Athéisme : l'homme debout. Vivre sans Dieu et sans religion  >  Votre espace Livre d'or  > gral / 25/06/04 16h53


Livre d'or et de cendres :

(gral / 25 juin 2004)


Début du livre d'or et de cendres




Pour donner une réponse à monsieur Emmanuel, livre d’or du : 8/3/4 à 9 h 25, et espérant qu’il ne soit pas trop figé pour me lire et revenir sur cet excellent site culturel. Les religions sont figées dans le temps, donc elles n’évoluent pas.

J’ai, par éducation, été élevé dans la religion catholique, mouvement de jeunesse (louveteaux, scouts, éclaireurs unionistes ( ?), (et même cœurs vaillants, puis raider, et enfin routier), j’ai fréquenté la JEC. Déjà différent des autres enfants par ma famille, et je la remercie, dans laquelle fleurissaient plusieurs religions dont le protestantisme par l’origine du nom, le judaïsme par des cousins, d’autre étant orthodoxes, le catholicisme par obédience, l’islam par le mariage d’un frère. Ma jeunesse a correspondu à la guerre d’Algérie, celle d’Indochine qui m’a poussé à m’intéresser au bouddhisme avec la venue des premiers rapatriés, parents d’un ami d’enfance (?) migrants seraient plus juste. Nous avons eu, mes frères et moi, la chance d’être éduqués par des parents lettrés, chez qui on lisait beaucoup. D’où le besoin de lire ! Ceci non pour vous doucher avec une pluie de mots en « isme » mais pour vous dire que trop de religions tuent la religion.

J’ai donc cherché à m’instruire sur ma religion de départ et j’en ai cherché les sources.
Qu’ai-je trouvé ? J’ai pu lire qu’il n’existait que peu ou pas de documents avant le IV° siècle où tous les documents ont été standardisés pour ne donner qu’une seule version dite officielle « les canons ». J’ai appris l’usage des palimpsestes, récupération des parchemins, pour les réécrire après grattage par les moines copistes, de la bonne version de la bonne parole, suivi de plus tard et au VIII° siècle par les faussaires du monastère de Saint Denis et leurs chefs-d’œuvre.
Je ne cherche qu’à instruire cet enseignant ayant, moi aussi, du temps libre. Je ne suis pas figé dans le temps, je ne le suis que physiquement étant handicapé physique suite à deux comas (je cumule là aussi !) dont je suis sorti. « On ne ressort pas indemne à ce à quoi on a échappé » sagesse populaire.

Un mot sur une chaîne commerciale m’a interpellé et pousser à faire une recherche de renseignements. « Lucaniens » un moteur de recherche m’a permis de trouver plusieurs choses mais pas ce que je voulais.
Voici deux sites qui pourront le faire réfléchir et se demander pourquoi il gobe tout ce que lui dit la Sainte Farce, celle-ci ayant été béatifiée par les chrétiens (je suis désolé, il me semble y avoir une ou deux voyelles de trop !). J’ai trouvé sur ces sites de quoi me conforter dans ce que je savais déjà partiellement…
Site N° 1 : http://misraim3.free.fr/divers/la_tradition_double.pdf une étude sur les évangiles synoptiques.
Site N° 2 : http://srg.hereses.chez.tiscali.fr/1#1 Les livres canoniques chrétiens : IV ; Y a-t-il une tradition apostolique ? Avec notamment le paragraphe 5 L'avènement des faussaires dont je tire : « De son côté, P.J. GEARY, analysant, à la fin du premier millénaire, l'oeuvre de copistes de grands monastères, notamment Saint-Denis, montre que : "la fabrication de faux était aussi une tradition vénérable dans le monastère, une tradition qui se perpétuera dans des siècles" ».

Enfin, pour terminer, je lui recommande la lecture des livres de Robert Ambelain, un exégète qui a fait un travail remarquable !
Connaître, c’est peu aimer! (anonyme)
Plus on en sait, moins on en sait !

Un dernier proverbe pour la route, je cite de mémoire et il manque la première partie : le véritable enseignant est celui qui porte le plus de monde à la connaissance.
J’ai été assez long mais je pense que ceci peut servir à d’autres personnes notamment aux "Homme majuscule"s.
Enfin, celui-ci a raison de rire de ce site,il devrait commencer par rire de lui-même pour évoluer...

(gral / 25/06/04 - 16h53)

P.S.
Il serait mieux d'enseigner l'athéisme dans les écoles que les religions.
Je rappelle à cet enseignant que nos grands parents sont morts pour la laïcité. Ce qu'il semble oublier.




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