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Synthèse sur les représentations du Christ

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par Gral  -  23/11/2008

Voir le début de l'article : Synthèse sur les représentations du Christ



Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.


V– Important :

L’Eglise interdisait toutes représentations autres que celle du Christ en croix.
Pourtant il y en eut. Dans les catacombes figurait un crucifié à tête d’âne qui répondait à une critique formulée par les gnostiques sur la chrétienté.
Il y eut aussi des femmes crucifiées.
Par ailleurs, remémorez-vous le scandale provoqué par la revue "Photo" lorsqu’elle affichait en première page une femme en croix et le tollé provoqué par les autres photos mais c’est oublier Sainte Wilgeforte [10]. Vierge changée en homme puis crucifiée, mais l’artiste sous l’égide ou la férule de l’Eglise a silhouetté une poitrine sous la robe tunique de la sainte.

V-1 – Crucifix au féminin :

Le Christ androgyne ; Dieu a créé l’être humain à son image, il l’a créé homme et femme soit androgyne avant de tirer la femme, Ève, de la côte d’Adam. Une façon habile de passer de l’unité divine à la dualité humaine voire animale. Alors que la théorie des moteurs suit le chemin inverse pour démontrer que dieu est l'Origine de tout. Ceci devrait nous interroger sur le pourquoi d’un fils de dieu masculin ? Une approche pourrait être donnée par le passage de la déesse-mère au dieu solaire masculin, idée née avec le dieu solaire masculin sur les pourtours de la Méditerranée, là où sont nées les religions machistes.
a) Le viol des femmes a toujours existé. Aussi pour palier à cet état de fait, les femmes se sont-elles longtemps travesties en homme entre le IIème siècle et la fin du Moyen-Âge ce qui leur permettait de suivre des études qui étaient réservées aux hommes et surtout de garder intacte leur virginité. Delà à imaginer des femmes travesties en hommes dans la prêtrise et la religion, il n’y a qu’un pas vite franchi, ce qui expliquerait une femme pape, la papesse Jeanne et la fameuse chaise percée pour vérifier les attributs virils d’un pape lors des élections ultérieures (voir notre précédent travail sur "la femme et le religieux" !).
b) Les ordres mineurs étaient accessibles aux femmes ainsi que les ordres majeurs excepté la prêtrise, il n’y avait pas de femme prêtresse… sauf chez les maronites
c) le diable avec ses attributs androgyne a aussi été représenté en croix…
d) dans la Torah, dieu aurait son visage féminin sous le nom de Shekkina (la)…
e) avec l’égalité homme-femme, outre-manche et outre-Atlantique, il y est montré de plus en plus de femmes crucifiées. Les femmes aussi revendiquent la crucifixion. Fiction de la croix ou androgynie du Christ ?
f) Rome prétend que les femmes ne peuvent pas être ordonnées prêtres parce que, de sexe féminin, elles ne peuvent pas représenter le Christ qui était un homme.


VI – Chemin de croix :

Chemin de croix "via crucis" C'est seulement sous le pape Clément XII, en 1731, que la permission fut donnée de créer des chemins de croix, il était pratiqué par l’Eglise orthodoxe avant d’être ramené de Jérusalem par les franciscains.

VI-1 – Le chemin de croix ou l’attirance morbide chrétienne pour la souffrance.

Le chemin de croix comportait 14 stations, c’est une dévotion catholique. Il ne fait pas partie de la liturgie de l'Église, mais c'est une dévotion très recommandée par les papes.
Les quatorze "stations" du chemin de croix sont les étapes du chemin parcourues par Jésus lors de sa montée au Calvaire. Le nombre des stations variera jusqu'à la fin du XVII° siècle où il fut fixé à quatorze. Ce sont les papes Clément XII et Benoît XIV qui fixèrent la forme du chemin de croix. Benoît XIV en 1792 a demandé que l'on développe cette dévotion dont cependant l'Église n'a jamais fait une liturgie proprement dite.

VI-2 – Lourdes

Février 1858, Lourdes, aux pieds des Pyrénées, devant la grotte de Massabielle [11].
Une belle dame, se présentant comme l'Immaculée Conception, apparaît dix-huit fois à une petite Bigourdane, Bernadette Soubirous.
Depuis la construction en 1958, soit pour le centenaire de l’apparition de la vierge, d'un chemin de croix à Lourdes, on termine celui-ci par une quinzième station "Avec Marie dans l'espérance de la résurrection du Christ". Le pape Jean Paul II a terminé ainsi le chemin de croix du Vendredi saint au Colisée.
En 1991 lors qu'il a fait le chemin de croix sur le mont Palatin, Jean-Paul II a supprimé les stations sans référence biblique (les 3 chutes de Jésus, sa rencontre avec sa mère et celle avec Véronique) et il les a remplacées par d'autres stations inspirées de l'Évangile : Jésus au jardin des oliviers, le reniement de Pierre et la promesse du paradis au bon larron.
Habituellement le chemin de croix est sénestrogyre mais ce n’est pas une obligation.
Une autre représentation de ce chemin qui aurait changé la face de la chrétienté : a-t-il manqué de place pour mettre la seule station qui méritait de l’être et qui justifie la religion catholique romaine et qu’a rajoutée Jean-Paul II en 1958 à Lourdes : c’est la résurrection de Jésus qui devrait être représenté en gloire… et non pas "dans l’espérance" mais dans la certitude de sa résurrection et insister car là est le fondement même de cette religion.
Mais un fait est certain, d’avoir trop insisté sur la représentation du Christ en croix, on en oublie sa résurrection.

VI-3 – 14 stations :

Pourquoi 14 stations alors que 12 seraient plus logiques ? Le Christ et les onze apôtres abstraction faite de Judas car avec lui cela porterait à treize le nombre des apôtres et Jésus soient treize stations.
Une réponse pourrait nous être apportée par le nombre des 14 morceaux de la découpe d’Osiris par son frère Seth mais il y en a une autre très intéressante soulevée depuis peu : Aurait-il été omis un apôtre comme Marie de Magdala, Marie-Madeleine, et nous retombons sur quatorze stations. Soient les treize constellations plus le système solaire, ce que nous avions soulevé au début dans le § Topo...

VI-4 – Variante sur la XVème station :

La quinzième station est là pour plusieurs raisons :
- La première faire oublier le nombre de 14 : et la confusion que cela peut provoquer ;
- La seconde pour répondre à la remarque que sans la résurrection du Christ, la religion chrétienne serait une religion quelconque. Cependant pourquoi avoir attendu 1958 pour l’originer ? (ce verbe existe chez nos voisins suisses !)
- La troisième est au-delà de la conscience collective, elle est psycho-active : Représenter le Christ à l’agonie sur le bois de souffrance est le condamner à souffrir une nouvelle fois à chaque fois que l’on y pense, lui ou l’égrégore créé à son image. Les "mentistes" suivront certainement notre raisonnement.

VI-5 – Nota :

Il existe aussi de chemin de croix à 21 stations. (Le Chemin de Croix du Grand Voyage a été fondé au début du XVIe siècle (1515) par Romanet Boffin, un riche marchand drapier de Romans. Les 21 stations sont disséminées à travers le centre historique romains.


VII – Chapelets :

Les premiers chapelets auraient été constitués d’ossements de morts enfilés sur une cordelette et permettait d’entrer en contact avec le monde des défunts car rappelons-le : le seul et plus gros problème auquel se soit heurté l’humanité est celui de la mort. Ils étaient donc utilisés par les prêtre-sorciers nécromanciens pour entrer en contact avec les morts. La cordelette, pouvant être composée de plusieurs brins, était fermée pour l’obtention d’une boucle avec un nombre déterminé d’éléments.
Le monde des esprits, croyait-on, pouvait répondre aux vivants par cet intermédiaire d’os ex-possession des morts ou leur identification ; revoir ce que nous disions sur l’image.

Puis les os furent remplacés par des pierres, plus ou moins travaillées, précieuses ou semi précieuses, des perles, ou bien des graines voire des noyaux de fruits, IE perles de buis ou noyau d’olive pour les chapelets chrétiens, ou encore des morceaux de bois plus ou moins travaillés. Il en existe aussi en nacre, en or ou argent ainsi qu’en ébène dans la Nubie pharaonique mais ceux-ci viendraient du chamanisme pygmée.

Les premiers chapelets seraient apparus en Indes vers le IVe s. avant JC. Ils sont passés au service de la religion par le yoga de la parole, ils servaient alors de moyens mnémotechnique pour réciter les mantras ou prières en les faisant défiler "avec la main droite, le pouce effleurant la perle suivante et le majeur dessous, l'index n'est pas utilisé car considéré comme grossier" (Wikipedia). Leur avantage était que le récitant reste concentré sur la prière et ne s’en disperse pas à les compter…

VII-1 – Chapelet bouddhique :

Nous avons vu précédemment son origine, voyons plus en détail sa composition et son usage. Son nom est : "fozhu", il est constitué de 108 perles qui représentent les 108 épreuves qu’a subies le Bouddha pour atteindre l’illumination soit… [12]. Il est utilisé pour compter les mantras et les soutras récités.
Le chapelet se tenait dans la main gauche où l’on faisait défiler les "perles" entre le pouce et l’index de la main.

VII-2 – Chapelet orthodoxe :

Souvent en laine noire, il comporte 33 ou 100 ou 300 nœuds. Nous pensons que les 33 nœuds sont pour les 33 ans de vie terrestre du Christ.

VII-3 – Chapelet coranique :

Chapelet musulman 99 grains qui sont les qualités ou noms de dieu (3x33 curieux non ?).
Le Chapelet des musulmans soufis de la Qadiriyya comporte 100 grains divisés en 45/45/10, les noms divins ne sont évoqués qu'en fonction de l'élévation spirituelle du cheminant. Tous les soufis pratiquent une remémoration intensive de Dieu à l'aide de la maîtresse formule "La ilaha illa Allah" (il n'y de Dieu que Dieu)... nous n’épiloguerons pas plus avant sur ce sujet.

VII-4 – Chapelet catholique romain :

Il a une origine païenne comme nous venons de le voir et ce sont les romains qui l’auraient ramené d’Inde mais il ne fut promulgué qu’à partir des XII - XIIIème s. ramené d’orient par les Croisés. C’est saint Bernard qui en fit la diffusion générale.
Il se compose de cinquante neuf perles dont une boucle de 5 fois 10 perles pour des "ave maria (Je vous salue Marie) séparés par une perle plus grosse pour un pater (notre père) les deux brins de la boucle sont réunis sur un gloria (gloire à dieu) suivi de 3 ave maria puis un Pater (notre père) pour se terminer par la croix du Christ représentant un credo (Je crois en dieu).
Il existe aussi des "dizains" de dix perles sous forme de bracelets encore appelés dizeniers, dixain ou dixaine ou des bagues crantées avec dix crans ou bossages…
N’oublions pas non plus les :
– "Chapelet du Précieux Sang" avec 33 grains en mémoire des 33 ans de la vie terrestre de Jésus, de 1815 à 1909 ! Pour le chapelet…
– "Chapelet de Saint Michel archange" possède 39 grains.
– "Chapelet des morts" avec quatre dizaines, en faveur des âmes du purgatoire. Il fut approuvé et béni par le Pape Pie IX en 1873.
–"Le chapelet des sept douleurs de la Vierge Marie" possède 59 grains (7 mystères de 7 grains chacun, chaque série se décline en : je vous salue marie et est séparée par une médaille ou un gros grain pour un notre père, une médaille de réunion, trois grains je vous salue marie et une médaille de la vierge pour un notre père au final)
Les fabricants de chapelets étaient nommés les patenôtriers, un des anciens métiers de Paris.

VII - 5 – Rosaire :

Son origine aussi est païenne puisque c’est ainsi que l’on coiffait initialement les déesses indiennes avec une guirlande de fleurs qui phonétiquement a donné rosaire pour roses qui donna la guirlande / couronne de rose dont on coiffait la vierge Marie mais, les roses étant fragiles et elles furent vite remplacées par des perles.
C'est à la fois une prière et une méditation sur les grands moments de la vie de Jésus et de Marie. On médite les mystères joyeux, les mystères lumineux les mystères douloureux et les mystères glorieux. C'est tout le mystère chrétien qui est livré à notre contemplation et à notre prière. On appelait Rosaire le psautier de la Vierge Marie. À savoir qu’originellement le psautier était un grand chapelet monastique qu’aurait inventé saint Dominique, et qui contiendrait 150 grains soit autant que David aurait composé de psaumes. C’est aussi un recueil de psaumes.


VIII – Compléments :

a) Le vin de messe pour la transsubstantiation est blanc et moelleux pour plusieurs raisons,
– La première, le vin rouge fait des taches et sur une aube blanche, c’est sale indélicat et difficilement récupérable par lavage ;
– La seconde relève de la magie, si l’eau et le vin blanc se changeaient en vin rouge ou en sang du Christ, l’officiant serait le premier alerté : Oh !, miracle…
Il est à noter qu’un mélange d’eau et de bleu de méthylène serait plus proche de la couleur du sang royal mais cela fait uriner vert !
– La troisième démontre l’espoir des religieux, le Christ a le temps de revenir mais avant que cela ne se produise… Faudrait-il qu’il meure au ciel pour ressusciter sur la terre ?

b) La kabbale dénombre treize esprits du mal.
Le 13e chapitre de l'apocalypse est celui de l'antéchrist.

c) Nous avons sous les yeux une icône orthodoxe copte qui vient d’Égypte. Elle représente le Christ en croix entre le soleil à sa droite et la lune à sa gauche –par rapport au Christ–, symbole longtemps considéré comme le masculin (le soleil) et le féminin (la lune) par de nombreux croyants, pour la gnose et certainement pour les alchimistes. C'est semblerait-il, la première représentation de la "Christianisation" des cultes ancestraux de la fécondité lunaire et solaire après le concile de Chalcédoine en 451. Elle fut reproduite fréquemment jusqu'au tout début du XIe siècle ; les "grandes faims", les famines atroces, le retour épisodique au cannibalisme conduisirent, alors, les paysans à se révolter contre leur dieu qui n'assurait plus sa tâche de fécondateur; ils détruisirent dans les Eglises, statues et tableaux le représentant ; leur Dieu était mort, pensaient-ils, ou tout au moins endormi.
Poursuivons l’étude de notre icône :
De la plaie du cœur sort un jet de sang et un autre d’eau qui sont récupérés dans une coupe. Le côté transpercé du Christ semblerait certainement être un rappel allusif à Ève née de la côte d’Adam, le sang des plaies des pieds coule sur un crâne qui représenterait celui d’Adam, le Golgotha n’est-il pas le mont du crâne ?, là où serait mort et enterré Adam… Le sang du Christ rachetait la faute d’Adam
Pour les hébreux, le sang est le siège de la vie, il ne peut être consommé par l’homme : "L’âme de la chair est dans le sang". C’est aussi une hypothèse pour Ictus :
Ièsous Christos theou uios sôtèr

d) Les prières qui accompagnent les chapelets changent au gré des papes !

e) Le Christ serait un dieu solaire. Voir à ce sujet notre précédent travail : mensonges de l’Eglise.
– le Christ est souvent remplacé sur la croix par un soleil.
– Il lui a été longtemps adressé des sacrifices sanglants déguisés ou travestis sous différentes chasses aux sorcières, aux hérétiques ou holocaustes divers dont les croisades et l’Inquisition et autres guerres de religion…
– Chez les égyptiens, la résurrection était associée au dieu soleil. C’était Benu l’âme de Rê…

VIII - 2 – Additif :

En cas d’existence divine, il n’y aurait pas besoin de religion ou plus exactement, il n’y en aurait qu’une seule. Le vouloir de l’imposition du monothéisme si cher à Abraham pour unifier les différentes tribus sous la bannière d’un seul dieu et d’un seul roi reprise ultérieurement par Constantin puis par Mahomet a trouvé une autre application : le NOM de dieu. Ce n’est pas un juron mais le Nouvel Ordre Mondial qui semble dépasser les religieux de tout poil et les autres aussi. L’unité du monde par la monnaie unique, la religion unique et peut-être la langue unique mais surtout par la pensée unique. De quoi laisser rêveurs tous les césars, charlemagnes et autres papes "adolfistes"…
– Il y aurait douze tribus hébraïques dont une aurait disparue. Cela vous rappelle-t-il quelque chose ?
– nous n’avons pas traité du cas de la croix de saint André ni de la croix inversée, celle figurant sur le trône du pape et qui à notre avis serait la seule vraie croix du Christ, croix des condamnés politiques chez les romains. Mais comme nous l’avions mentionné dans un travail antérieur un dieu mourant se doit d’avoir la tête haute… Il y aurait encore plus amusant si nous considérons la croix du diable comme étant l’inverse de la croix du Christ…
– nous ne connaissons pas non plus le fils du Grand Architecte et éprouvons quelques difficultés à l’imaginer cloué sur une croix faite d’un compas et d’une équerre mais, sachant que tout Lui est possible…
– Pour en finir avec les mensonges de la religion romaine, nous vous livrons le plus gros, tellement gros que près d'un millier de générations de croyants est passé à côté sans trop le voir –Il nous est conseillé d'acquérir une échelle de Jacob et de grimper au quinzième échelon pour saisir la substantifique mœlle du texte–
– Le christ parle de son père qui est aux cieux mais l'idée du baptême au nom du père, du fils et du saint-esprit n'apparaît que sous Irénée, évêque de Lyon à la fin du troisième siècle et sera entérinée par Constantin au quatrième siècle, par le concile de Nicée avec le dieu trinitaire qui est une reprise du paganisme ; le père, la mère et le fils, idée née avec le dieu solaire masculin sur les pourtours de la Méditerranée. Comment les apôtres pouvaient-ils en parler quatre siècles avant si on ne le leur avait pas fait dire en "bricolant" les textes de leurs actes ??
– Le christ aurait dit ou on lui aurait fait dire que du vivant de son auditoire, celui-ci verrait l'avènement du royaume des cieux... Mensonge ou erreur de traduction ? N'était-il pas dieu lui-même ?
– Par ailleurs, quand on le questionne sur la date de la fin du monde. Jésus a lui-même annoncé la fin du monde pour sa génération : Matthieu 24, 34 : "En vérité je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout cela ne soit arrivé. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point." S’est-il trompé ? Dès le début de l’Église catholique, nombreux furent ceux qui le crurent. Le premier pape Pierre en témoigne (2 Pierre 3, 4) : "Les incroyants diront: "Où est la promesse de son avènement ? Depuis que les Pères sont morts, tout demeure comme au début de la création."


Conclusion

Rappel : La royauté de Jésus était terrestre, pour preuve ce passage, oublié par les censeurs chrétiens, où Jésus affirme n’être pas venu apporter la paix mais le glaive.
Pour une religion d’amour, laissez-nous rire…
Puisque le Christ de par la croix a racheté tous les péchés du monde alors pourquoi prier si ce n’est encore l’application de la pensée magique ? Voir un de nos précédents travaux ; la magie et la religion.
Toutes les interdictions auxquelles doivent obéir les chrétiens les rendent esclaves de la religion et surtout transparents, des moutons transparents qui crottent par obligation "leurs scybales" sur la notion de "libre arbitre"…
Cette religion interdisait qu'on vérifie son enseignement d'après la Bible alors que l'apôtre Paul le recommandait (ef. art ; 17,11).
Krishna aussi est mort à 33 ans…
Nous n’avons pas abordés tous les points des mensonges de l’Eglise, il y en a encore tant d’autres d’une religion entièrement falsifiée par des docteurs de la loi tous psychopathes œuvrant pour une Psychopompe… à fric !!!
La foi ignore l’histoire… La croyance aveugle est plus aisée que la réflexion ou : "Il est plus facile de croire que de réfléchir". La plupart des défroqués pour apostasie ou non parmi les prêtres ayant perdu la foi après avoir étudié et découvert la vérité est devenue athée…
Au final nous avons constaté que la religion chrétienne catholique romaine, certainement comme les autres, a été montée de toutes pièces et ne serait qu’un ramassis de plagia du paganisme.
Par ailleurs l’idée d’un dieu d’amour aimant et ressuscité entretient l’espoir des peuples.
Moïse, le fondateur du judaïsme ou mosaïsme n’était pas hébreu mais égyptien et l’Eternel dieu des armées que l’on ne nommait pas était le soleil dont il emmena le culte avec lui. Et nous comprenons cet oubli de mentionner Dieu car comment réagiraient les gens si on leur révélait qu’ils déifient et adorent un astre. Première récupération mensongère des religions dites monothéistes.


Sources :

Le souvenir de nos lectures et la toile (le Net).
http://www-aeg.u-bordeaux3.fr/PASSE/Dirk.htm intéressant sur l’interdiction de représenter l’image divine.
http://eduscol.education.fr/index.php?./D0126/fait_religieux_boespflug.htm pour la parèdre de dieu.
http://www.peintre-icones.fr/PAGES/GALERIES/ChristGloire.html gloire du Christ
http://www.patrimoine-de-france.org/mots/mots-acade-13.html pour le vocabulaire religieux
http://www.ledauphine.com/index.jspz?chaine=22&article=60643&xtor=RSS-22 Chemin de croix à 21 stations.
http://graal.over-blog.com/article-7363240.html petite étude pour les débuts de l’alphabet hébreux et sa correspondance astrologique.
http://www.bible.chez.tiscali.fr/h01.htm Histoire et chronologie de la chrétienté ; Avant JC (sic !!!).
http://patriciaromanet.free.fr/Mots_rares_et_anciens.pdf ; lexique de mots anciens.


Réflexions :

Voici en rappel quelques réflexions que nous vous conseillons de faire vôtres :
- Le jour où les hommes accepteront l’idée qu’ils ont créé dieu et non le contraire, l’humanité sera certainement plus humaine !
- Il est plus facile de prier que d’agir…
- Priez c’est faire appel à la magie…
- Il est plus facile de croire que de réfléchir.
- Doit-on envisager une certaine idée de lâcheté de la part de ceux qui prônèrent les religions et de tous les religieux intégristes ou non ?
Nous ne mettons pas en doute l'existence historique du personnage nommé "le Crucifié" mais bien la déviance que l'on a faite de son histoire politique au début de notre ère. Michel Bellin -à qui va toute notre gratitude pour la qualité de son travail et que nous saluons au passage- aurait pu dire quelque chose comme : "le christianisme serait au Christ ce que le chauvinisme est au chauve". Ce à quoi nous ajoutons ; "De quoi prendre un peigne et s'arracher les tifs..." et constatons que la croix est le phallus de l'impuissance des religieux qu'un pape avait bien compris en inversant cette croix sur son Saint Siège, elle pénètre ainsi plus loin pour leurrer les pauvres "pécheurs".
Il serait temps de se redresser et que l’on cesse de nous "gaver" avec les contes à dormir debout que sont les religions. Contes de Noël pour enfants niais, pour esclaves, pour pauvres et opprimés ou pour femmes à la maison et tous les gens en souffrance dans ce bas monde. Les religions ont toujours craint les gens qui réfléchissaient, les philosophes et les intellectuels car elles ne résistent pas à une étude sérieuse de leur contenu sans parti pris.

Autres inepties soulevées lors de la diffusion de la série "Apocalypse" sur la chaîne ARTE :
– Pourquoi dieu sous sa forme de rejeton divin n’est-il pas venu racheter les péchés des hommes plutôt et pourquoi seulement à ce moment-là ;
– Pourquoi en tant que Dieu le père n’a-t-il pas créé un monde parfait sans nécessiter d’ébauche ou de brouillon qui lui aurait évité de venir y mourir et d’y ressusciter et non d’y renaître ;
– Pourquoi être né, en tant que dieu, dans un obscur endroit du monde et non ailleurs, là où ni la place ni l’utilité ne manquait ?
– Et enfin, pourquoi la même histoire d’un dieu revient-elle environ tous les 2 500 ans, à chaque passage dans une nouvelle ère ?

Nous savons de source sûre que son retour sous Sa forme d’arrière petit-fils est prévu à la saint Glin-glin sur une île volcanique au fin fond du Pacifique. Et miracle, cet îlot rocheux surgira de mer pour cela…

Il y a tant d’autres questions auxquelles nous n’aurons jamais de réponses puisque dieu a été créé pour les besoins politiques d’une poignée d’individus peu scrupuleux –pour preuve, l’usage qu’il en a été fait– et qui croyaient encore au père Noël.

Par ailleurs, nous tirons notre chapeau devant ladite poignée d’individus, même s’il s’agit d’un seul individu, en l’occurrence Constantin.
Nous admirons son intelligence et son intuition prémonitoire sur le devenir de son œuvre et des moyens douteux qu’il a satisfait en "achetant" certains pères de l’Eglise naissante et en leur imposant son point de vue stratégique. En étudiant bien le christianisme, on s’aperçoit que c’est un immense viol intellectuel, une effraction à l’intelligence par les promesses d’un nouveau monde (non américanisé) meilleur et dans le ciel (pourquoi pas !) pour qu’ils endurent les difficultés terrestres, soit le lot de la naissance dont la responsabilité incomberait à ce fameux dieu créateur…

En leur promettant ce monde d’amour Constantin et son christianisme faisaient des moutons dociles des paysans, esclaves et laborieux de son empire, ainsi que tout intellectuel, non du système mais abêti, leur interdisant toute velléité avant de réprimer celle-ci. Et pourquoi se révolteraient-ils puisqu’on leur donne en pâture l’espoir d’un monde d’amour tellement meilleur… aux méritants…
Où est-il ce dieu d’amour et de suffisance qui aurait créé un monde imparfait saturé de son ressenti pour ses ouailles et de non pardon pour les fautes qu’il a laissé commettre à un seul d’entre eux, les punissant tous jusqu’à la dix milliardième génération ?


Gral


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Notes :


10 – Voici l’histoire de Sainte Wilgeforte (XVIe s.), église Saint-Etienne de Beauvais (59 000).
Cette vierge portugaise reçut les avances d'un seigneur qui voulut l'épouser alors qu'elle désirait consacrer sa vie à Dieu.
La providence lui fit pousser une épaisse barbe après qu'elle eut implorée la Vierge de la préserver d'un mariage impie ! Elle fut crucifiée en tant qu’homme.

11 – Cette grotte servait au culte de Mitra bien avant son recyclage !

12 – le chapelet Bouddhiste change de nom pour prendre celui de : mâlâ indien ; (tengwa, en tibétain ; Look-Pakam en Thaï)…
Le mot mâlâ signifie en sanskrit "collier de fleurs" ou "guirlande de perles". Il s’agit d’un chapelet regroupant 108 perles pouvant symboliser selon les pays:
-les 108 épreuves qu’a subies le Bouddha pour atteindre l’illumination et les 108 noms du Bouddha - les 108 passions que doit surmonter le fidèle afin de se rapprocher de son idéal de méditation et d’ascétisme. - Les 108 mudra (gestes rituels) dans le Tantra. - Les 108 positions corporelles dans le Yoga. - Les 108 feux allumés au Japon dans les cérémonies du culte des morts. - Les 108 tombeaux extérieurs, au mont Hiei près de Kyoto, au Japon.
Ces 108 grains du chapelet Bouddhiste proviendraient de la somme des 12 mois, des 24 arrangements dans lesquels le calendrier solaire a été divisé, et les 72 divisions de l'année chinoise en périodes de 5 jours: 12 + 24 + 72 = 108. Selon une autre tradition fort ancienne en Orient, l'importance du chiffre 108 dériverait de 10800 qui multiplie le nombre de moments dans l'année et le nombre de versets dans le Rig-Veda - Il existe, en Orient, 108 faiblesses, telles que l'illusion, les désirs, la haine, l'attachement, l'orgueil, etc., qui correspondent aux 108 grains du chapelet bouddhiste. Ces 108 faiblesses sont aussi appelées les 108 liens karmiques... Voir à ce sujet : http://www.rennes-le-chateau-archive.com/index.htm?id=eglise_nd_du_cros_rosaire.htm


Additif aux notes : L'apparition du drapeau noir fut signalée pour la première fois en 1700, par le capitaine du H.M.S (Her Majesty's Ship) Poole, attaqué au large de Santiago de Cuba par un pirate français du nom, peu français, d'Emmanuel Wynne. Celui-ci arborait un pavillon noir avec des tibias croisés, une tête de mort, et aussi un sablier, qui semble avoir été une symbolique intimidation du temps qu'il restait à l'adversaire pour prendre sa décision de combattre ou de se rendre. Les crânes et les tibias étaient un symbole antique de la mort, lequel n'était pas particulier à la piraterie (Wikipédia !).
Il fut utilisé dans certaines armées européennes dès le XVIème siècle.
Au XVIII, il faut différencier corsaires et pirates, flibustier et boucaniers (drapeau rouge aussi)...


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