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Demande le pardon de l'Eglise catholique
pour les crimes commis


par Michel  -  14/07/2007




Les textes publiés dans Vos contributions (rouge foncé) ne représentent que l'opinion de leurs auteurs.




Référence à un article qui dit que Jean-Paul II se rend au Mémorial de Yad Vashem et demande le pardon de l'Eglise catholique pour les crimes commis.


Le dimanche 12 mars 2000, premier dimanche de Carême, le Pape a présidé une cérémonie solennelle dans la Basilique Saint-Pierre de Rome. Cette cérémonie s'intitulait "Le Jour du Pardon." Le pape a demandé pardon à Dieu pour les torts historiques de l'Eglise Catholique Romaine. Cette cérémonie fut présentée comme l'un des événements profondément significatifs de cette "année jubilaire" 2000, et comme un pas supplémentaire, sans précédent mais nécessaire, vers l'unité des Chrétiens. Cet événement a bénéficié d'une vaste couverture médiatique, afin d'encourager au maximum cette "unité." On a voulu donner l'impression d'une tentative authentique pour effacer l'ardoise et présenter des excuses pour les fautes passées de l'Eglise.

Un examen attentif de ce "Jour du Pardon" montre cependant que le Pape s'est efforcé non pas de présenter des excuses, mais de séduire. Tout au long de cette cérémonie, le Pape a prié en se présentant comme un Chrétien. Mais il n'a jamais reconnu aucun des horribles péchés de l'Eglise de Rome. Un exemple caractéristique extrait du texte préparé à cette occasion se trouve dans la Section III du document intitulé "Confessions des péchés qui ont causé du tort à l'unité du Corps de Christ".

L'introduction à la prière, préparée par la Curie Romaine, était rédigée de la manière suivante : "Prions pour que notre reconnaissance des péchés qui ont brisé l'unité du Corps de Christ, et blessé l'amour fraternel, facilitent l'ouverture d'un chemin vers la réconciliation et la communion de tous les Chrétiens."

Cette introduction était suivie d'une prière silencieuse, puis d'une prière du "Saint Père," adressée au "Père miséricordieux" "Père miséricordieux, la nuit avant Sa Passion, Ton Fils a prié pour l'unité de ceux qui croient en Lui. Cependant, désobéissant à Sa volonté, les Chrétiens se sont dressés les uns contre les autres. Ils se sont divisés. Ils se sont mutuellement condamnés les uns les autres et se sont combattus. Nous implorons ardemment Ton pardon, et nous Te supplions de nous accorder un cour repentant, afin que tous les Chrétiens, réconciliés avec Toi et les uns avec les autres, puissent, en formant un seul corps et un seul esprit, expérimenter à nouveau la joie d'une pleine communion. Nous Te le demandons par Christ Notre Seigneur."

Si Le Pape et la Curie Romaine avaient été réellement sérieux dans la prière qu'ils ont offerte au Dieu Saint, ils auraient dû mentionner et condamner les malédictions prononcées par le Concile de Trente, en particulier à l'encontre des véritables Chrétiens et du véritable Evangile de la Bible. Ces malédictions ont conduit au massacre de millions de Chrétiens tout au long de l'histoire, en particulier pendant les 667 années de l'Inquisition. Elles n'ont jamais été révoquées, malgré le Concile Vatican II. Pour que la prière du Pape soit exaucée, il faudrait dissoudre toute l'Eglise Catholique Romaine, avec son faux Evangile, son infaillibilité papale, et ses décisions "irréformables". Il est clair que ni le Pape ni la Curie n'ont l'intention de faire cela !


Michel



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