En quelques lignes, l'essentiel d'une sélection* d'articles de la presse écrite
(*) L'exhaustivité n'est pas recherchée.
Si un article qui vous paraît important a été omis,
signalez-le
Codes couleur :
En noir : synthèse la plus objective possible des articles ou des points paraissant importants.
En rouge foncé : citation ou extrait de l'article. Titre en gras.
En mauve : commentaire ou appréciation particulière de "atheisme.free.fr"
Saintes latrines, priez pour lui (Edouard Waintrop) Libération – 19 mars 2008 (1/10 de page)
A propos du film uruguayen "Les Toilettes du pape", "fable néoréaliste assez croquignolette", d’Enrique Fernández et César Charlone avec César Troncoso, Virginia Méndez…
Extraits : "Pape story. Touchante fable sur un contrebandier voyant dans la venue du pape la chance de sa vie." [...]
" En 1988, las de faire des kilomètres à vélo dans la poussière, fatigué de subir les vexations et les rackets des douaniers uruguayens, un contrebandier famélique pense s’en sortir (se payer une petite moto et les études de sa fille) en installant des chiottes pour la venue du pape Jean Paul II dans sa bourgade. La dureté des vies est très bien rendue, comme la scélératesse des exploiteurs du petit monde qui transgresse les frontières, ou encore l’impuissance de ces contrebandiers. Ainsi, émouvant soldat de la survie, Beto, notre antihéros moustachu, est parfois haïssable, par exemple quand il s’énerve contre sa femme ou veut exploiter sa fille. Un avertissement initial d’El Baño del Papa met le spectateur en garde : "Seul le hasard a empêché que les faits, par essence réels, se passent comme ils sont relatés ici"." [...]
Violence et tendresse (E.B.) L'Humanité – 19 mars 2008 (1/8 de page)
"Les Toilettes du pape", film d’Enrique Fernàndez et Cesar Chalone (Uruguay).
"Découvert à Cannes à "Un certain regard", ce film tendre nous apporte des nouvelles du "saint-siège".
Le pape Jean-Paul II fait un beau discours, retransmis par les télévisions du monde entier, sur le travail salvateur pendant que, sur une route déserte, un homme court vers le lieu du rassemblement pontifical, une cuvette de W.-C. sur l’épaule. Il veut être à Melo, son village uruguayen proche de la frontière brésilienne, avant la fin de la visite de Jean-Paul II car il a eu l’idée, pour tirer profit de cette visite, de construire des toilettes payantes. La fortune l’attend, il en est sûr, au bout de sa course, ce 8 mai 1988, jour béni pour le village, étape d’une auguste visite. Cet homme, c’est Beto, un pauvre entre les pauvres, dont la femme, Carmen, ne cesse de trouver de nouvelles cachettes pour le maigre argent qu’il gagne à ses petits trafics de contrebande avec le Brésil voisin car elle voudrait que sa fille, Silvia, puisse suivre des cours à Montevideo.." [...]