Non, il y n'y aurait pas de guerre titanesque entre ces dieux car je leur attribue la qualité de système stable, l'univers luttant contre le désordre (l'entropie), la guerre, c'est le désordre de fait, donc c'est impossible la guerre car ces dieux représentent l'ordre absolu. Ensemble, ils auraient une dimension coopérative et non compétitive. Alors l'Univers pourrait naître de la coopération qui tend vers l'ordre et donc les livres saints pensant que le monde se désordonne jusqu'à l'Apocalypse sont incompatibles avec l'essence primordiale divine qui est de lutter contre l'entropie parce que l'Univers lutte contre le désordre et tend vers la stabilité. Les dieux primordiaux ont fait équipe pour faire naître un système qui naît du chaos absolu tend vers la stabilité avec des lois efficaces pour transformer cette bouillasse bigbangtesque en quelque chose qui a de la gueule. Ceci est inattaquable, mes dieux coopèrent, réfléchissent ensemble, nous donnent l'exemple de la paix et de l'ordre. Rien de mieux qu'une spiritualité polythéiste pour pacifier les humains. Un dieu unique et dictatorial ne connaît que l'individualisme, il ne peut pas enseignée la paix de façon cohérente. Seuls plusieurs dieux peuvent donner l'exemple et non pas un papa génial (tortue géniale ?) qui dit "faite gaffe je suis méchant, mais parfois très gentil".
L'identité de Leibniz : deux êtres ne peuvent être pareils, donc il n'y a qu'un seul dieu (je résume). Sauf que chacun des dieux incarnent quelque chose de nécessaire mais d'insuffisant seul. Donc argument invalide : mes dieux sont interdépendants entre eux et sans la coopération absolue entre eux, l'univers est impossible, ils incarnent l'amour absolu et la miséricorde. L'Entente est sauvegardé et ils sont évidemment cause d'eux même en groupe tel un état quantique ils forment un tout que nous appellerons "omelette".
[1] Définition de l'abduction (www.toupie.org) : "en logique, épistémologie et psychologie cognitive, l'action de choisir la ou les hypothèses les plus vraisemblables et d'éliminer les plus improbables pour expliquer un phénomène donné, puis aboutir par déduction à une conclusion probable, mais pas certaine qui concorde avec les observations."