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Quelques préjugés classiques sur l'athée
(pas forcément faux pour tous les athées, mais pas obligatoirement vrai pour tous non-plus !)
L'athée ne croit en rien : il est sceptique.
L'athée ne croit en rien pour pouvoir s'affranchir de toute obligation : il est anarchiste.
L'athée veut sans cesse bouleverser l'ordre établi : il est révolutionnaire.
L'athée est anticlérical : il est gauchiste.
L'athée se fout de tout : il est nihiliste.
L'athée consomme les biens de cette Terre sans penser aux autres : il est hédoniste.
L'athée est un scientifique : il est matérialiste.
L'athée nie les différences entre les hommes : il est égalitariste.
L'athée pense que l'homme est un loup pour l'homme : il est cynique.
L'athée n'a pas de repère : il est mal éduqué.
L'athée éduque mal ses enfants : il est permissif.
L'athée n'a pas plus de respect pour les autres que pour Dieu : il est méprisant.
L'athée n'a pas la crainte de Dieu : il est inconscient.
L'athée refuse d'admettre qu'un monde si beau ne peut venir que de Dieu : il est hermétique.
L'athée n'a pas compris le sens de l'homme et de la femme : il est un peu homosexuel.
Est-ce parce que je ne me reconnais dans aucun de ces préjugés, bien qu'anticlérical et athée convaincu, que beaucoup de mes meilleurs amis sont pourtant des catholiques très pratiquants ? Sans doute partageons-nous une volonté commune de respect de l'ordre lorsqu'il est démocratique, de la hiérarchie lorsqu'elle est consentie, de l'éducation stricte de nos enfants lorsqu'elle est juste : eux dans la crainte de Dieu, et moi dans la crainte de mal faire.
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