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Les fustigations de la conscience humaine
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par Laine Gebel -  envoi du 07/10/2010
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Les fustigations de la conscience humaine
La force de l’érémitisme
Monsieur sans-chaînes
Second visage
L'illusionniste
Les propos subversifs d’une Fourmi sans nom
Le Dieu Monstre
La Vérité… si proche…
Fasciser
Les fustigations de la conscience humaine
Dieu, l’Eternel et le Tout Puisant, ne sont que des sobriquets de l’Existence. Le simple fait de prendre conscience de son Moi créé une existence éternelle ainsi qu’une existence éthérique qui traverse l’univers et ses galaxies. Elle s’arrête à chaque planète, soleil, satellite à la manière d’un Dieu omnipotent, capable d’omniscience et d’omniprésence si elle le souhaite.
Prendre uniquement conscience de sa chair. Jouir uniquement des bienfaits de notre entourage tout en vivant QUE par le biais de notre cerveau primaire, prouve uniquement que notre existence n’est qu’au niveau le plus bas.
Tout ceci démontre que, par nature, l’Etre humain réfute l’Existence au stade de la transcendance. La peur de l’inconnu, la peur de l’évolution de la chair. L’effroi de ce qui le dépasse, la peur de l’intelligence. Il préfère donc stagner dans ces vieux préceptes religieux destructeurs de régressifs. Il refuse de croire que l’Etre humain, peut être lui-même son propre Dieu. Idée blasphématrice ?!
L’Etre obtus ne veut rien apprendre de par sa nature et son intellect lilliputiens.
Tandis que certains religieux préfèreraient (si c’était possible) retourner à l’époque de l’inquisition et de l’obscurantisme. Quoique personnellement je pense que nous sommes à un autre stade d’obscurantisme, "l’Obscurantisme 2.0".
© 2010 Laine Gebel
La force de l’érémitisme
La vie érémitique, n’est pas toujours mirifique,
Un jour viendra, où il sera, seul, bouffé par les mites.
Il faut se faire une raison, la vie anachorétique,
Malgré le fait, que nous sommes aux prémices du 21ème siècle, n’a rien d’un mythe.
Une manière de vivre en solitaire, totalement hermétique,
Où l’on doit prendre gare à toute présence extérieure terrifique.
Exister pour cet Etre, dans ce monde où le roi est fait de plastique,
Préfère finalement retourner dans son alcôve, là où pour lui, reste un brin d’éthique.
Dans cette alcôve, il pense, il nourrit son esprit et fait abstraction de toute esthétique,
Aussi moderne soit-elle, il refuse toute chose de cette société moderne horrifique.
Il maintient son corps et son esprit, il rejette tout le mal, tous vampires, toutes tiques.
C’est un survivant de la douleur monétaire, c’est un clochard à grande sagesse, un mystique.
Il se bat pour sa survie, il vit pour le présent et repousse toute règle tyrannique,
Ces règles et ces lois qui meurtrissent l’âme, et qui mènent l’esprit dans un Enfer cyclique.
Il fait partie de ces héros inconnus, qui soutiennent la beauté, l’art et la nature harmonique.
Le vil totalitarisme, est la seule composition qu’il ne veut plus entendre en musique.
Etre sauvage et l’être sauvage, sont deux images différentes, comme l’insocial et l’asocial.
Respectons ces personnes qui de plus en plus, fuient les villes, le capitalisme et le Mal.
Ils suivent la nature pour protéger leurs âmes, et celle de notre Terre.
Ils apprennent l’instinct de survie de la faune et de la flore, pour une nouvelle ère.
Grâce à eux, Gaïa pourra renaître dans sa plus grande splendeur.
© 2010 Laine Gebel
Monsieur sans-chaînes
Après bientôt 2000 années de servitude, l’être humain va devoir se retrousser les manches, pour s’éloigner de les dépendances, religieuse et monétaire, ancrées profondément en chacun de nous. Même le plus athée, va devoir souffrir du sevrage… Grand mal lui fasse ! Je pense, qu’il va falloir autant d’années, pour s’en affranchir complètement. Les mauvaises habitudes, ont la vie dure. Mais après cette totale liberté, cette nouvelle vie, qu’adviendra-t-il de notre race ? Deviendra t-on de la pure énergie ? La chaire, deviendra t-elle une légende ? Le mal et la haine, une impossibilité ? Le négatif, une attitude effacée de notre code génétique pour toujours, ou endormi le plus profondément possible ?
On verra bien… sinon, peu importe ! Car personnellement, ce que je viens d’écrire, est déjà pour moi, une part de « mon » Paradis…
© 2009 Laine Gebel
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