Les textes publiés dans Votre espace, en rouge foncé, ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.
Nous apportons une suite à notre précédent travail concernant les mensonges de l’Eglise. Suite amusante mais non dénuée de fondements…
Les manuscrits de la mer Morte, découverts en 1947 à Qumran, au nord ouest de la mer Morte en Israël, nous interpellent. Ce sont des textes concernant une communauté juive de religieux. On aurait retrouvé des textes de l’ancien testament ainsi que des règles de vie de cette communauté que l’on nomma celle des esséniens.
Les textes partiellement traduits présentent tant de similitudes avec le Christianisme et réciproquement que l’on a supposé que le Christ était essénien (sauf l’Eglise romaine !!!).
Il y aurait quatre points qui nous intéresseraient et qui seraient :
- La vie communautaire ;
- Le respect de la chasteté (pas de femme) ;
- La lecture des écritures et prières ;
- L’absence de nourriture carnée et la consommation de poissons.
Ce quatrième point justifie le présent travail :
Nous savons maintenant que les Esséniens étaient végétariens.
Cette communauté était installée sur un plateau désertique et semblait fonctionnée en semi autarcie, réalisant ce dont elle avait besoin, la vaisselle et les objets courants et cultivait une partie de ce qu’elle consommait en nourriture.
Les esséniens étaient présents à l’époque du Christ, or il n’y est fait aucune allusion dans le Nouveau Testament alors qu’il y est parlé des pharisiens (1).
À l’instar des nabatéens, ils possédaient un système d’amenée d’eau et de canaux d’irrigation développé comme nous l’ont montrées les fouilles effectuées sur des plateaux près de la mer Morte (source : documentaire sur ARTE). De nombreuses piscines et bacs de rétention d’eau leur permettaient de pratiquer le baptême par immersion (2) ainsi que des ablutions d’eau et d’avoir leur réserve d’eau potable. Il semble qu’ils ne commerçaient pas mais pratiquaient un système d’échanges.
Ils méditaient sur les choses saintes.
Ils étaient thérapeutes et médecins, connaissant les propriétés des plantes, ils prétendaient guérir les défauts par leur ascèse : ils se considéraient comme des guérisseurs.
Ils se nommaient les gardiens, les serviteurs de Dieu.
Leur chef se nommait : "Maître de justice".
Leurs repas étaient communautaires, avec bénédicité après ablutions. Ils respectaient la loi du silence qui leur valut le surnom de Silencieux.
Ils associaient au monde qu’ils rejetaient la luxure, la corruption, le péché et le mal.
Le commerce était interdit, parce qu’il engendre la cupidité.
De nombreux points ont été copiés sur les principes des Esséniens excepté la consommation de viande.
Après le Christ, il y eut la naissance de nombreuses sectes :
Le catholicisme ;
Le manichéisme puis le catharisme, les vaudois ;
Le protestantisme ;
Le catholicisme seul a survécu non par bénédiction divine mais par éradication injuste et létale de toute opposition. La lutte de l’Eglise ; c’était l’interdiction de poser des questions ; la foi contre l’intelligence. Le principe de Grégoire : La force est la seule réponse à l’hérésie. "Le baptême ou la mort", et pour les cathares : "Tuez les tous, dieu reconnaîtra les siens".
Le protestantisme n’a pas été éradiqué par les guerres de religions, il a survécu en s’éloignant de Rome.
Dans le cinquième commandement : "Tu ne tueras point" (Deutéronome, 5.17). Il n’est pas précisé s’il s’agissait d’êtres humains.
Tuer c’est ôter la vie ; un meurtre c’est ôter la vie humaine, il n’est pas mentionné : Tu ne commettras pas de meurtres. Il faut savoir que chez les juifs, le sang est porteur de la vie.
Par contre, Jean Paul II dit en 1987 :
"Les animaux ont été créés pour le bénéfice de l'Homme et doivent être utilisés pour des expériences". Ce qui ne figure ni dans l’ancien ni dans le nouveau testament.
Dieu n’a agréé ni sacrifices, ni holocaustes, ni offrandes pour le péché. Il refuse même le sacrifice humain dont celui d’Abraham lui ordonnant d’échanger son fils avec un animal (un agneau (3))
"Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l'homme impur, mais ce qui en sort" (Matthieu 15.11 et Marc 7.15). En effet, selon la loi, il fallait qu'un animal, pour être mangé, soit mort d'une certaine façon, et non d'une autre, qu'il soit vidé entièrement de son sang, qu'il n'appartienne non à telle ou telle espèce, que le veau ne soit pas cuit dans le lait de sa mère. Les crustacés, les crabes, crevettes et assimilés, qui nettoient les cadavres, est aussi interdits, etc.
Dieu commande à Moïse de ne manger aucun animal saignant. Ceci a été détourné afin qu'on puisse continuer à manger de la viande "Casher" en la vidant de son sang. Ceci pour éviter la putréfaction des chairs sous le soleil à cause du sang. C’est encore une hygiène de vie devenue une habitude, puis un précepte religieux.
Les troupeaux ont toujours été source de nourriture et de richesse.
Dans le Christianisme, il y a eu détournement des écritures qui ont été "bricolées" pour répondre au signe du poisson car tel était le signe de ralliement des premiers chrétiens.
L’Eglise a donc instauré l’absence de viande le vendredi pour que l’on mange du poisson. (4)
Ceci explique aussi l’arrivée du poisson dans les textes.
Quelques réflexions sur les poissons :
Le Nouveau Testament nous parle de plusieurs miracles attribués au Christ dont ceux de la multiplication des petits pains et des poissons.
Lisons quelques textes :
"Etes-vous encore sans intelligence, et ne vous rappelez-vous plus les cinq pains des cinq mille hommes et combien de paniers vous avez emportés, ni les sept pains des quatre mille hommes et combien de corbeilles vous avez emportées ?" (Matthieu 16,9-10) –Où sont passés les poissons !
Quand j´ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux avez-vous emportés ? Douze, lui répondirent-ils. Et quand j´ai rompu les sept pains pour les quatre mille hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux avez-vous emportées ? Sept, répondirent-ils. Et il leur dit : "Ne comprenez-vous pas encore ?" (Marc 8,19-20) – Et les poissons ?
Jésus leur répondit: "En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés." (Jean 6,26) – Toujours pas de poissons !
Jésus dit à ses disciples : "Faites les asseoir par rangées de cinquante". Ils firent ainsi, ils les firent tous asseoir. Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il les bénit. Puis il les rompit, et les donna aux disciples, afin qu´ils les distribuassent à la foule. (Luc 9,13-17)
Depuis quand les poissons sont-ils rompus ? Si à l´origine, il avait vraiment été question de pain et de poissons, le verbe qui aurait convenu aux deux mots aurait dû être le verbe (dé)couper ou partager ! (source : http://www.protection-animale-catholique.org/erreurs-de-eglise-envers-les-chretiens.htm)
Dans la symbolique de la colère du Christ quand il chasse les marchands et les changeurs du Temple, faut-il y voir une réaction du Christ contre les sacrifices des animaux ?
"La Pâque des juifs était proche, et Jésus monta à Jérusalem. Il trouva dans le temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de pigeons, et les changeurs assis. Ayant fait un fouet avec des cordes, il les chassa tous du temple, ainsi que les brebis et les bœufs." (Jean 2,13-15)
Le Christianisme a beaucoup emprunté au judaïsme et à l’essénisme et il semblerait que le Christ fut, lui-aussi, végétarien…
Nous n’avons aucune information sur ce qu’il pouvait manger dans le nouveau testament. Seul l’évangile de Thomas nous dit qu’il mangeait à la table d’une femme. Il ne nous renseigne pas sur ce qu’y mangeait le Christ. Cet évangile ne fait pas partie du canon…
Les végétariens ne consomment ni viande ni œuf ni lait car ces produits sont liés à la reproduction et celle-ci est l’emprisonnement d’une âme.
Ils pensent aussi que les animaux souffrent et c’est faire abstraction des découvertes qui ont mises en évidence la souffrance des plantes et l’on sait que les poissons souffrent aussi mais bien souvent l’absence de cri semble justifier l’absence de douleur…
Mort et souffrance, c'est Dieu qui l'a voulu. Tout est illusion. Le corps est opposé à l’esprit.
Il y a une prise de conscience pour se dégager de la matière. Ne pas tuer ni faire de mal à d'autres créatures est d'un intérêt évident pour ces êtres. Moins évident est le fait que ne pas faire de mal aux autres nous est également bénéfique. Pourquoi ? À cause de la loi du karma : "Ce que l'homme aura semé, il le moissonnera aussi." Lorsque vous tuez et que vous faites tuer afin de satisfaire votre envie de viande, vous contractez une dette karmique qui devra être payée plus tard. Ainsi, concrètement, observer un régime végétarien est en fait un cadeau que nous nous offrons. Nous nous sentons bien et notre vie s'améliore du fait de la diminution de nos dettes karmiques ; nous sommes alors admis dans d'autres royaumes célestes, plus subtils, de l'expérience intérieure. Cela vaut largement la bagatelle qu'il nous faut payer !
Les arguments spirituels qui vont à l'encontre de la consommation de viande sont convaincants pour certaines personnes. Mais il y a d'autres raisons irréfutables pour devenir végétarien, et elles sont toutes pleines de bon sens. Elles concernent les problèmes de santé et d'alimentation, l'écologie et l'environnement, l'éthique et la souffrance des animaux, ainsi que la faim dans le monde (5).
Comme la viande est pauvre en fibres et riche en protéines, l'intestin absorbe rapidement les éléments nutritifs. C'est pourquoi les carnivores ont un intestin plus court que les végétariens. Les ruminants ont plusieurs poches stomacales pour stoker la nourriture broyée puis la dissoudre pour la digérer. Les oiseaux ont des pierres dans le gésier pour broyer les graines. Ils mangent aussi des larves et des insectes. L’homme est omnivore c’est à dire qu’il peut manger de tout. Aussi bien de la viande que du poisson ou une alimentation base de fruits ou de légumes. Dans les pays civilisés, l’homme répugnera à manger des insectes mais c’est aussi une nourriture riche en protéines.
Les Vaudois étudiaient essentiellement les saintes écritures et rejetaient la messe, le culte des saints en donnant à tous les pieux laïcs, les mêmes droits et valeurs qu'aux prêtres et aux évêques. Innocent III en 1209 lança une croisade contre eux et les persécuta simultanément de la même manière que les Cathares.
Nous savons d’eux que, dès lors que l'homme ou la femme étaient intronisés parmi les "parfaits et les purs", il acceptait de s'abstenir de tout contact charnel (comme les moines…) et ce même s'ils étaient mariés, de jeûner et d'observer des lois alimentaires très strictes, régime végétarien et interdiction de consommer même du lait, des œufs et des fromages.
Autre point important, la religion cathare admettait l'égalité des sexes, les femmes faisaient partie des assemblées et avaient droit de vote au chapitre. Même si pour des raisons de sécurité elles voyageaient rarement sur les routes infestées de brigands, elles menaient dans leurs couvents une vie partagée entre la contemplation, l'enseignement de l'Evangile et le soin aux malades, puisqu'on affirme qu'elles connaissaient les vertus des plantes et l'art de guérir.
Les justes seront assis à la droite de dieu : À la droite de dieu ; prenons l’exemple d’une religion solaire, avec l’orientation vers la 1° apparition du soleil sur terre c’est à dire vers l’est, donc face à l’est, que trouve-t-on : le nord et le froid à gauche, le sud et la chaleur à droite. La droite de dieu est la place de l’homme juste et derrière, à l’ouest le couché, héliaque. Orientons un temple ou une église vers l’est, la femme, être impur, se trouve au nord et par extension : si la femme est à gauche de l’homme, c’est lui reconnaitre sa divinité car l’homme est à sa droite donc à la droite de dieu !!!
Les cathares ne consommaient pas de viande animale, par application du cinquième commandement : "Tu ne tueras point". Ils étaient végétariens comme semblaient l’avoir été les premiers chrétiens.
Des expériences récentes montrent que la viande grillée ou rôtie contient une substance chimique (Méthylcholanthrène) fortement cancérigène.
Si la viande, que nous donnons à notre corps chaque jour, vient d'animaux qui ont de telles maladies, nous avons alors aussi de grandes chances d'être contaminés. (Maladie de la vache folle, le strass…)
Malheur aux princes de l´Eglise qui ne seront occupés qu´à entasser richesses sur richesses, qu´à sauvegarder leur autorité et à dominer avec orgueil ! (6)
Voici ce que nous avons trouvé dans différents textes et qui appuient notre travail :
Matthieu 16-9 ;10 tiré de : http://vivreenchretien.over-blog.com/article-1939054.html
9 Etes-vous encore sans intelligence, et ne vous rappelez-vous plus les cinq pains des cinq mille hommes et combien de paniers vous avez emportés,
10 ni les sept pains des quatre mille hommes et combien de corbeilles vous avez emportées ?
http://www.la-bible.net/bible/segond1910/mc.html#8
18 Ayant des yeux, ne voyez-vous pas ? Ayant des oreilles, n'entendez-vous pas ? Et n'avez-vous point de mémoire ?
19 Quand j'ai rompu les cinq pains pour les cinq mille hommes, combien de paniers pleins de morceaux avez-vous emportés ? Douze, lui répondirent-ils.
20 Et quand j'ai rompu les sept pains pour les quatre mille hommes, combien de corbeilles pleines de morceaux avez-vous emportées ? Sept, répondirent-ils.
21 Et il leur dit : Ne comprenez-vous pas encore ?
http://www.la-bible.net/bible/segond1910/lc.html#9
12 Comme le jour commençait à baisser, les douze s'approchèrent, et lui dirent : Renvoie la foule, afin qu'elle aille dans les villages et dans les campagnes des environs, pour se loger et pour trouver des vivres; car nous sommes ici dans un lieu désert.
13 Jésus leur dit : Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils répondirent : Nous n'avons que cinq pains et deux poissons, à moins que nous n'allions nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple.
14 Or, il y avait environ cinq mille hommes. Jésus dit à ses disciples : Faites-les asseoir par rangées de cinquante.
15 Ils firent ainsi, ils les firent tous asseoir.
16 Jésus prit les cinq pains et les deux poissons, et, levant les yeux vers le ciel, il les bénit. Puis, il les rompit, et les donna aux disciples, afin qu'ils les distribuassent à la foule.
17 Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins des morceaux qui restaient.
http://www.la-bible.net/bible/segond1910/jn.html#6
26 Jésus leur répondit: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous me cherchez, non parce que vous avez vu des miracles, mais parce que vous avez mangé des pains et que vous avez été rassasiés.
27. Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui demeure pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera. Car c'est lui que le Père, Dieu, a marqué d'un sceau."
Luc 9,13-17
12 Le jour commençait à baisser, et les Douze s'approchèrent et lui dirent :
"Renvoyez la foule, afin qu'ils s'en aillent loger dans les bourgs et les hameaux des environs et y trouvent de la nourriture; car nous sommes ici dans un lieu désert."
13 Il leur dit : "Donnez-leur vous-mêmes à manger." Ils lui dirent : "Nous n'avons pas plus de cinq pains et deux poissons, à moins peut-être que nous ne nous en allions nous-mêmes acheter des vivres pour tout ce peuple !"
14 Il y avait en effet environ cinq mille hommes. Il dit à ses disciples :
"Faites-les s'étendre par groupe d'environ cinquante."
15 Et ils firent ainsi et les firent tous s'étendre.
16 Il prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux au ciel, prononça la bénédiction, les rompit (7)
et les donna aux disciples pour les servir à la foule.
17 Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta, de ce qui leur était resté, douze corbeilles de morceaux.
Dans l’évangile de Thomas que nous pouvons lire sur le site : http://www.saint-thomas-strasbourg.org/textes_f/evthomas.htm, certains logia qui nous intéressent particulièrement.
Cet évangile, nous le rappelons, n’appartenant pas aux canons mais il existe et est intéressant pour notre démonstration.
7. Jésus disait :
Heureux le lion que l’homme mangera ;
le lion deviendra homme.
Malheureux l’homme que le lion mangera,
l’homme deviendra lion.
11Jésus disait :
ce ciel passera
et passera celui qui est dessus.
Les morts n’ont pas de vie,
les vivants n’ont pas de mort.
Le jour où vous mangiez ce qui est mort,
vous en faisiez du vivant.
Quand vous serez dans la lumière, que ferez-vous ?
Au temps où vous étiez Un, vous avez fait le deux ;
mais alors, étant deux, que ferez-vous…
14. Si vous jeûnez, c’est une faute.
Si vous priez, vous êtes condamnés.
Si vous faites l’aumône, vous empoisonnez votre esprit.
Quand vous allez dans un pays et que vous parcourez la campagne,
si l’on vous accueille, mangez ce qui est mis devant vous.
Ceux qui sont malades,
vous pouvez les guérir.
Ce qui entre dans votre bouche ne peut vous souiller.
Mais ce qui sort de votre bouche,
c’est cela qui peut vous souiller.
30. Jésus disait :
là où il y a trois dieux, ce sont des dieux.
là où il y en a deux ou un,
je suis avec lui
79. Une femme dans la foule lui dit :
Heureux le ventre qui t’a porté et les seins qui t’ont nourri !
Il répondit :
Heureux plutôt ceux qui écoutent la Parole de mon Père
et l’observent en vérité,
car viendront les jours où vous direz :
Heureux le ventre qui n’a pas enfanté
et les seins qui n’ont pas allaité.
Vous noterez que Jésus ne multiplie que des poissons et du pain pour nourrir la foule, il n’est jamais mentionné le mot viande, ceci nous a semblé assez surprenant. À l’époque, nous imaginons assez mal comment Jésus aurait pu multiplier de la viande casher mais tout est possible pour un dieu. Multiplier un sandwich au jambon aurait procuré le pain et la viande, d’où gain de place et de volume mais ont-ils trouvé les corbeilles ?
À propos de la nourriture, vous remarquerez que ce que dit le Christ dans l’évangile de Thomas est bien différent de ce que les moines-copistes lui font dire dans les textes standardisés du canon, surtout le logion 7 !!! Ce logion pourrait nous conduire à penser que l’on peut manger du lion comme les assyriens ou bien ne faut-il voir que le côté allégorique. Par ailleurs le logion 14 est particulièrement intéressant et nous révèle un des nombreux contresens commis par les traducteurs à la solde des césars religieux et repris par les moines-copistes.
Autres sources pour les évangiles : http://www.universalis.fr/corpus.php?nref=G971291 les évangiles en ligne ; http://www.la-bible.net/bible/segond1910/table.html; http://www.la-bible.net/bible/segond1910/mt_suite.html#16
1- Du temps de Jésus en Palestine, il y avait :
- les sadducéens qui représentaient les grandes familles sacerdotales très attachées à la Loi, imbus d’eux-mêmes, ils ignoraient les pauvres et le bas peuple ;
- les pharisiens qui représentaient les couches populaires et aisées très attachés à la transmission rabbinique ;
- les esséniens qui représentaient, eux-aussi, les couches populaires et aisées. Ils vivaient loin de Jérusalem en communautés, on leur doit les manuscrits de la Mer Morte ;
- les zélotes qui représentaient, eux-aussi, les couches populaires et aisées. Ils étaient aussi attachés à la transmission orale et écrite mais attendaient la venue d’un messie qui les débarrasserait des romains et s’assoirait sur le trône du roi des juifs ;
- et bien sûr les romains.
2- le baptême par immersion et les ablutions d’eau permettent de nettoyer le corps (pour les autres) mais l’âme n’est pas toujours aussi propre que ne l’est le corps.
3- nous pourrions nous poser la question du sacrifice humain chez les hébreux avant Abraham…
4- l’ordre des grandes religions qui s’étalent sur une période de deux milles à deux mille cinq cents ans suit l’ordre inverse des constellations zodiacales avec en exemple : taureau ; bélier ; poisson ; … Nous remarquerons que le taureau était adoré en Egypte et en Assyrie. La fin de l’ère du taureau est rappelée dans la bible par l’adoration du veau d’or. Le bélier est rappelé par le sacrifice de l’agneau ou du bélier, et ensuite l’ère du Christianisme avec l’ère du poisson qui était le signe de ralliement et de reconnaissance des chrétiens. Voir aussi la multiplication des poissons… le rappel de l’ère du bélier est donné par l’agneau de dieu…
5- une châtaigneraie produit trois fois plus qu’un champ de céréales pour la même surface.
6- il y a de nombreuses imprécations dans cette religion d’amour sans pardon !
7- chapeau bas, seul un dieu peut rompre du poisson non congelé ! Soit les poissons ont été rajoutés au texte et le verbe rompre est inapproprié soit c’est une erreur de traduction qui a franchi la censure vigilante des césars religieux…