foi aveugle. Je vous plains et moi je suis très heureux contrairement à ce que vous espérez. Sachez que je regrette simplement que 30% de la population française croient aux contes et mettent du dieu partout. Evoluez donc comme tous les athées le font et vous découvrirez votre vraie liberté. Si vous désirez connaître les preuves de la non-existence de dieu je les tiens à votre disposition mais sans doute préférez vous croire ce qui vous rassure : la politique de l'autruche.
Cordialement, et en dehors de votre asservissement je suppose que vous êtes quelqu'un de bien."