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Divers

2007

Revue de presse


En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis, signalez-le



Codes couleur :
En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras.
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Robert Hossein canonise Jean Paul II au Palais des sports (Henri Tincq)
Le Monde – 23 septembre 2007 (1/6 de page)

Extraits : "Un pape sur la scène. En s'attaquant à la vie de Jean Paul II (1920-2005) dans son nouveau spectacle, N'ayez pas peur, au Palais des sports à Paris, Robert Hossein ne craint pas de tomber dans la démesure, l'hagiographie, le brouillage historique. Avec sa foi de néophyte, sa fascination pour un homme qu'il a rencontré deux fois, il n'a pas peur d'étaler les rites d'une institution aussi décriée que l'Eglise ni d'exposer un pape si peu consensuel en dehors des catholiques.
Défi insensé. En 33 tableaux, Hossein résume une vie d'homme qui se compte déjà en milliers de pages. On dira qu'Hossein a fait plus fort avec Jésus ou Napoléon. Mais la puissance d'évocation fonctionne moins quand manque le recul historique."
[...]
"Et que de contresens" [...]
"La première du spectacle, qui devrait être ensuite monté en Pologne, fut, vendredi 21 septembre, modérément applaudie."
Voir l'article sur le spectacle "N'ayez pas peur".


Robert Hossein lance son "N'ayez pas peur" vendredi (Anne-Bénédicte Hoffner et Robert Migliorini)
La Croix – 20 septembre 2007 (1/6 de page)

""N’ayez pas peur !" La grande affiche annonce, dans les tons rouge vif, la douleur et l’ambition du propos. Mais lui, Robert Hossein, est tout sauf rassuré. Comme pour chacune de ses rentrées artistiques, le metteur en scène de Ben Hur et de Marie-Antoinette le fait savoir : le temps manque, il faut boucler les répétitions." [...]
"Le public viendra-t-il ? Des militants antisida troubleront-ils les représentations ? L’Église trouvera-t-elle à redire à cette vaste fresque qui voit le jeune Karol Wojtyla s’essayer au théâtre, choisir le sacerdoce, gravir les échelons, puis sillonner le monde ? Le rire et les larmes sont les deux temps d’une rencontre avec Hossein." [...]
Voir l'article sur le spectacle "N'ayez pas peur".


Les dessins de Goya : une ombre portée du siècle des Lumières (Daniel Dezeuze)
L'Humanité – 1er septembre 2007 (1/6 de page)

Extrait : "Goya laisse à sa mort plus de mille dessins, sans compter l’oeuvre gravé. Certains sont préparatoires, les autres sont des "instantanés" (des scènes de tauromachie, par exemple) ou proviennent directement de visions. Ses visions transforment les corps. Fini les jolis pieds et les belles pauses. Ce sont des corps trapus, traités en tant que masses. Les membres sont courtauds, les fesses épaisses. Des figures géantes apparaissent, des sorcières hagardes, des moines et des nonnes se défroquant, des prisonniers jetés au fond de cachots ou cruellement garrottés. Après la guerre d’indépendance, l’Inquisition qui s’était jusqu’alors complètement assoupie, se remet en marche.
Si Goya est anticlérical, il n’est pas antireligieux. Mais il s’intéresse à ce qui échappe à la religion, résiste ou se définit contre elle.
Il dénonce l’obscurantisme, mais en même temps cet obscurantisme le fascine. Il l’accueille dans ses dessins, ses gravures ou ses "peintures noires", avec une compréhension qui n’a jamais eu lieu auparavant dans l’histoire de l’art."
[...]


Le couvent de la Tourette sur la voie de la restauration (Marie-Douce Albert)
Le Figaro - 23 août 2007 (1/4 de page)

" L'édifice religieux, construit par Le Corbusier entre 1956 et 1959, est en travaux. Il devient un véritable laboratoire de restauration de l'architecture du XXe siècle."
Extrait : "Un grand chantier, financé par l'État, le département et la Région, auquel vient s'ajouter un mécénat de la société Velux, a donc été lancé il y a un an environ. Pendant plusieurs années, il s'agira de réparer béton et façades vitrées, mais aussi de remettre l'ensemble aux normes de sécurité. Il s'avère d'ailleurs délicat de concilier les besoins de la dizaine de religieux occupant les lieux, ceux du public autorisé à les visiter et la nature d'un édifice du XXe siècle entièrement protégé par son titre de monument historique."


Buñuel, athée grâce à Dieu (Valérie Cadet)
Le Monde – 6 mai 2007 (1/8 de page)

"DOCUMENTAIRE Julien Gaurichon (Fr., 2005). Autres diffusions : dimanche 20 mai, 22 h 25 ; mercredi 23, 17 heures ; jeudi 24, 13 h 10.. Tout au long de ce mois de mai, CineCinema Classic propose quatre des sept films de la période française de Luis Buñuel (réalisés de 1963 à 1977) - Tristana, La Voie lactée, Le Charme discret de la bourgeoisie, et Cet obscur objet du désir, ultime long métrage du cinéaste espagnol né en 1920. En accompagnement de ces films, pour la plupart coscénarisés avec Jean-Claude Carrière et produits par Serge Silberman, trois documentaires inédits (CineCinema et Point du Jour) dégagent tout ou partie des lignes fortes qui animent l'oeuvre buñuélienne."


Nous sommes tous arrogants, et en même temps timides (Rhys Jones)
Libération - 19 avril 2007 (1/6 de page)

Entretien avec le leader du groupe Good Shoes, Rhys Jones.
Extrait : "Dieu ?"
"Non. On en parle au sein de Good Shoes. Steve et Joel se considèrent athées, moi agnostique. Je crois que nous mourons, et terminé ; que nous passons, nous décomposons et redevenons poussière ; que la religion et la croyance sont absurdes, et qu'il est absurde de fonder une vie là-dessus. Mais peut-être me trompé-je et irai-je en enfer...."



Vogue catho et vague à l'âme (Françoise-Marie Santucci)
Libération - 25 janvier 2007 (1/4 page)

Haute couture printemps-été 2007 : Jean Paul Gaultier "s'empare de la religion pour offrir un défilé encensé quand Tisci plonge Givenchy dans une ambiance nostalgique et portuaire."
Extrait : "Le show a ravi une assistance comme plongée dans un encensoir de myrrhe, les yeux happés par des symboles catholiques gaiement revisités. Brassards de communiants, couleur bleu ciel déclinée à l'envi ou imprimé vitrail se retrouvaient sur une collection de robes le plus souvent longues (très peu de tailleurs-pantalons) déclinées en mousseline, dentelle, satin, crêpe, soie et autres matières vaporeuses aussi légères qu'un pet d'angelot. On connaît la malice du bonhomme : il ne s'agissait pas d'un emprunt au hasard ni d'une volonté de choquer ; plutôt d'une voie de traverse, consistant à se servir du (lourd) imaginaire chrétien pour en détourner les codes, et transformer des mots aussi connotés que "vêpres", "rosaire", "ex-voto" ou "ave" en noms de robes."


La mort de l'abbé Pierre
Toute la presse - 22 janvier 2007

Voir quelques-uns des titres de la presse sur la mort de l'abbé Pierre


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