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Inquiétudes d’un apostat


par Guilain  -  31/07/2010




Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.




Je suis athée depuis toujours. Disons depuis presque toujours ; très exactement depuis l’âge où il est de bon ton de rendre Saint-Nicolas à sa légende avec les trois petits enfants sauvés du saloir de l’horrible boucher. Vivant dans un milieu pratiquant, j’étais tout à fait seul à oser évacuer foi, crédulité naïve et superstition ; mais il y avait en moi, de façon naturelle, saine et calme, une impossibilité d’imaginer des choses aussi invraisemblables, aussi irrationnelles que celles assénées par les religions et avalées pourtant, avec des variantes, par plus de 90% de l’humanité.

Malgré l’amour que ma famille me prodiguait, malgré sa chaude ferveur pour la religion catholique, j’étais, tout seul comme un grand : athée sans aucune peur ni aucun complexe. Mais je les aimais tous : ma grand-mère qui me faisait doucement une croix sur le front quand, petit, elle me mettait au lit ; mes parents et ma marraine (cette dernière étant en outre chargée depuis mon baptême, la pauvre, de m’aiguiller dans le "droit chemin tracé par le Christ"). Mes convictions forgées, je ne manifestai donc nullement mon indépendance d’esprit de peur de les blesser. Après tout puisqu’il n’y avait pas pour moi d’arrière-monde ni de créateur omniprésent et punisseur par le feu ("A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur", dit V. Hugo), j’étais totalement libre de leur jouer la comédie ou non. Bon fils, pas contrariant, je le fis : élève dans l’enseignement confessionnel, majoritaire et subsidié en Belgique, je fus premier en religion et fis ma communion solennelle, aujourd’hui appelée "profession de foi", qui permit la réunion de toute la famille autour du bienheureux communiant, y compris mon oncle chanoine. Je n’avais jamais cru en la transsubstantiation qui est sensée faire des fidèles des théophages, les pauvres ! Pour moi, le prêtre, à la consécration, manquait chaque fois son tour de prestidigitation et se retrouvait avec le même banal pain azyme après l’agitation des clochettes. Mécréant résolu, en ce solennel jour de "recueillement" je mangeai un bon morceau de gâteau avant d’aller absorber l’hostie, déposée à cette époque sur la langue tirée du communiant par les deux doigts bénis du prêtre. Ce "péché mortel" (alors s’en était un !) pouvait me valoir la géhenne du feu, la rôtisserie céleste pour rien moins que l’éternité. On ne badinait pas avec tout ça alors, mais au lieu de me faire peur ça me faisait doucement rigoler, et extérieurement je jouais le jeu.

L’encens a quand même fini par me faire tousser. Par me rendre triste pour cette Humanité qui se ridiculise en croyant à des sornettes plus folles les unes que les autres. J’aurais aimé que l’Homme fût plus fier, plus fort, plus rationnel ; qu’il fût moral et altruiste par humanité et non par peur d’un châtiment éternel. Mais autour de moi, quasiment partout, régnait cette idée têtue qui veut que les principes moraux ne sauraient s’appuyer que sur des convictions religieuses (Aujourd’hui encore c’est ce que dit le Président français). Il est possible que la croyance en une divinité facilement courroucée empêche quelque fois de commettre un forfait, mais hélas, comme le dit si bien Diderot : "Tôt ou tard, il vient un moment où la notion qui a empêché de voler un écu fait égorger cent mille hommes."

Par ailleurs, les religions viennent au secours des nantis et des prêtres pour que la masse des pauvres bougres acceptent leur sort sans trop rechigner, en attendant la vie éternelle où la servilité terrestre – on le leur a seriné - trouvera une récompense sans fin. Voltaire lui-même qui ne crachait pas sur sa condition de possédant, répondait à Bayle qui considérait viable une société d’athées, qu’alors cela ne pouvait concerner qu’une "société de philosophes au-dessus du peuple" ajoutant : "Il est très vrai que par tout pays la populace a besoin du plus grand frein, et que si Bayle avait eu seulement cinq à six cents paysans à gouverner, il n’aurait pas manqué de leur annoncer un Dieu rémunérateur et vengeur." Le Coran est très clair à ce sujet : "Et ne convoite point vers les jouissances temporaires que Nous avons accordées à certains d’entre vous, comme décor de la vie présente, et par lesquelles Nous les éprouvons. Ce que ton Seigneur a à t’offrir est bien meilleur et plus durable. (20:131)."


La rémunération :

Les hommes (et les femmes) croyants (à la bonne religion) et ayant respecté les principes édictés par Dieu, seront admis au paradis éternel. Il y a des variantes, retenons en deux. Le paradis céleste des catholiques est un lieu spirituel où les justes goûteront le bonheur parfait et éternel dans la contemplation de Dieu. Pas de sexe, Paul de Tarse, surnommé le treizième apôtre, qui n’a pas connu le supposé Jésus, mais a beaucoup écrit, a donné pour toujours une idée négative de la sexualité : "Ne prenez pas soin de la chair pour satisfaire à ses convoitises" (Ro.13 :14). Choses curieuses : selon la Bible, le ciel est en haut, le Père est assis sur un trône et il est plus digne de se trouver à sa droite qu’à sa gauche. Difficile à comprendre puisqu’Il est omniprésent. Le paradis des musulmans est –j’allais dire plus terre-à-terre - plus proche d’une copie amplifiée du bonheur rêvé par les machos en ce bas monde. Non seulement il y coule des ruisseaux d’eau incorruptible (de quoi satisfaire des bédouins), de lait, de vin (si si ! là on peut). Il y a des houris aux yeux grands et beaux qu’avant aucun homme ni aucun djinn n’aura déflorées, cloîtrées dans des tentes, et dont disposerons les hommes en plus des femmes épousées sur terre et purifiées, c’est-à-dire sans menstrues ou saignements vaginaux, ni jalouses, ni haineuses, ni colériques ni cupides, baissant les yeux et ne regardant que leur mari. (Un peu misogyne tout de même !) Les hommes se voient attribuer une force virile cent fois supérieure à celle dont ils ont bénéficié sur terre (selon Muhammad Al-Munajid "savant" musulman). Précision utile : "Les habitants du paradis y mangent et y boivent sans avoir ni défécation ni morve ni urine." (Jâber 1880).

Chez les musulmans comme chez les chrétiens, il y a des anges. Ils se ressemblent. Certains ont travaillé pour les deux : Gabriel s’est chargé de l’annonciation à Marie, mère de Jésus et, dans l’autre camp c’est lui qui récita le Coran à Mahomet. Dieu est ainsi entouré de myriades d’anges de tous calibres à une, deux ou trois paires d’ailes ; ceux-ci se débattent dans une hiérarchie, des préséances et sont asexués. D’où, probablement, le mot d’Albert Camus : "Je ne vois pas de sens au bonheur des anges."

Plus incroyable qu’un conte pour enfants ! Après tout, si l’on prêchait que le révérend Lewiss Caroll a reçu de Dieu la révélation d’Alice au pays des merveilles via l’ange Gabriel et que dès lors ses textes sont dogmes de foi, cela ne serait pas plus fou – ce serait même plus vraisemblable- que toutes les autres "révélations" qui forment la charpente de grandes religions dont les thuriféraires dépassent pourtant largement le milliard pour chacune d’elles.


La vengeance :

Après le conte de fée : l’horreur absolue et éternelle : l’enfer. L’enfer chrétien est, selon le synode de Constantinople en 543, le lieu où les damnés seront suppliciés pour l’éternité. La punition est double : les flammes attisées par les démons, les mauvais anges cornus autant que biscornus ; mais surtout il y aura la privation de Dieu. C’est encore le coran qui donne le plus de détails techniques : le feu les dévorera, mais les peaux seront reconstituées dès qu’elles auront brûlé et ce sera sans arrêt. Les gens en enfer percevront la douleur avec l’intégralité de leurs cinq sens ; leurs yeux verront des images répugnantes et terribles ; leurs oreilles entendront des cris et rugissements effrayants, leurs nez respireront des odeurs fortement nauséabondes, leurs langues goûteront à des nourritures insupportables.

Selon l’abbé Meslier (1664-1729) qui ne publia son testament qu’après sa mort pour éviter la torture (N’oublions pas que le chevalier de la Barre fut encore décapité pour blasphème, poing et langue préalablement coupés, en 1766): "S’il existait, ce Dieu serait un tyran assez pervers pour se complaire pendant l’éternité aux tourments inutiles de ses faibles créatures." Et oui l’éternité ! Faut-il avoir une haute idée de sa petite personne pour oser penser qu’elle puisse exister toujours, jusqu’au delà du temps, jusqu’à l’infini, sous une forme éthérée ou non ! Ne pas croire en Dieu c’est d’abord être modeste et réaliste. J’aime beaucoup ce que dit Albert Jacquard : "Vivre longtemps, cent vingt ans, cent cinquante ans, plus longtemps encore, éloigner l’échéance, qui ne le désire ? Mais l’éternité n’a rien de commun avec "longtemps".Pour comprendre combien elle serait une malédiction pire que la mort, il suffit d’imaginer que, immortel, tu vivras encore lorsque tous les êtres qui t’entourent aujourd’hui auront disparu, encore lorsque le paysage que tu regardes se sera transformé, encore quand les montagnes auront été rabotées par l’érosion, encore lorsque, dans quelques milliards d’années, le soleil explosera et détruira notre planète, encore lorsque…En invoquant cette séquence interminable, tu ressentiras combien l’absence de fin est insoutenable. Tu comprendras que les "mortels" n’ont aucune raison de jalouser les "immortels". La crainte de l’immortalité pourrait être le meilleur remède à la peur de la mort."

Curieux de voir à quoi se réfèrent à toutes occasions plus de 2 milliards de personnes, les autres étant occupés avec d’autres absurdités, j’ai lu en grande partie la Bible et le Coran. L’ancien testament auquel les trois grandes religions du livre font référence est particulièrement indigeste ; un véritable patchwork fait de razzias, de vengeances sanglantes, de massacres, de viols et d’histoires scientifiquement impossibles et historiquement fausses. La création du monde se fait en six jours il y a environ 6000 ans dans une chronologie aberrante du point de vue de la science qui parle, elle, d’une vie apparue il y a environ quatre milliards d’années, sous forme de microscopiques éléments, longtemps après le big-bang, et d’une lente transformation de cette vie qui se complexifie par l’évolution. La création de l’homme et de la femme avec une côte de celui-ci est un emprunt à une légende sumérienne, de même que l’arche de Noé.

Parlons-en de l’arche de Noé ! Monsieur Noé aurait dû embarquer sur son esquif de 137 mètres de long selon les saintes écritures, au bas mot cinq millions d’espèces, donc dix millions d’individus. Comment a-t-il séparé les prédateurs de leurs proies traditionnelles (n’oublions pas que le monde supposé créé par un dieu de bonté est très cruel) et que leur a-t-il donné à manger à la place. Comment a-t-il fait pour faire venir les kangourous d’Australie, les Pumas d’Amérique …? Et limitons-nous a un dernier exemple puisé dans le Coran et dont on trouve comme souvent le pendant dans l’ancien testament chrétien, cela suffira car tout le reste (Traversée de la Mer Rouge, trompettes de Jéricho, tour de Babel, Jonas dans le ventre de la baleine, rois mages etc. etc.) est du même acabit. Bornons-nous donc à un dernier exemple : la destruction de Sodome et Gomorrhe:

Dieu se rendant compte qu’à Sodome le pêché est la règle, et après en avoir discuté avec Abraham, envoie deux anges pour vérifier (On aurait pu croire que omniprésent et omniscient il était au courant de tout). Loth, le neveu d’Abraham les invite chez lui. Alors les habitants de Sodome, qui ignorent qu’il s’agit d’anges, disent à Loth d’amener ces hommes pour en abuser (L’homosexualité étant leur pire pêché). Loth propose de les échanger contre ses filles, le brave. Les habitants refusent. Et c’est l’ange Gabriel, encore lui, qui est chargé de renverser Sodome et la ville voisine de Gomorrhe et de les bombarder de pierres incandescentes, tuant aussi les enfants pourtant innocents. Allah a ordonné à Loth et à sa famille de quitter la ville sans se retourner. La femme de Loth désobéit et est changée en statue de sel. C’est sur ces textes que s’appuient les religions islamique et chrétienne pour condamner l’homosexualité. Le nom de Sodome est à l’origine du verbe sodomiser.

Dans le nouveau testament des chrétiens, ne parlons même pas des écritures apocryphes mais de celles reconnues par le Concile de Trente en 1546 (Les quatre évangiles, les épîtres de Paul de Tarse, etc.) les contradictions, les erreurs historiques, les anachronismes et surtout les emprunts à d’autres religions plus anciennes sont nombreux. Aucun des auteurs n’avait d’ailleurs rencontré ce Jésus, leurs écrits datent de 20 à 80 ans après sa mort présumée. Limitons-nous à quelques exemples :
  • Mathieu et Luc font des généalogies différentes de Jésus par Joseph, alors même que celui-ci, selon eux, n’est pas le père biologique qui est le Saint-Esprit sans emploi de sperme. Il s’agit là de contorsions divergentes pour raccorder l’ancien et le nouveau testament comme en des dizaines d’autres passages. D’ailleurs Jésus étant selon les chrétiens pleinement un homme (un mâle), qui a procuré à Marie le chromosome Y que seuls possèdent les pères ? Autre question : Jésus, étant selon les catholiques consubstantiel à Dieu le père, identique et ne formant avec lui et le Saint-Esprit qu’une seule personne, comment Marie a-t-elle pu ne mettre au monde qu’un morceau du tout.

  • La conversion de Paul sur le chemin de Damas est relatée deux fois différemment : "Les hommes qui voyageaient avec lui s’étaient arrêtés, muets de stupeur, ils entendaient la voix, mais ne voyaient personne." (Actes 9-7) et "Ceux qui étaient avec moi virent la lumière mais n’entendaient pas la voix de celui qui me parlait." (Actes 22-9) ;

  • La célèbre formule "Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église" est un jeu de mot possible en français, en grec (petrus) langue de l’évangile mais pas en araméen, langue de Jésus et de Pierre ;

  • L’histoire de Judas est copiée sur celle de Bouddha trahi par Devedatta. On peut d’ailleurs féliciter Judas pour l’interprétation du rôle de traître dans un scénario en principe voulu par Dieu pour que s’accomplisse la rédemption des fautes de l’humanité par sa mort sur la croix.

  • Etc., on pourrait citer mille exemples.

Mais cela suffit, on passerait sa vie à relever les incohérences, les contradictions et les absurdités de la Bible, du Coran ou de la Torah comme d’autres ont passé la leur en exégèses fumeuses. L’herméneutique sacrée la plus fouillée ne nous ôtera pas de la tête qu’on nage en plein délire et que l’Homme aurait besoin de sortir de l’obscurantisme afin d’être lui-même.


Morale et dix commandements :

Certes, les Chrétiens, au sens large, peuvent trouver dans les évangiles des paroles qui poussent à la générosité et au respect des autres. Jésus-Christ, s’il a existé en tant que prêcheur de bonne parole, n’était pas un guerrier comme le fut Mahomet. Il ne faisait pas de politique : "Rendez à César ce qui appartient à César !" Il disait aussi : "Vous avez appris qu’il a été dit : œil pour œil, et dent pour dent. Mais moi je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre." Visiblement les Croisés, les conquistadors ou les inquisiteurs n’avaient pas lu le Nouveau Testament. Il est vrai que Jésus a dit aussi : "Qui n’est pas avec moi est contre moi." Dans les "révélations divines" c’est toujours tout et le contraire de tout. Et puis, l’ancien testament, s’il contient les dix commandements qui auraient été donnés à Moïse au sommet du mont Sinaï, prônent une morale sommaire et parfois douteuse :
  • les trois premiers enjoignent principalement de ne pas honorer d’autres dieux "car je suis un dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la quatrième génération" ; belle morale qui rejette sur les enfants la faute de leur père (de mère on ne parle pas) ;

  • le quatrième ordonne de se reposer le septième jour, car après avoir créé le monde et les cieux en six jours, Dieu se reposa le septième. (On peut s’interroger sur ce qu’il faisait avant et sur ce qu’il fait depuis) ;

  • viennent ensuite les quatre interdictions (tuer, commettre l’adultère, voler et être parjure), mais plus loin le texte repart ; Moïse à ses officiers : "Maintenant, tuez tout mâle parmi les petits enfants, et tuez toute femme qui a connu un homme en couchant avec lui ; mais laissez en vie pour vous toutes les petites filles qui n’ont point connu la couche d’un homme." (Nombres XXXI, 17-18).

J’ai longtemps cru que Dieu (les dieux) allait mourir d’invraisemblance et je ne me tracassais pas trop. N’a-t-on pas quitté les époques où la peur et partant la foi naissaient de la méconnaissance totale des lois naturelles et de la précarité de la vie ? Que l’on songe qu’un Père de l’Eglise perdant sa vie en exégèses savantes sur les textes "révélés" en connaissait moins sur la vie et sur le monde qu’un enfant de deuxième primaire (et c’est toujours sur eux que l’on appuie la foi aujourd’hui !) Je constatais bien, un peu déçu, que les sornettes nées dans des temps lointains, obscurs et angoissés avaient la vie dure, mais après tout, me disais-je, la liberté de ne pas croire se trouve dans la Déclaration des Droits de l’Homme et c’est le principal. Le siècle des Lumières, la Révolution française ont bien existé, rendant la cohabitation acceptable. L’athée, après tout, est vite content : pourvu que les cultes divins soient optionnels, qu’ils n’imposent pas leurs injonctions et interdits, il renonce facilement au prosélytisme.


Je m’aperçois maintenant que j’étais trop optimiste. Le blasphème, par exemple, est toujours interdit dans de nombreux pays catholiques et parfois même lourdement puni. L’affirmation d’un islam sans nuances, conquérant et n’envisageant aucun aggiornamento, qui fait son chemin dans l’Occident grâce à la tolérance qui y a été acquise de haute lutte, redonne des idées aux chrétiens de tous poils et les fait rêver aux temps bénis pour eux ou la religion ne se contestait pas. Je ne suis pas islamophobe ou cathophobe ; la phobie est une aversion irraisonnée pour quelque chose, or ma peur est raisonnée. Et mon inquiétude est proche de celle du biologiste Jean Rostand : "Il est permis de se demander, hélas ! si le fanatisme, par le jeu même de ses méthodes, ne confère pas une survie préférentielle dans la concurrence des groupes. La bonne foi, le scrupule, le respect de l’homme, etc., seront peut-être demain des caractères létaux ;"



Guilain



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